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remment le P. du Bernat eft, que le Confeffeur prononce fur le pénitent Liv. IV. une priere prefque femblable à celle qui fe dit au commencement de la Li- CH. IV. turgie Cophte, & qui eft aussi dans l'Ethiopienne. Elle est en effet appellée l'Oraifon de l'Abfolution, & c'est celle que les Maronites, Auteurs de la Traduction des Meffes Egyptiennes imprimée à Augsbourg, ont mal ap- Miff. Bafil. pellée Glorificatio filii: il faut traduire Abfolutio ad filium, parce que la priere eft adreffée à Jefus Chrift. C'est une espece d'Abfolution générale, & il eft marqué dans les Rituels qu'elle doit être dite par un Archimandrite ou Archiprêtre, ou par quelque Evêque, s'il s'en trouve de présents, & même par le plus ancien. Les oraisons qui se disent pour l'Absolution folemnelle des pénitents, & pour celle qui fe donne en particulier, font prefque les mêmes: & comme les Orientaux n'ont aucune connoiffance des questions qui ont été mues fur ce fujet parmi les Théologiens Scholaftiques, ils croient de bonne foi que ces formes, quoique déprécatoires, ont leur entier effet pour la rémiffion des péchés : & il paroît auffi que les Auteurs de la Differtation font de cette opinion. Mais l'exemple qu'ils alleguent de la forme du Baptême ne convient pas; puifqu'il eft certain que les Grecs n'ont jamais dit Baptifetur, &c. mais Baptifatur, au préfent, ainfi que font tous les Orientaux, fi on excepte les Cophtes, qui difent, Ego te Baptifo. C'est ce qu'on peut reconnoître par l'ouverture feule de l'Euchologe; & le P. Goar, auffi - bien que beaucoup d'autres, ont remarqué il y a tant d'années cette erreur de fait, qu'on ne devroit plus s'y tromper. Il eft inutile de dire que l'une & l'autre ont été approuvées au Concile de Florence, puifque dans tout le cours des féances, il n'y eut aucune difpute fur ce fujet; & que fi dans le Décret pour les Arméniens, dont les Grecs, même ceux qui perfifterent dans l'Union, n'eurent aucune connoiffance, puifqu'il ne fut fait qu'après leur départ, on trouve les deux formules, cela vient de quelques copiftes ou de correcteurs téméraires, qui étant accoutumés à lire dans les livres des Scholaftiques que les Grecs baptifoient en difant, Baptifetur, &c. mirent cette leçon en marge, quoique dans le texte il y ait, Baptifatur.

Voilà ce qu'il étoit néceffaire de remarquer fur l'article de cette Differtation des Continuateurs de Bollandus qui concerne la Pénitence, & dans laquelle il y a plufieurs recherches curieufes & plus amples qu'on n'en avoit encore donné fur cette matiere. Mais comme elle eft de foimême très obfcure, & qu'elle ne peut être éclaircie que par les livres du reproorientaux, qui n'avoient pas été confultés par ceux qui ont fourni les che fait mémoires, il ne faut pas s'étonner qu'ils aient été défectueux.

Examen

aux Grecs qu'ils né

Il ne paroît pas néceffaire de faire un examen particulier de ce qu'Ar- gligent la cudius a écrit fur la Pénitence: & ce n'eft pas fans raifon qu'il dit que fion.

Confef

p. 31.

