Imágenes de páginas
PDF
EPUB

Liv. II. Trinité. Ce n'eft pas feulement parce que jamais ils n'en ont été accufés CH. V. par les autres fectes, mais parce qu'ils ont eux-mêmes expliqué fi clairement leur foi fur cet article, qu'il ne peut refter aucun doute que pour ce qui le concerne ils ne foient très-Orthodoxes. On feroit auffi affez embarraffé à prouver, que la répétition de ces paroles je te baptife, à chaque immerfion, fignifie autre chofe que l'action même; & fi elles ne font pas inutiles quand on fait la premiere immerfion, elles peuvent être fans péril répétées à la feconde & à la troifieme : & celui qui dit trois fois je te baptife, ne doit pas être plus fufpect de croire trois Dieux, que celui qui fait les trois immersions. Auffi cette accufation eft toute nouvelle, & jamais les Auteurs anciens n'en ont fait la moindre mention.

Act. SS.

Jun. T. 5.

Ap. p. 138.

Du Minif

tême.

Auffi les Continuateurs de Bollandus, qui ont inféré dans leur dernier volume une longue Differtation fur l'Eglife des Cophtes, juftifient cette formule, comme n'ayant rien qui la puiffe rendre fufpecte, nonobftant les objections du Pere Roderic, qui avoit été envoyé en ce pays-là en qualité de Millionnaire. Les Ethiopiens, dont les Rites font prefque les mêmes que ceux de l'Eglife Jacobite d'Alexandrie, ont auffi la même formule; quoique dans la verfion latine, qui a été faite fous Paul III, de leur Office du Baptême, & qui a depuis été inférée dans la Bibliotheque des Peres, elle ait été mife felon la forme latine.

Après avoir parlé de la forme du Baptême, il faut expliquer la doctrine tre duBap- des Grecs & des Orientaux touchant le Miniftre de ce Sacrement. Il n'y a aucune difficulté fur le Miniftre ordinaire, les Grecs & tous les Orientaux convenant que c'eft premiérement l'Evêque, enfuite le Prêtre qui le doit ordinairement adminiftrer. Mais ce n'eft pas fuivant le principe des Calvinistes, qui est, que cela appartient à ceux qui annoncent la parole de Dieu. Car comme tous les Orientaux croient que les Sacrements font efficaces par eux-mêmes, & que l'Epifcopat & le Sacerdoce font de droit divin, qu'ils croient auffi la néceffité abfolue du Baptême, ils ne peuvent pas avoir eu dans l'efprit des opinions inconnues à toute l'Antiquité, & ils prouvent affez par leur doctrine fur la néceffité abfolue de ce Sacrement, combien ils en font éloignés.

Prêtres

ordinai

Les Evê- Les Grecs plus inftruits que les Syriens, les Cophtes & les autres nations ques & les Chrétiennes, n'ont pas ignoré que les Canons anciens qui défendent aux font les autres qu'aux Evêques, aux Prêtres & aux Diacres de baptifer, fignifient Miniftres qu'ils en font les Miniftres ordinaires, mais que cette défense ne regarde pas les cas de néceffité abfolue, dans laquelle tout autre Eccléfiaftique ou Laïque, même une femme, peuvent adminiftrer ce Sacrement. Comme cette matiere a suffisamment été éclaircie par plufieurs favants hommes, pour ce qui regarde l'antiquité, fans entrer fur ce fujet dans une plus

res.

