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hofe peut être neceffairement, & être caufée. La huitiéme, qu'il eft plus conforme à la foi qu'il y ait quelque autre chofe que le premier Etre abfolu ment neceffaire. La neuviéme, que c'eft une herefre d'affurer qu'une propofition contraire à l'écriture d'une contradiction veritable & non feulement apparente, peut être vraie. La dixiéme, qu'il eft expreffément contre la foi de dire que tout homme, à l'exception de Jefus-Chrift, n'a pas contracté le peché originel. L'onzième, qu'il eft contre la foi de dire que la fainte Vierge, n'ait pas contracté ce peché. La douzième, qu'il eft autant contre la foi d'en exempter la fainte Vierge, que d'en exempter dix perfonnes. La treizième, qu'il eft plus expreffément contre l'écriture de dire que la mere de Dieu, n'a pas été conçue en peché originel, que d'affurer qu'elle a été bienheureuse & victorieuse dans l'inftant de fa conception & de fa fanctification. La quatorziéme enfin, que l'écriture fainte ne doit être expliquée que par l'écriture même.

Ce religieux fut mandé en faculté par le doïen, & averti charitablement de révoquer les erreurs ; mais comme bien-loin de fe retracter, il protefta qu'il étoit réfolu de foûtenir fa doctrine jufqu'à la mort, la faculté d'abord, & enfuite toute l'univerfité en corps cenfura & condamna fes propofitions comme fauffes, temeraires, fcandalcufes & contraires à la pieté des fideles. Ce jugement fur prefenté à Pierre d'Orgemont évêque de Paris, comme juge ordinaire en cette partie. Il fit citer Jean de Montfon, lequel n'aïant point comparu, le prélat donna une fentence le vendredi vingt-troifiéme d'Août par laquelle il défend d'enseigner & de foûtenir en public ou en feeret, aucune des quatorze propofitions, fous peine d'excommunication, qui fera encourue par le feul fait, & dont il fe réserve fpecialement l'abfolution. Il ordonna de plus que ce religieux feroit pris, arrêté & mis en prifon avec le fecours du bras feculier, s'il étoit neceffaire. L'inquifiteur ou fon vicegerent ne voulut ni fe joindre à la caufe, ni comparoître, appa-remment parce qu'il étoit de l'ordre des Freres Prêcheurs.

Jean de Montfon appella de la fentence de l'évêque de Paris au pape Clement VII. refidant à Avignon, où il fe rendit lui-même pour y pour y foûte nir fon appel. L'univerfité de Paris de fon côté y députa Pierre d'Ailli grandmaître du college de Navarre, Gilles des Champs, Jean de Neuville bernardin, & Pierre d'Alainville profeffeur en droit canon. Les députez furent très-bien reçus à la cour du pape ; on leur rendit toutes fortes d'honneurs: ils eurent audience en particulier, & en plein confiftoire trois jours durant. Pierre d'Ailly y fit un difcours pour juftifier la cenfure de l'univerfité, & la fentence de l'évêque de Paris; & il y parla avec tant de folidité, que le pape fît publiquement l'éloge de l'univerfité qui produifoit de fi grands hommes. Le cardinal d'Embrun fit défenfes de la part du pape à Montfon, de s'abfenter de la cour ecclefiaftique jufqu'à ce que fon affaire fût terminée. Mais ce religieux prévoiant que ce jugement ne lui feroit pas favorable, & qu'on le renvoïeroit fans doute à Paris pour y faire fa retraction, fe retira fecretement d'Avignon, & paffa en Arragon où il embraffa l'obedience d'Urbain VI. & même écrivit en fa faveur contre Clement: VIL..

XIX
Il appelle de la

fentence de l'évê--
que de Paris à Cle

ment VII.

XX.

