Journal historique: ou, Mémoires critiques et littéraires sur les ouvrages dramatiques et sur les evenemens les plus memorables, depuis 1748 jusqu'en 1772, inclusivement, Volumen2

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Imprimerie bibliographique, 1807

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Página 306 - D'un œil si différent tous deux l'ont regardé Que l'un s'en est démis, et l'autre l'a gardé : Mais l'un, cruel, barbare, est mort aimé, tranquille, Comme un bon citoyen dans le sein de sa ville ; L'autre, tout débonnaire, au milieu du sénat A vu trancher ses jours par un assassinat.
Página 525 - N'est que de ces beautés dont l'éclat éblouit, Et qu'on cesse d'aimer sitôt qu'on en jouit. L'ambition déplaît quand elle est assouvie...
Página 175 - Damiens , qui a duré deux heures entières, aucune des femmes qui y étaient présentes ( et il y en avait un grand nombre, et des plus jolies de Paris) ne se sont retirées des fenêtres , tandis que la plupart des hommes n'ont pu soutenir ce spectacle, sont rentrés dans les chambres et que beaucoup se sont évanouis ; c'est une remarque qui a été faite généralement.
Página 80 - M"° Helvétius cadette, qui n'a qu'un an et demi. Fontenelle fit encore la révérence, embrassa la petite fille; prit ensuite la fille de M"" d'Epinay, âgée de sept ans, fit une deuxième révérence avec elle et l'embrassa encore. Voilà, comme on voit, de la besogne pour un galant de quatre-vingt-dix-neuf ans accomplis, deux révérences, deux compliments et deux baisers; toute plaisanterie à part, c'est chose bien extraordinaire : cet homme a encore toute sa tête.
Página 376 - Denis avoit envoyée secrètement s'informer de l'officier françois rapporta qu'il s'appeloit le chevalier de l'Espine, qu'il alloit partir pour Avignon, et que ce n'étoit point du tout M. de Pompignan, officier des carabiniers, qui avoit fait à M. de Voltaire de si terribles menaces. Alors M. de Voltaire fit ouvrir les portes du château, et reçut des compliments de ses amis sur sa convalescence.
Página 77 - Cette nouvelle salle , qui a été construite et peinte sous les ordres et sur les dessins de M. Pierre, premier peintre de ce prince , est une espèce de ruine d'un amphithéâtre des Romains. Les connoisseurs l'ont trouvée trop noble , et taillée trop dans le grand , pour les pièces que l'on y doit représenter ; mais Pierre répond à ce reproche, qu'il a fait cette salle pour le maître, et non pour les comédies
Página 526 - Quelquefois l'un se brise où l'autre s'est sauvé, Et par où l'un périt un autre est conservé. Voilà, mes chers amis, ce qui me met en peine. Vous, qui me tenez lieu...
Página 527 - Que l'amour du bon goût, que la pitié vous touche! Notre troupe à genoux vous parle par ma bouche. Considérez combien vous nous avez coûté; Non que nous vous croyions avoir trop acheté; De l'argent qu'elle perd la troupe est trop payée ; Mais la quittant ainsi vous l'aurez ruinée. Si vous aimez...
Página 114 - Clairon m'a paru mériter encore plus de louanges qu'on ne lui en donne, quoiqu'elles m'eussent semblé exagérées quand on m'en parla; c'est donc, je crois, l'actrice et non la pièce qui m'a ému. Cette tragédie est mauvaise, et je ne rabats rien de ce que j'en ai dit; mais la comédienne est admirable; elle acquiert tous les jours, elle se défait peu à peu de sa déclamation , et marche à. grands pas au jeu naturel : si elle continue, elle atteindra l'art de la Le Couvreur.
Página 136 - Ils en sont tous surpris , II est pris, il est pris. Ces forbans d'Angleterre , Ces fous , ces fous , ces foudres de guerre , Sur mer comme sur terre, Dès qu'ils sont combattus , Sont battus, sont battus , sont battus, sont battus. Anglois , vos railleries , Ces traits , ces mots , ces plaisanteries , Seroient-elles taries? Seriez-vous moins plaisants , A présent, à présent, à présent. Raillant ou combattant , L' Anglois vaut tout autant : Avec les mêmes grâces, II rit , il rend , il défend...

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