ample difcuffion, nous nous contenterons de rapporter ce qu'en á écrit Liv. II. Grégoire Protofyn celle (c). Les Miniftres propres du Baptême, générale- CH. V. ment parlant, font les Prêtres, auxquels Jefus Chrift a dit en la perfonne des Apótres, Allez, baptifez toutes les Nations: & c'eft par toute forte de raisons que l'administration de ce Sacrement regarde proprement les Prêtres, particuliérement les Evêques, comme dit Ifidore; parce que ceux qui donnent & adminiftrent la fainte Communion, qui eft le Sacrement d'union & de paix, doivent donner auffi le faint Baptême, par lequel l'homme devient capable de recevoir cette union & cette paix. Cependant depuis le commencement, les Evêques, afin de n'être pas obligés d'abandonner un devoir plus grand dont ils étoient chargés, qui étoit celui d'enseigner, ont laiffé cette fonction aux Prêtres. Que s'il ne fe trouve point de Prêtre dans un temps qui preffe, le Diacre fait cette fonction; & lorsqu'il y a du péril qu'un bomme ne meure fans Baptême, & qu'il ne fe trouve point de Diacre, elle peut être faite par toute forte d'Eccléfiaftiques; & s'il s'en trouve plufieurs, il est du bon ordre de l'Eglife qu'on préfere celui qui y a une plus grande dignité. De plus, en un semblable péril, s'il ne fe trouve aucun Eccléfiaftique pour ce miniftere, tout Laïque le peut faire, tant homme que femme. Mais une femme ne le fera pas s'il y a quelque homme préfent: que fi cet bomme ne favoit pas donner le Baptême, comme il le faut donner nécessairement pour la validité du Sacrement, la femme qui le faura pourra baptiser.

tirées de

la Confef.

Jérémie Patriarche de Conftantinople, & Gabriel de Philadelphie difent la même chose. Celui-ci dit expreffément que s'il ne se trouve pas de Preuves Prêtre, un Chrétien laique, homme ou femme peut baptifer (d). Dans la Confeflion Orthodoxe cette doctrine eft expliquée en ces termes. Le Bap- fion Ortême felon l'ordre ne peut être adminiftré par aucun autre que par un Prêtre thodoxe. légitimement ordonné; mais en cas de néceffité, une perfonne féculiere, homme ou femme, peut adminiftrer ce Sacrement, en fe fervant de la matiere con

(c) Ερώτησις. Διατὶ λέγεται ὑπὸ τοῦ ἱερέως. Αποκ. Οτι ὡς ἴδιοι καὶ καθολικοὶ ὑπηρέται τοῦ βαλλιστ μαῖος εἶναι οἱ ἱερεῖς, πρὸς τὰς ὁποίας λέγει ὁ δεσπότης χρισὸς ἐις προσωπον τῶν ἁγίων ἀποςόλων πορευθένα τις βαπλίσατε πάντα τὰ ἔθην. Καὶ μὲ καθὲ δικαιον ἡ τοιάυλη υπηρεσία εἶναι ἴδιον ἔργον τῶν ἱερέων, πρῶτον τῶν ἐπισκόπων κατὰ πᾶ λέγει ἰσίδωρος ἐπειδὴ τὰ πρόσωπα ὑπὸ δίδασι καὶ ὑπηρετᾶσι τὴν ἁγίαν κοινωνίαν, ὑπὸ εἶναι μυςήριον ἑνώσεως καὶ εἴρηνης, αὐτὰ νὰ δίδων ἀκομι, καὶ νὰ ὑπηρετῶν τὸ ἅγιον βάπλισμα, μὲ τὸ ὁποῖον γίνεται ὁ ἄνθρωπος δεκτικὸς τότης τῆς ἑνώσεως καὶ τῆς εἰρήνης. Ομως οἱ ἐπίσκοποι ἐσυνηθεισαν ἀπ' ἀρχῆς νὰ ἀφήναν τέτην τὴν ὑπηρεσίαν μόνον τῶν ἱερέων, διὰ νὰ μὴ ἀναγκάζονται, αὐτοὶ διὰ τάτην να ἀφήναν τὸ μεγαλήτερον βάρος ὑπὸ εἶχαν τῆς διδαχῆς. Πλὴν εἰς καιρὸν ἀνάγκης αδὲν εἶναι ἱερεὺς ἐγγίζει, καὶ τῇ διακόνε. Καὶ ἂν εἶναι κίνδυνος να αποθάνη ἄνθρωπος ἀβάπιςος, καὶ δὲν ευρεθεῖ, ἐγγίζει καὶ καθὲ ἄλλο ἐκκλησιαςικό. Πλὴν ἂν συνεβρεθώσι πολλοὶ, πρέπει διὰ τὴν ἐκκλησιασικὴν ἐυλαξίαν να προτιμᾶται ὁποῖος ἔχει μεγαλήτερον αξιώμα ἐκκλησιαςικὸν, μάλιςα εἰς τέτοιον κίνδυνον, ἂν δὲν λάχει ἐκκλησιαςικὸν πρόσωπον τέτην την υπηρεσίαν, μπορεῖ νὰ τὴν κάμη καθὲ ἄλλος λαϊκὸς ἄνθρωπος, τόσον ἄνδρας τόσον γυναῖκα. Πλὴν τῆς γυναικὸς ἐγγίζει νὰ βαπτίσῃ ὅταν δὲν ευρεθεῖ ἄνδρας, ἤ ἄν ἐυρεθῆ, ὅμως δὲν ἐξεύρει να βαπλίση καθώς ἐξ ἀνάγκης ζητεῖ τὸ μυςήριον, μπορεῖ νὰ τὸ βαπλίσῃ γυναῖκα ὑπὸ ἐξεύρει.