Après fon départ, le pape nomma Guy cardinal de Paleftrine, le cardiIl eft condam- nal, de faint Sixte, & le cardinal Amelius du titre de faint Eufebe, pour mé par le pape. juger cette affaire & faire le procès à Montfon. Ils le firent chercher dans le lieu où il avoit logé à Avignon, & aïant fçû par la perquifition qu'on en fit, qu'il en étoit forti le troifiéme d'Août 1388. ils le firent citer par des affiches publiques, le jugerent contumace,de déclarerent excommunić, ordonnerent que cette excommunication ferpit publiée folemnellement, & excommunierent ceux qui auroient quelque commerce avec lui. La fentence de ces cardinaux eft du vingt-feptiéme Janvier 1389. & fut fulminée à Paris le dix-feptiéme Mars de la même année. Ferri Caffinel évêque d'Auxerre fut choisi pour la prefenter au roi, & pour en pourfuivre l'execution; ce qu'il fit peut-être avec un peu trop de zele, à caufe des troubles qui fui

XXI.

verfité.

virent.

Cette condamnation de Montfon engagea l'univerfité à faire un decret Decret de l'uni- par lequel elle fépara de fon corps tous ceux qui ne voudroient pas condamner avec ferment les erreurs de ce religieux, & ordonna qu'à l'avenir Hif. univ. Pa- tous ceux qui voudroient recevoir des degrez feroient le même ferment. Les Dominicains perfuadez que cette cenfure donnoit atteinte à la doctrine de S. Thomas, ne voulurent point prêter ce ferment, & demeurerent ainfi exclus de la faculté. Ce qui les rendit fi odieux, qu'on ne les admit plus à aucune fonction de l'églife, ni à la prédication, ni à la confeffion; & que le peuple leur refufoit les aumônes ordinaires. Ces religieux eurent recours au pape Clement, & nommerent dans leur chapitre general tenu dans la province de Toulouse l'an 1389. dix docteurs de leur ordre, pour aller foûtenir à la cour du pape la caufe de faint Thomas contre l'univerfité de Paris: & pour fournir aux frais de leur voïage, on taxa chaque religieux de l'ordre, les docteurs à vingt fols, & les autres à dix fols.

L'univerfité fit alors compofer pour fa défenfe un traité qui eft à la fin du Maître des Sentences, pour prouver que ces propofitions de Montfon étoient bien condamnées, & que fon jugement ne combattoit point la do&trine de faint Thomas. On ne trouve point que les Dominicains aïent obtenu de la cour du pape aucun jugement en leur faveur ; on voit au contraire que pour appaifer la perfecution qu'ils fouffroient, ils furent obligez de celebrer en France la fête de la conception de la fainte Vierge, comme les autres, & de ne plus foûtenir publiquement qu'elle avoit été conçûë dans le peché; mais de demeurer dans le filence là-deffus. En gardant cette conduite, ils fe procurerent du repos, & furent rétablis dans leurs fonctions. Mais ils demeurerent exclus de la faculté pendant vingt-cinq ans, parce qu'ils ne voulurent pas prêter ferment d'approuver la condamnation des propofitions de Jean de Montfon leur confrere: jufqu'à ce qu'enfin la Les Dominicains faculté les reçut à la priere inftante du roi de France le vingt- uniéme du Le foumettent à ce mois d'Août de l'an 1401. à condition qu'ils renonceroient à l'appel qu'ils avoient fait du decret de la faculté, & que ceux qui feroient reçus dans Hift. univ. Pa- cette même faculté, promettroient à l'avenir d'obéir à fon decret. rif. 10. V.

XXII.

decret.

