v. Cochin filius A MONSIEUR DE BOULLONGNE, CONSEILLER D'ETAT, INTENDANT DES FINANCES ET DES ORDRES DE SA MAJESTÉ. C'EST à l'Approbation que vous avez donnée à mes premieres idées sur cet Ouvrage, que je dois l'Ouvrage même que j'ai l'honneur de vous présenter. Je n'avois pensé d'abord qu'à faire un fimple Mémoire fur les Rentes viageres & les Tontines, vous eûtes la bonté en le lifant de me faire remarquer qu'il pourroit devenir plus utile, fi je lui donnois plus d'étendue. Cette vue du bien Public qui est l'ame de toutes vos actions m'éclaira & m'encouragea; j'y travaillai, & l'Académie Royale des Sciences a honoré mon travail de fon fuffrage; puisse-t-il mériter le vôtre, MONSIEUR, & devenir un hommage que vous daigniez recevoir comme une foible marque de la reconnoissance dont je suis pénétré, & du profond respect avec lequel je suis, MONSIEUR, Votre très-humble & très-obéissant J APPROBATION DU CENSEUR ROYAL. 'Ai lû par ordre de Monseigneur le Chancelier, le Manufcrit intitulé : Effai fur les probabilités de la durée de la vie humaine. Cet Ouvrage m'a paru utile & intéressant; peu de personnes ont traité le même sujet d'une maniere si étendue. L'Auteur a enrichi cet Essai de plusieurs Tables, pour lesquelles il a fallu faire beaucoup de recherches: l'application de ces Tables peut être d'un usage important, en même tems qu'elles fervent de preuve à la Théorie que M. Deparcieux a adoptée. Fait à Paris ce 5. Août 1745. MONTCARVILLE Extrait des Registres de l'Académie Royale des Sciences. ESSIEURS Nicole M & de Buffon, qui avoient été nommés pour examiner un Ouvrage de M. Deparcieux, de la Société Royale des Sciences de Montpellier, intitulé : Essai fur les probabilités de la durée de la vie humaine, en ayant fait leur rapport; l'Académie a jugé que cet Ouvrage étoit fait avec beaucoup de foin & d'intelligence, & pouvoit être au Public d'une grande utilité. En foi de quoi j'ai figné le présent Certificat. A Paris ce 24 Juillet 1745. M GRANDJEAN DE FOUCHY, Sécretaire perpétuel de l'Académie Royale des Sciences. Extrait des Registres de la Société Royale des Sciences. Du 16 Août 1745. de Guilleminet & moi, qui avions été nommés pour exami• ner un Ouvrage de M. Deparcieux, intitulé: Essai fur les probabilités de la durée de la vie humaine, d'où l'on déduit la maniere de déterminer les rentes viageres, tant simples qu'en Tontines, en ayant fait notre rapport, la Compagnie a jugé que les recherches de M. Deparcieux, étoient extrêmement intéressantes; qu'il en déduisoit les Rentes viageres de toute espece, par une méthode aussi exacte que simple; qu'on lui avoit beaucoup d'obligation d'avoir calculé un grand nombre de Tables qui rendront l'application de ses principes fort aisée dans la pratique ; qu'ainsi on ne sçauroit trop se hâter de donner au Public un Ouvrage qui lui sera infiniment utile : En foi de quoi j'ai signé le présent Certificat. A Montpellier ce 26 Août 1745. DE RATTE, Sécretaire perpétuel de la Société Royale des Sciences. ERRATA. P Age 78, ligne 21, au lieu de cones, lifez colonnes. Page 99, ligne 22, feroit, lifez feroit. Table III. denier 16, vis-à-vis 98 ans, au lieu de 1895 liv. 141. 10 d. lifez 1595 liv. 14f. 10 d. Table VII. colonne C, vis-à-vis de l'âge de 22 ans, au lieu de 295, lifez 195. Table XIII. seconde colonne, vis-à-vis de l'âge de 2 ans, au lieu de 6, lifez 65. Table XIX. denier 16, colonne du milieu, vis-à-vis l'âge de 35 à 40 ans, au lieu de 14. 11, lifez 14. 11.6. AVIS AU RELI EUR. L faut mettre toutes les Tables à la fin du Livre. Les Tables VI. VII. VIII. IX. X. XI. XII. & XIII. feront attachées avec des onglets, en les pliant par le milieu, les titres à gauche, prenant bien garde de ne pas faire les onglets trop saillans, fur-tout aux Tables VI. VII. & XIII. attendu qu'elles ont fort peu de marge de toute part, AVERTISSEMENT. |