(α) Μη παρόντος ιέρεως δύναται βαπτίζειν καὶ, λαικὸς χριςιανός ἄν τε γυνη ἦ άντε ἄῤῥεν. Philad. de Bapt. Arcud. l. I. C. II.

Liv. II. venable, qui eft de beau fimple & naturelle, y ajoutant les paroles qui ont été CH. V. dites au nom du Pere & du Fils & du Saint Esprit, & faisant trois immersions (e). Il est à remarquer que le Traducteur Suedois a traduit vóμipov iɛpéɑ ordinario verbi miniftro, ce qui lui eft apparemment échappé: car rien ne ressemble moins à un Prêtre Grec qu'un Miniftre Protestant.

Ce qui On ne peut douter après des témoignages fi pofitifs que les Grecs ne peut avoir induit les reconnoiffent comme valide, le Baptême adminiftré en cas de néceffité Grecs & preffante par un Laïque & même par une femme; & fi on trouve qu'il en quel y a eu fur cela quelque variation ou quelque doute, il n'y a pas lieu de que erreur s'en étonner. Ils voyoient des Canons des anciens Conciles qui défencontraire. doient abfolument que les femmes baptifaffent: cela fuffifoit pour leur

Orientaux

Ce qu'on

ce fujet
dans les

Livres
Orient.

femme qui

mer.

Nom. Syr.

faire croire, que même en cas de néceffité, elles ne pouvoient validement donner le Baptême, & fur cette autorité quelques-uns ont fait des décifions téméraires fur la validité d'un tel Baptême. Mais on ne croit pas qu'il le trouve aucune Loi Eccléfiaftique faite par les Grecs, qui ordonne que ceux qui auront ainfi été baptifés, foient rebaptifés de même que s'ils n'avoient rien reçu.

Pour ce qui regarde les Orientaux, il y a encore plus de difficulté à trouve fur découvrir les regles qu'ils ont fuivies fur ce point de difcipline: car les Canons qu'ils ont dans leurs anciennes Collections défendant aux femmes de baptifer, ce qui s'entend, comme il a été dit, du miniftre ordinaire, Hiftoire ont donné lieu à quelques Auteurs de dire que le Baptême qui n'est pas add'une miniftré par les Prêtres étoit nul, & d'ordonner que ceux qui avoient été baptifa les ainfi baptifés, le feroient de même que s'ils ne l'avoient pas été. Cette confenfants en titution attribuée à Sévere d'Antioche, eft rapportée dans la Collection d'Abulfarage; mais elle n'en a pas pour cela plus d'autorité. Car outre MS. Syr. qu'il ne se trouve rien de femblable dans les autres Collections, l'Eglife Jacobite d'Alexandrie a un exemple dans fon Hiftoire qui détruit cette constitution. C'est dans la vie de Pierre le Martyr dix-feptieme PatriarV. Chron. che d'Alexandrie, écrite par Sévere Evêque d'Afchmonin. Il dit qu'une Orient. femme Chrétienne d'Antioche ayant deux fils voulut les faire baptifer, Elmac. 1. & que ne le pouvant à caufe de la perfécution de Diocletien, dans p. MS. Ar. laquelle fon mari avoit renié la foi, où dans laquelle, felon Elmacin qui rapporte la même Hiftoire, il avoit fouffert le martyre, elle s'embarqua aller à Alexandrie les faire baptifer par S. Pierre. Durant le voyage il s'éleva

