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traits.

L'Hiftoire proprement dite, vient enfuite: c'est un tiffu de ces morceaux détachez & répandus dans tous les volumes ; on n'y a ajouté que ce qui étoit abfolument néceffaire pour la liai fon des faits ou du difcours.

Cette Hiftoire eft terminée par une Table Chronologique de tous les changemens arrivez dans les Liftes de l'Académie, depuis fon renouvellement jufqu'à préfent, & par celle des Académiciens actuellement en place.

A ce détail hiftorique, fuccédent les Eloges des Académiciens morts depuis le renouvellement ; & quand ce font des Académiciens qui ont laiffé des Ouvrages, on a mis le Catalogue & les différentes éditions de ces Ouvrages à la fuite de leur Eloge. Enfin, pour ne rien laiffer à de

firer de ce qu'on a paru souhaiter à cet égard, on a rassemblé & difpofe par ordre de matiéres, les Titres de tous les Articles Littéraires "contenus dans les douze volumes mie a déjà publiez.

que

Acadé

PREFACE

Mife à la Tête du premier Volume de l'Hiftoire & des Mémoires de L'ACADEMIE ROYALE DES INSCRIPTIONS ET BELLESLETTRES, imprimez au Louvre en 1717.

L'

'OBJET de cette Préface n'eft point de relever l'importance des travaux de l'Académie. S'ils méritent quel que réputation, ils fe la feront eux-mêmes, fans rien devoir à la hardieffe qu'ont la plûpart des hommes, de rendre témoi gnage dans leur propre caufe,

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Hardieffe d'ailleurs, qui, dans le tems même qu'elle paroît enlever rapidement des approbations vulgaires, ne fait qu'irriter davantage ces Critiques déterminez, dont il est naturellement fi rare d'obtenir le fuffrage.

Il n'est peut-être pas plus à propos, ou du moins plus néceffaire, de s'étendre fur l'utilité générale des Académies. On doit fuppofer que cette utilité est aujourd'hui parfaitement connue, ou renoncer de bonne grace à pouvoir jamais la démontrer.

Les divers établissemens de ce genre que nous voyons répandus dans l'Europe, & qui

commencent à gagner les extrêmitez du Nord, à mefure que les peuples qui l'habitent entrent dans un plus grand commerce de connoiffances & d'humanité, prouvent fans doute mieux que tous les difcours, que, dés que nous nous fentons une ame, c'est-à-dire, un esprit, une intelligence capable de contribuer à notre bonheur, nous nous croyons obligez de la cultiver & de fatisfaire à fes befoins comme à ceux du corps ; que nous avons le même empreffement, le même plaifir à lui fournir les alimens convenables; & que cet avantage met prefque autant de différence entre les

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