de quel. Prévention deux morceaux de l'Anonyme, 1°. Par & injuftice ce qu'ils font affez répandus dans le ques Jour Public par fon Recueil. 2°. Parce qu'en aliftes. bonne police, ils n'auroient dû trouver place nulle part. ***** ***** *** * RÉPONSE DE MONSIEUR LE CAT, Aux deux derniéres Piéces de l'Anonyme, comprifes au Recueil de Piéces impor tantes, &c. in-12, dont l'une eft intitulée, Jugement &c.; & l'autre, Réflexions &c. Es deux Pièces aufquelles je vais Lrépondre, font pleines d'injures de de calomnies, & néanmoins elles font munies d'Aprobations de Meffieurs les Cenfeurs Royaux. J'aurois peut-être été peu fenfible à un Libelle diffamatoire & Anonyme, dont l'Auteur, tout connu qu'il eft, ne l'eft pas fous des titres à mé. riter mon attention; mais j'avouërai que j'ai été mortifié de voir un pareil ouvrage autorifé publiquement par le ministére de deux Confreres, distingués dans l'art de guérir par leurs talens & par leurs expériences. Mes premiers mouvemens ont donc été de leur en porter mes plaintes à eux-mêmes par la Lettre fui yante : à Meffieurs AMRS FALCONET ET PUZOS, MESSIEURS, Lettre de Je viens de recevoir de Paris une BroM. le Cat, chure intitulée, Recueil de Piéces imFalconet & portantes fur l'Opération de la Taille Puzos. faite par le Lithotome caché, avec un Mémoire concernant la Retention d'U rine &c. Cet Ouvrage eft décoré de quatre Aprobations de vous, Meffieurs; Aprobations motivées fur les bonnes raifons, l'utilité des instrumens, & les bienfèances du ftile de l'Auteur Anonyme. Quelque fujet que j'aye d'être furpris que vous ayiez trouvé les inftrumens du F** C** utiles, & fes Ecrits folides, * je fens qu'occupés, comme vous l'êtes Meffieurs, il vous eft difficile d'entrer dans les détails de théorie qui font né Le fujet de ma furprise fera aifé à deviner, quand on voudra seulement fe rapeller cette circonstance que le Lithotome caché n'eft que le Biftouri her niaire de la réforme de M. Thibault, apliqué à la Taille; que ce Biftouri herniaire eft un inftrument dangereux profcrit de la Chirurgie, & qu'il n'y a pas une raison contre ce Biftouri, qui ne porte également contre le Lithotome fa copie, M. le Cat, à Meffieurs Ceffaires pour bien juger cette queftion; Lettre de que les fuccès * font des motifs déterminans, plûtôt examinés & plus fédui- Falconet & fans; qu'enfin il eft fort libre à Meffieurs Puzos.--les Cenfeurs des Ouvrages polemiques de fe déclarer pour celui des Auteurs qui eft le plus à leur gré; je me réserve à plaider le fond de cette affaire vis-à-vis du Public, & j'efpére, Meffieurs, le faire d'une façon à mériter vos fuffrages, tant j'ai de confiance en votre équité. Mais je ne fçaurois me perfuader, Meffieurs, que vous ayiez trouvé de la bienséance dans les derniéres Piéces de ce Recuëil qui apartiennent à l'Anonyme, & particuliérement dans celle qui eft intitulée.... Jugement tiré d'après les faits, pag. 154. Je ne fçaurois me perfuader que vous ayiez lû & aprouvé un Ecrit qui n'eft qu'un tiffu de calomnies & d'injures groffiéres. Il n'y a point d'exemples que de pareilles Piéces ayent été imprimées avec aprobation, même dans des cas où elles auroient regardé * Néanmoins les fuccès ne fçauroient juftifier une méthode démontrée d'ailleurs dangereufe; mais on verra que ces fuccès ne font pas fi brillans qu'on les fupofe. Au furplus dans l'hypothéfe même que la caufe de mon Adverfaire foit bonne; cela l'autorifet'il à me décrier, à me dire des injures, & ces Meffieurs à les aprouver avec éloges ? Lettre de un étranger, un inconnu, un avantuM. le Cat, rier; combien moins devient-il vraifem. Falconet & blable qu'on ait autorisé une pareille à Meffieurs Puzos. Page 164. Page 166. Page 176. publication, quand elle regarde un Con. frere, Médecin, Chirurgien, Académi cien, Elève de la même Université, de la même Faculté de Médecine, de la même Ecole de Chirurgie, Membre, Affocié ou Correspondant des mêmes Académies, & cela en faveur d'un FrereLai Apoticaire, homme fans titre, fans lettres, & fans éducation. Je fuis donc perfuadé, Meffieurs, que cette Piéce a été fourée, à votre infçu, dans ce Recueil, & que vous ne fçavez peut-être pas actuellement vous-mêmes qu'elle y eft; c'est pourquoi, Meffieurs, permettez-moi de vous en avertir par les échantillons fuivans.... M. le Cat... en eft encore aux EPREUVES MEURTRIERES, après avoir taillé dix-huit Printems. Cette expreffion eft répétée en dix en droits de cette Piéce. Voyons maintenant fi MOINS DE VIC TIMES ONT PERI SOUS SA MAIN. Plus de la moitié de ceux qu'il tailla, PERIRENT PAR L'OPERATION. Il est démontré à toute l'Europe, que cet Académicien a TUL' beaucoup de ceux qu'il a ofe tailler.... |