Sever.

pour

(ε) Καὶ τὸ διατεταγμένον βάπτισμα δὲν πρέπει να γίνεται ἀπὸ ἄλλον τινὰ παρὰ ἀπὸ τὸν νόμιμον ἱερέα. Μὰ εἰς καιρὸν τινὸς ἀνάγκης ἠμπορεῖ ναε τὸ κάμη τὸ μυςήριον τότο, καὶ κοσμικὸν πρόσωπον ἀνδρὸς ἤ για ναικὸς, μεταχειριζόμενον τὴν πρέπομένην ὕλην νερὸν ἁπλῶν καὶ φυσικὸν ἐπιφέρων καὶ τὰ ῥηθέντα λόγια εἰς τὸ ὄνομα τῇ παλεὸς καὶ τῇ ὑιῶ καὶ τῇ ἁγία πνεύματος, κάμνονίας καὶ τὴν τρίτην καταδυσιν. Ed. Lipf. P. 159.

il s'éleva une furieufe tempête, & cette femme craignant de périr avec fes Liv. II. enfants qui n'étoient pas baptifés, elle fe piqua d'un couteau à la mam- Cн. V. melle droite, & du fang qui en fortoit elle fit le figne de la Croix fur eux, puis elle les baptifa dans la mer en difant: Je vous baptife, mes enfants, au nom du Pere & du Fils & du Saint Efprit. Elle arriva le Vendredi Saint à Alexandrie, & elle conduifit fes enfants à l'Archidiacre pour les présenter au Baptême que Pierre donnoit ce jour-là dans fon Eglife. D'autres avoient déja été baptifés; & lorfque ceux-ci approcherent des Fonts baptifmaux l'eau qui y étoit s'endurcit, de forte que l'Evêque ne put les baptifer, ce qui arriva par trois fois. Il en fut fort furpris, & ayant fait appeller la mere, il lui demanda d'abord quel péché elle avoit commis, puisque Dieu ne vouloit pas admettre ses enfants au Baptême. Alors elle lui conta ce qu'elle avoit fait: & Pierre lui dit qu'elle fe confolât, que Dieu avoit baptifé lui-même ses enfants, & qu'après qu'il avoit confirmé leur Baptême par un tel miracle il ne falloit pas le réitérer.

me donné

S. Athana

V. Athan.

Diff.

Il est fait mention de cette Hiftoire en plufieurs Livres des Jacobites Hiftoire d'Alexandrie, & celle du Baptême donné en jouant à quelques enfants du Baptêpar S. Athanafe que S. Alexandre jugea valide, pourroit fervir à con- à des enfirmer les conféquences qu'on en tire. Mais Severe ni les autres Hiftoriens fants par Arabes n'en font pas mention, ce qui eft un nouvel argument pour fe,ignorée prouver que la vérité de cette Histoire, qui n'eft rapportée que par Rufin, en Orient. peut raisonnablement être contestée, comme l'ont fait voir de très-favants Din D. hommes. Les Continuateurs de Bollandus ont rapporté celle de cette Bern. de femme d'Antioche fur ce qui s'en trouve dans la Chronique Orientale, Hift. Patr. où elle n'est pas expliquée fi en détail que dans l'Hiftoire Patriarchale de Alexand. Severe; mais ils l'appliquent à un abus particulier dont nous parlerons §. 184. dans la fuite, & qui n'y a aucun rapport, puisqu'il s'agit d'un prétendu Canon par lequel il femble que les Cophtes croient qu'on peut fuppléer le Baptême à un enfant qui meurt fans le recevoir, en faifant fur lui des onctions. Cet abus ne pourroit être justifié par un pareil exemple, duquel on tire feulement que fuivant la Tradition de l'Eglife Cophte d'Alexandrie, le Baptême adminiftré par une femme a été jugé valide par un de leurs plus faints Patriarches, comme en effet celui-là l'étoit felon les regles de l'Eglife.

