lité des Recherches contenues dans les Ouvrages qu'elle a couronnez, s'est déterminée à les faire imprimer féparément, dés qu'ils fe trouveront en affez grand nombre, pour former un volume qui puisse aller à la fuite de fes propres Mémoires.

Voici la feule chose dont il refte à rendre compte, pour terminer l'hiftoire générale de l'Académie depuis fon établissement en 1663.& avant que de paffer à la Table chronologique des changemens particuliers arrivez dans la Lifte des Académiciens depuis le renouvellement de 1701.

A la mort de Louis XIV. l'Académie accoutumée à recevoir fes ordres par le Sécrétaire d'Etat qui avoit le département de la Maison de Sa Majefté, fe trouva répondre à M. le Duc d'Antin, qui revendiTome I.

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qua cette efpéce de Direction, comme une des prérogatives attachées

la charge de Surintendant des Bâtimens, qu'on avoit fait revivre en fa faveur ; & quoique peu de tems après la majorité du Roi, l'administration publique eût été remise sur l'ancien pied, des égards particuliers firent conferver à M. le Duc d'Antin, fa vie durant, prefque tout ce qui lui avoit été attribué pendant la Régence : le foin de l'Académie fut de ce nombre, & elle ne peut trop fe louer de l'attention qu'il y a donnée jufqu'à fa mort, arrivée au commencement du mois de Novembre 1736.

Alors, l'Académie revint à M. le Comte de Maurepas, à qui elle avoit toujours tenu par le fouvenir des bontés de M. le Chancelier de Pontchartrain fon ayeul, & de M.

le Comte de Pontchartrain fon pere; & plus encore par l'intérêt qu'il n'avoit lui-même jamais ceffé de prendre au fuccès des travaux de cette Compagnie, toujours ardent à procurer l'avancement des Lettres, & véritablement digne de les aimer.

De ce moment-là, la feule chofe que l'Académie fit à l'infçû de M. le Comte de Maurepas, ce fut de fupplier directement le Roi, de trouver bon que ce Miniftre, qui occupoit déjà une place d'Acadé micien Honoraire à l'Académie des Sciences, en eût une femblable à celle des Belles-Lettres, afin que témoin de ses exercices, il pût quelquefois les ranimer par fa préfence, & être toujours en état d'en rendre un compte exact à Sa Majefté. Lẻ. Roi approuva cette demande, &

Son Eminence M. le Cardinal de Fleury premier Miniftre, eut la bonté d'en informer lui-même l'Académie.

M. le Comte de Maurepas vint auffi-tôt y prendre féance, & la premiére marque de fon attention, fut de substituer au fimple Deffinateur que l'Académie avoit eu depuis la mort de M. de Boullongne premier Peintre du Roi, un autre Deffinateur, & l'un des plus excellens de l'Europe. On conçoit aifément combien l'élégance & la précision du Deffein contribuent à la beauté & à l'intelligence des Jettons, des Médailles, & des autres monuments où l'on eft

obligé d'employer des fujets de la Fable & de l'Hiftoire, des Symboles & des Allégories.

CHANGEMENS

ARRIVEZ DANS LA LISTE

De l'Académie Royale des Infcriptions & Belles-Lettres, depuis le Réglement du 16o. Juillet 1701, jufqu'à la préfente année 1740.

EN MDCCI I.

M. Charpentier Académicien Penfionnaire mourut, & M. Vaillant lui fuccéda.

M. Boivin fut nommé Affocié à la place de M. Vaillant, & M. Vaillant le fils à celle d'Eléve qu'occupoit M. Boivin.

EN MDCCIV.

M. le Duc d'Aumont Académicien Honoraire mourut, & fut remplacé par M. le Président de Lamoignon. hiij