encore plus für de fe fervir de la table, Seconde & que cette condefcendance a fes bornes Cenfure du & fes précautions. Lithotome caché, & de L'Anonyme invite tous les Lithoto- la Tenette miftes à fe convaincre de la bonté de fa de l'Anoni méthode par les effets, c'eft-à-dire, à fai- me. re des épreuves fur le vivant, pour voir ce qui en arrivera. Mais un Lithotomiste prudent lui répondra, ces épreuves font déja toutes faites, nous avons des méthodes fûres, par lesquelles on a taillé, comme vous le fçavez, dix-sept Printems confécutifs, dans fept defquels il n'eft mort aucun fujet, & dans quatre années courantes on en a guéri quarante-cinq de quarante-neuf. Ces fuccès fe font foutenus non-feulement en Normandie > mais encore en Flandres entre les mains de M. Vandergracht, & en divers climats de l'Europe, entre celles de M. du Kocher, premier Chirurgien de la Reine Douairiere d'Efpagne. Quand pourrezvous en citer autant ? Les manœuvres d'ailleurs en font décrites, elles fe font publiquement tous les ans, & nous avons nombre de témoins oculaires qui attef tent qu'elles font faciles & expéditives. N'y auroit il pas de l'extravagance & de la cruauté, quand on a une pareille més Seconde thode à fa difpofition, de facrifier le genre humain à de nouvelles expérien Censure du Ja Tenette J'ai l'honneur d'être, &c. LE CAT. A Rouen, ce 12 Mai 1749. La Lettre qu'on vient de voir, regardoit feulement la réponse de l'Anonyme, inférée dans le Journal de Verdun aux mois d'Avril & de Mai, & non pas celle qui eft inférée dans le Journal des Sçavans de Juin, fecond Volume, comme l'annonce l'Anonyme, par une Addition de fa façon encore, au titre de ma Let tre, inférée page 113 de fon Recueil * addition, dont il eft aifé de démontrer l'infidélité, puifque je ne pouvois pas dans une Lettre du 12 Mai répondre à un Ecrit du fecond Volume du Journal de Juin. Mes Réponfes, dira l'Ano. nyme, inférées au Journal de Verdun mois d'Avril, & de Mai, & au Journal des Sçavans, mois de Juin, fecond Volume, font les mêmes. Voilà préci *Recueil de Piéces importantes, in-12, imprimé chez M. d'Houry en 1751. Cenfure.du de l'Anoni, me. fément ce qui n'eft point vrai; & l'A- Seconde nonyme qui a pouifé l'exactitude ou la Lithotome profufion jufqu'a faire imprimer deux caché, & de fois ma premiere Lettre critique, parce la Tenette qu'il y avoit quelque legere difference entre celle que j'avois donnee au Journal de Verdun, & celle que j'avois adref fée à Meffieurs les Auteurs du Journal des Sçavans, auroit dû par conféquent faire aufli imprimer mes Repliques aux Réponfes qu'il avoit données à chacun de ces Journaux, ou au moins s'il ignoroit ma feconde Replique, ou fi la connoissant, le Journaliste n'avoit pas voulu la lui confier, il ne falloit pas dire que j'ai repliqué à ces deux fortes de Réponses: Il y a encore ici un peu d'artifice; les Réponses de l'Anonyme, inférées au Journal des Sçavans, font plus amples, plus dures. En ne failant paroître que ma Replique aux Réponfes du Journal de Verdun, les Additions de l'Anonyme, inférées au Journal des Sçavans, reftoient fans replique ; & c'est un petit triomphe qui ne coute qu'un peu d'adreffe. Ayant été frapé des différences de ces deux Réponses, je fis la replique aux Additions, dont je viens de parler, & l'envoyai à M. B**, l'un Censure du Seconde des Auteurs du Journal des Sçavans, Lithotome avec une copie de celle que j'avois déja caché, & de faite aux Réponfes inférées au Journal la Tenette de Verdún. Malgré l'équité & la bonde l'Anoni- ne volonté de ce Sçavant Journaliste, me. l'Anonyme fit tant par fes intrigues, qu'on ne permit pas à M. B** de publier ma Défenfe. C'eft pour réparer cette injustice, & rendre la liaffe de ce procès plus complette, qu'on y joint ici cette piéce omise. * Voilà la véritable cause qui a empêché mes Ré. ponses de paroître, & non pas que les Journalistes d'eux mêmes fe foient laffés de me prêter le champ de bataille, comme le très-partial Auteur des Obfervations fur la Littérature Moderne, affecte de le publier. Je fuis en état de prouver ce que j'avance par les Lettres les plus pofitives. Eh comment aurois je eu le mal heur d'ennuyer ces Meffieurs ? Je ne leur avois encore envoyé qu'une feule Lettre fur cette matiére, & même affez courte, comparée à celles de l'Andnyme, qu'ils ont admis en grand nombre. LETTRE LETTRE A MONSIEUR B** L'UN DES AUTEURS DU JOURNAL DES SÇAVANS, MONSIEUR, Je viens de lire dans votre Journal, fecond Volume de Juin, page 395, une Réponse de l'Anonyme, Auteur du Lithotome caché, aux Remarques que j'eus l'honneur de vous adreffer à ce fujet le 10 Février dernier, & qui font inférées au Journal du mois de Mars page 169. L'Anonyme, Monfieur, a déja fait inférer toute cette Réponse, à quelque chofe près, dans le Journal de Verdun, mois d'Avril & de Mai. J'ai fait imprimer ma Replique, pour la dif tribuer aux gens de l'Art de ma connoiffance; mais cette publicité feroit fort imparfaite & bornée à un trop petit III. Partie. I |