P. 348.

Liv. IV. les Eccléfiaftiques Grecs négligent trop la Confeffion, dans la crainte d'être CH. IV. dépofés, ou au moins privés de toutes les fonctions de leur miniftere. Cela ne peut être regardé que comme un très-grand abus; d'autant plus que les regles fubfiftent, & qu'elles n'ont jamais été révoquées, quoiqu'elles foient très - mal exécutées. Car on ne trouve guere d'exemples de cette févérité canonique dont les Grecs fe vantent, jufqu'à reprocher aux Latins, comme a fait Siméon de Theffalonique, que leurs Eccléfiaftiques commettent impunément toute forte de péchés. Ce n'eft pas, dit-il, que quelques-uns des nôtres ne tombent dans des péchés de la chair; car nous favons que quelques-uns y tombent, & nous les corrigeons par la pénitence. Mais parmi les Latins, la débauche eft presque fans aucun reproche ni correction ; de forte même que cela n'empêche pas d'être promu aux Ordres facrés, ni d'en faire les fonctions. Il n'explique pas en quoi confiftoit cette pénitence des Eccléfiaftiques; mais il n'eft pas difficile de comprendre qu'elle doit être entendue selon les regles de l'Eglife Grecque affez connues d'ailleurs ; Quæft. 50. d'autant plus que dans les réponses à plufieurs queftions eccléfiaftiques, il marque que celui qui est tombé dans quelque péché confidérable après fon Baptême, ne peut être ordonné ni rétabli dans aucun des Ordres Eccléfiaftiques. On ne trouve pas que les Grecs foient entrés dans le tempérament des Syriens Jacobites, tel qu'il a été prefcrit par Barfalibi; ainfi la difcipline fubfifte entiérement à l'égard des premiers, & ils font inexcufables de ne l'observer pas. Les Melchites ou Grecs du Patriarchat d'Alexandrie suivent entiérement la difcipline de l'Eglife de Conftantinople, & ils n'ont rien de particulier. Les Cophtes, quoiqu'ils foient entiérement féparés de Communion avec les Grecs, n'ont pas cependant d'autres regles que celles qui ont été communes à toute l'Eglife d'Orient avant qu'elle fût divifée par le schisme ou par les héréfies, & ces regles font celles que nous avons expliquées. C'est d'elles qu'on doit tirer la doctrine & la difcipline des Orientaux; non pas des abus qui peuvent fe rencontrer dans la pratique, quand ils feroient autorisés par une longue coutume, qui ne prefcrit pas contre les Loix Eccléfiaftiques, fur tout lorfqu'elles ont été confirmées par un long ufage. Nous avons tâché de ne rien avancer touchant la difcipline orientale qui ne fût fondé sur ces regles; & elles fervent à faire reconnoître les abus, au lieu que ceux qui ont voulu juger de la doctrine & de la discipline des Chrétiens Orientaux par ce qui étoit pratiqué ou toléré, comme ont fait la plupart des Voyageurs, n'en ont donné qu'une idée fauffe ou très - imparfaite.

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CHAPITRE

Liv. IV.

CH. V.

CHA P. IT REV.

Des difpofitions intérieures que les Grecs & les Orientaux prefcrivent pour recevoir avec fruit le Sacrement de Pénitence.

IL

cun fenti

ment par

fur cet ar

ticle.

L n'est pas nécessaire de marquer en détail les fentiments de l'ancienne Les Grees Eglife Grecque fur cet article, puifqu'ils ont été fuffifamment expliqués n'ont aupar un grand nombre d'excellents Traités. La feule difcipline qui s'obfervoit à l'égard des pécheurs, & les exercices longs & laborieux de la Pé- ticulier nitence, font affez connoître que l'absolution n'étoit accordée qu'après de grandes épreuves, qui fuppofoient néceffairement une vive douleur pour les péchés commis, un ferme propos de ne les plus commettre, & une véritable componction produite par le fentiment de la grandeur & de la bonté de Dieu offenfé, & par un retour fincere vers notre Créateur & notre Pere. Les exhortations des faints Evêques pour les pénitents, & un grand nombre d'inftructions falutaires qui nous reftent de tous les fiecles de l'Eglife, ne font fondées que fur ces grands principes; & quoique la difcipline ait reçu un changement confidérable, la doctrine n'a jamais varié. Dans le moyen âge, les Grecs n'ont fait entrer dans leur Théologie fur la Pénitence aucune des queftions qui ont été introduites dans l'Occident vers le douzieme fiecle. Depuis qu'ils ont connu la méthode de nos Théologiens, & les termes de nos Ecoles, ils ont confervé ce qu'il y avoit d'effentiel dans la doctrine fur la Pénitence comme Sacrement; mais à l'égard des difpofitions néceffaires pour le recevoir utilement, ils n'en ont point parlé comme d'une matiere qui fût fujette à contestation.