Ce ne fut pourtant qu'en 1496. long-tems après la tenue du concile de Bafle, que l'université fit fon decret en forme pour obliger tous ceux qui

Scot in lib. zi

feroient adinis dans fon corps, à figner l'opinion de l'immaculée conception. Quelques auteurs ont avancé que Jean Duns furnommé Scot, étant paffé en France au commencement du quatorziéme fiecle, y foûtint l'immaculée conception de la fainte Vierge dans une conference publique, & qu'il la défendit fi fortement, que l'univerfité de Paris en étant convaincue, fit un reglement par lequel elle ordonna que tous fes membres foutiendroient cette doctrine & s'y engageroient par ferment. Mais M. Dupin prétend que cette hiftoire eft fauffe, & que d'ailleurs Scot ne propofe pas l'opinion de l'immaculée conception comme un dogme certain de fon tems, mais avec doute: car après s'être propofé la queftion, fi la Vierge a été conçue dans le peché originel, il répond par trois propofitions, premierement, fent. dift. z. que Dieu a pû faire qu'elle n'ait point été conçue dans le peché originel. Secondement, qu'elle ne foit demeurée dans le peché qu'un feul inftant. Sentiment de Troifiémement, qu'il a pû faire qu'elle y foit demeurée quelque tems, & que Scot fur 11 condans le dernier inftant de ce tems, elle ait été purifiée. Après avoir prouvé te Vierge. ception de la fau→ ces trois propofitions, il conclut qu'il n'y a que Dieu qui fache laquelle de ees trois chofes poffibles a été faite; que cependant il lui paroît plus probable d'attribuer à la Vierge ce qui eft de plus parfait, pourvû que cela ne foit pas contraire à l'autorité de l'églife & de l'écriture. C'eft ainsi Scot propose fon fentiment de l'immaculée conception. Quoique nous nous foïons un peu étendu fur cette queftion à caufe de la part qu'y a euë le pape Cle-r ment VII. nous aurons encore occasion d'en parler en faifant l'histoire du concile de Bafle, à caufe du decret que ce concile en fit.

que

XXIII.

XXIV.

Le pape Urbain étoit allé de Genes à Peroufe, où il demeura un an entier. Les Allemans lui firent propofer un accommodement avec fon competiteur; Le pape Urbain mais il ne voulut point y entendre ; & toujours occupé du roïaume de Na- retourne à Rome. ples, qu'il prétendoit n'appartenir qu'à lui feul, ne comptant pour rois ni Niem. l. 1. c. 69.Louis d'Anjou, ni Ladiflas, il partit de Perouse avec une armée vers le milieu du mois d'Août, pour aller à Narni. Il n'étoit qu'à dix milles de Perouse quand le mulet qu'il montoit, fit un faux pas, & tomba rudement à terre. Le pape fut bleffé en plufieurs endroits ; ce qui l'obligea de fe faire porter à Tivoli au-delà de Rome, & enfuite jufqu'à Ferrentine vers la frontiere du roïaume de Naples, aïant toujours en tête fon deffein de s'en emparer. Maiscomme les troupes Angevines s'oppoferent à fon paffage, que l'argent lui manquoit pour païer fes foldats, & que l'hiver approchoit, il fut contraint de rebrouffer chemin, & de revenir à Rome, où il arriva au commencement d'Octobre, & où il paffa affez paifiblement le peu qui lui reftoit à vivre. On rapporte trois bulles qu'il fit alors; la premiere pour mettre le jubilé tous les trente-trois ans ; parce que Jefus-Chrift avoit vêcu ce nombre d'années. La feconde pour établir la fête de la vifitation de la Vierge, qu'il fixa au deuxième Juillet; & la troifiéme pour celebrer la fête du faint Sacrement nonobftant l'interdit, & accorder cent jours d'indulgence à ceux qui accompagneroient le faint Sacrement quand on le porteroit aux malades.

XXV.

Il coinmença à fe porter affez mal dès le mois d'Août ; ce qui fit croire à plufieurs qu'on l'avoit empoisonné. L'expreffion, fumpto veneno, dont fe Mort de ce pape. fert Thierri de Niem qui étoit près de ce pape, paroît à M. Lenfant vou

Hift, du consile

Me Pife par Lenfant 10. 1. p. 54.

XXVI.

Election de Boface IX. a la place d'Urbain VI.