Ce qu'on doit conclure de ces contrariétés apparentes eft, que ce qui fe trouve marqué dans les Canons & dans les Conftitutions Patriarchales, eft la regle commune de la difcipline; & que ce qui n'y est pas conforme doit être regardé comme un abus. Les Loix générales font marquées; mais les exceptions, & ce qui fe doit pratiquer dans les cas Perpétuité de la Foi. Tome V.

O..

Ce qu'on doit con

clure de

ce qui a

été dit
ci- deffus!

Liv. Il. extraordinaires, n'eft pas toujours écrit. Les Canons de l'Eglife Grecque CH. VI. & Latine défendent aux femmes de baptifer, & on ne croit pas qu'il s'en trouve d'anciens qui marquent qu'elles peuvent le faire en cas de néceffité. Cependant la difcipline de l'Eglife Latine, qui a réduit en loi ce qui s'étoit pratiqué long-temps auparavant, y a remédié: & les Grecs ont établi parmi eux cette même difcipline. Il est très-poflible que ceux qui l'ont ignorée aient quelquefois agi autrement, & encore plus que des Chrétiens Orientaux en des pays barbares aient été dans une pareille ignorance; ou que quelques Evêques, préfumant de leur capacité, aient introduit divers abus, tels que peuvent être ceux qui fe trouvent autorifés par ces Canons anonymes. Mais ces décifions & les pratiques particulieres ne peuvent être confidérées comme la doctrine & la difcipline commune de ces Eglifes.

Le Baptê

peut être

[blocks in formation]

De quelques abus dont on ne peut juftifier diverfes Communions Orientales touchant le Baptême.

U

[ocr errors]

N des principaux abus dont on ne peut juftifier la plupart des me ne Orientaux, eft la réitération du Baptême à l'égard de plufieurs hérétiréitéré, ques, quoiqu'ils ne puffent être mis au nombre de ceux que le Conparce qu'il cile de Nicée & les anciens Canons ordonnoient de baptifer, comme ne imprime caractere. l'ayant pas été. Ils ont ces mêmes Canons dans leurs Collections, & ils les citent pour établir ce qu'ils croient avec toute l'ancienne Eglife, que ce Sacrement ne peut être réitéré; & les Grecs, plus éclairés que les Chrétiens des autres Nations, établiffent comme nous, que c'est parce qu'il imprime un caractere ineffaçable, en quoi ils s'accordent avec nous, auffi-bien qu'avec toute l'Antiquité. C'eft ce que le Patriarche Jérémie, Gabriel de Philadelphie, George Coreffius, Grégoire Protofyncelle, Syrigus, & en dernier lieu le Patriarche de Jerufalem Dofithée ont expliqué fi clairement, qu'ils n'ont pas laiffé lieu aux fauffes interprétations qu'on pourroit tâcher de donner à leurs paroles.

Cette doctrine des

On fait bien que les Proteftants, particuliérement les Calviniftes, ne Grecs eft peuvent accorder cette doctrine avec l'idée qu'ils ont des Sacrements. contraire Les Grecs affurent qu'ils produifent efficacement la Grace, ex opere opeà celle des rato, comme on parle dans l'Ecole. Les Proteftants ne les regardant pas Proteft. comme caufes de la Grace, mais comme des fceaux qui excitent la foi, de laquelle ils font dépendre tout l'effet des Sacrements, ne peuvent pas

« AnteriorContinuar »