Theod. Uric. l.

mac. card.

loir fignifier qu'Urbain s'étoit empoifonné lui-même. Quoi qu'il en foit,
fa maladie fe déclara vers le milieu de Septembre, & après avoir duré vingt-
huit jours de fuite, il mourut le quinzieme d'Octobre 1389. âgé de foixante-
douze ans, après avoir tenu le ficge onze ans & huit jours. Son corps
fut en-
terré à faint Pierre de Rome dans la chapelle de faint André. Les cardinaux
qui étoient à Rome donnerent aufli-tôt aux princes de fon obedience avis
de cette mort, qui répandit une joie prefque univerfelle, & qui ne fut gueres
pleurée que des parens & des créatures du pape, fur tout de fon indigne
neveu Pregnano, qui tomba quelque tems après entre les mains de fes en-
nemis dont il n'obtint la liberté que par la perte de tous fes biens, & qui
périt enfin malheureufement dans les flots de la mer Adriatique, avec fa me-
re, fa femme & fes enfans, comme il alloit chercher un azile à Venife.

Par la mort de ce pape on conçut de grandes efperances de voir finir le
fchifme; & c'est ce qui n'auroit pas manqué d'arriver, fi les cardinaux des
deux obediences euffent voulu fe réunir, ou pour confirmer Clement, ou
faire une autre élection. Comme le roi de France Charles VI. étoit arrivé
pour
à Avignon le trentiéme d'Octobre pour rendre vifite au pape Clement, du-
quel il obtint le chapeau de cardinal pour Jean de Talaru archevêque de
Lyon, avec la difpofition de quatre evêchez & de fept cens cinquante be-
nefices à fon choix en faveur des pauvres clercs de fon roïaume; les cardinaux
d'Avignon engagerent le roi à écrire à l'empereur & aux autres princes du
parri d Urbain, pour empêcher que les cardinaux d'Italie ne fe hâtaffent d'é-
lire un autre pape, & agir de concert avec eux. Mais toutes ces précautions
furent abfolument inutiles.

Les quatorze cardinaux Italiens qui étoient à Rome, dont plufieurs afpiroient au pontificar, & qui craignoient d'en avoir un qui fût François, fe hâterent d'en élire un, avant qu'on pût négocier avec eux pour les en dérourner. Et dès le deuxième jour de Novembre, ils élurent pape Pierre ou Perrin de Tomacelli, connu fous le nom de cardinal de Naples, & qui prit celui de Boniface IX. Il étoit Napolitain, de bonne maifon, mais fort pau3. dist. 7. Ciacon. in Tho- Vre, âgé d'environ quarante ans. Thierri de Niem qui lui fervit auffi de fecretaire, n'en fait pas un portrait fort avantageux. On lui reproche d'ignorer Niem. . 2. de entierement les affaires & le ftyle de la cour de Rome, de figner fans choix fchifm. c. 39. tout ce qu'on lui prefentoit, & d'avoir fouffert & diffimulé le rétabliffement de la fimonie dans fa cour par le commerce qu'on y faifoit des benefices & des chofes facrées, plus pour fatisfaire l'avarice infatiable de fa mere & de fes freres, que la fienne. Dès le commencement de fon pontificat il confirma les trois bulles d'Urbain VI. touchant le jubilé, la fète de la vifitation, & la fète-Dieu. Et le dix-huitiéme Decembre il créa quatre cardinaux, crée quatre Henri Minutoli archevêque de Naples; Barthelemi Oleario évêque de Florence frere mineur; Cofinat Meliorati évêque de Boulogne, qui fut depuis pape fous le nom d Innocent VII. & Chriftophle Maroni évêque d'Iffernia, de la province de Capoue. Il rétablit auffi trois cardinaux dépofez par Urbain VI. Adam Efton évêque de Londres, Barthelemi de Mezzavacca evêque de Ricti, & Landolfe Matamori nommé archevêque de Bari, outre le cardinal Pile de Prate, qui quitta Clement pour revenir à Boniface, dont il fut reçût comme cardinal,

XXVII.

cardinaux.

Clement

Clement de fon côté outre les fix cardinaux qu'il avoit créez au commencement de fon pontificat, favoir Jacques de Iftro archevêque d'Otrante & enfuite patriarche titulaire de Conftantinople; Pierre Ameil Auvergnat moine benedictin & archevêque d'Embrun; Nicolas de Brancas Napolitain auditeur des caufes du palais apoftolique; Pierre de la Barriere du diocefe de Rhodés évêque d'Autun; Nicolas de faint Saturnin frere prêcheur; Leonard de Giffon Italien de l'ordre des freres mineurs; il fit encore cardinal dans cette année 1 390. Martin de Saloa évêque de Pampelune & chancelier du roi de Navarre Charles III. Alors les deux concurrens, felon le ftile ordinaire, fe foudroïerent reciproquement de maledictions & d'anathêmes, & le fchifme recommença avec autant de fureur que jamais. La concurrence de Louis d'Anjou nommé par Clement pour fucceder à fon pere au roïaume de Naples, & de Ladillas de Hongrie fils de Charles de Duras choifi par Boniface IX. mit en feu toute l'Italie & une bonne partie de l'Europe. Louis II. d'Anjou avoit été couronné à Avignon roi de Naples durant le féjour que Charles VI. roi de France y avoit fait, & c'étoit Clement qui en avoit fait la ceremonie. Boniface voulant aufli faire de fon côté un roi Ladiflas pour le de Naples, caffa tout ce qu Urbain avoit fait contre Charles de Duras & roiaume de Nafon fils Ladiflas, & fit couronner ce jeune prince à Gaïette au mois de Mai ples. 1390. par Ange Reciaïoli évêque de Florence & cardinal, qu'il envoïa legat pour cet effet. Boniface déclara fes intentions à tous les Siciliens de deça le Phare, c'eft-à-dire du roïaume de Naples ; leur ordonnant d'obéir à Ladiflas qui n'avoit que dix-fept ans, & jufqu'à fa majorité au cardinal legat fon tuteur & à la reine fa mere & fa tutrice. C'eft ce qui obligea Louis d'Anjou à fe mettre en chemin pour paffer à Naples avec une armée confiderable & bien pourvûë de vivres, amenant avec lui le cardinal Pierre de Turi que Clement fit fon legat pour la réduction des rebelles & des fchifmatiques.

Il partit du port de Marseille le vingtiéme de Juillet avec quatorze galeres, huit brigantins, & huit grands vaiffeaux, accompagné de beaucoup de nobleffe, & arriva le quatorziéme d'Août à Naples, où il fit son entrée, par la porte de Capoue au bruit du peuple qui crioit : Vive le roi Louis II.

XXVIII. Guerre entre Louis d'Anjou &

XXIX. Ladiflas fe rend

fe rendit maître des deux châteaux qui tenoient encore pour Ladiflas; & il prit la ville de Pouzzole. De fi heureux commencement ne purent l'arrêter dans ce païs, il fe contenta de laiffer garnifon dans les places qu'il avoit prifes, & s'en retourna en Provence dès le mois de Septembre. Ladiflas ne manqua pas de profiter de cette abfence: il avoit une bonne armée maître du roïauconduite par le comte Alberic de Balbicno fon connétable, & par les fa- me de Naples. meux capitaines Sforce & Nicolas Pifcinin, avec un fecours de fix cens chevaux que Boniface lui avoit envoié. Avec ces troupes il fit fi heureusement la guerre, qu'il fe rendît maître de la ville de Naples, & enfuite de tout le roïaume. Si Clement perdit beaucoup par la victoire de Ladiflas, Boniface y trouva un avantage confiderable, parce que Louis d'Anjou n'eût pas manqué de l'inquieter beaucoup, & de lui faire de la peine, s'il eût été roi de Naples.

XXX. Exactions de

Boniface pour foutenir le roi Ladiflas fit de grandes exactions qui le rendirent odieux. Il profita des offrandes confiderables que les étrangers firent, Boniface.

Tome XXI.

с

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