Peres.

Ils ont expliqué la néceffité de la repentance pour ceux qui s'appro- Ils ont fuivi fimplechoient du Sacrement, & ils n'ont jamais pensé à examiner quelles bornes ment la on devoit donner à la douleur d'avoir offenfé Dieu; fe contentant de dire doctrine qu'elle ne pouvoit jamais être trop grande, puifqu'elle ne pouvoit être des Saints proportionnée à la griéveté infinie du péché. Enfin comme ils ont établi, selon la doctrine des Saints Peres, que la véritable converfion confistoit dans un fincere retour à Dieu, duquel l'homme s'étoit éloigné par le péché, c'est à quoi ils ont particuliérement exhorté les pénitents; leur remontrant qu'il falloit imiter la femme péchereffe, qui obtint par la grandeur de fon amour la rémiffion de fes péchés. On ne trouve pas que lorsque leurs Théologiens ont parlé de la douleur requise dans le pénitent, ils Perpétuité de la Foi. Tome V. Kk

Can. 5.

LIV. IV. aient parlé autrement que les anciens Peres: mais fuivant leur doctrine, ils CH. V. fe font fervis de la crainte falutaire des peines éternelles pour exciter à la pénitence; en quoi ils fe font éloignés, ainfi qu'en toute autre chofe, de Con. Trid. l'opinion des Proteftants, qui ont condamné cette crainte, comme n'étant Seff. 14. propre qu'à troubler les confciences, & à rendre l'homme hypocrite & C. 4. & plus grand pécheur. Mais il eft difficile de trouver aucun Auteur approuvé dans l'Eglife Grecque, qui ait enfeigné que cette crainte feule fuffifoit avec le Sacrement, ni qui connût ce que quelques modernes ont appellé Attrition; c'est-à-dire, une crainte purement fervile & dénuée de tout amour de Dieu. Ils n'ont pas même de nom qui réponde à cette idée ; de forte que les Théologiens Grecs de ces derniers temps, parlant des dif pofitions intérieures du pénitent, difent que la premiere & la principale eft συντριβὴ τῆς καρδίας, la contrition du cœur.

Ils enfei

gnent la

nécellité de la Con

trition.

Témoignage de Nicépho

lius,

Il feroit aifé de rapporter un grand nombre de paffages, & même des difcours entiers tirés des Adaxai ou Catéchefes du Diacre Alexis Rharturus, très-eftimées parmi les Grecs, en forte qu'ils en ont fait faire plufieurs impreffions, de Damafcene Studite & de divers autres, outre les inftructions qui fe trouvent fur cette matiere dans les Horologes, où il y a plusieurs oraifons pour se préparer à la Confeffion. Mais nous nous contenterons de rapporter ce qu'en a écrit Nicephore Pafchalius Religieux Grec, difciple de Théophane Métropolitain de Philadelphie, dans un Traité imprimé à Venife en grec vulgaire en 1622. Il a pour titre, Manuel méthodique, très-utile & néceffaire, touchant le Sacrement de la Pénitence & la Confeffion, pour ceux qui veulent se confesser réguliérement & exactement (a).

Après avoir expliqué dans le commencement de cet ouvrage ce que c'eft que la Pénitence confidérée comme Sacrement, & en avoir parlé conforre Pafcha- mément à la doctrine des autres Théologiens Grecs, il en explique les parties, & le titre du Chapitre eft, de la premiere partie de la Pénitence, qui eft la contrition du cœur. Il dit enfuite: La contrition du cœur eft une tristesse de l'ame, & un renoncement au péché, par lequel Dieu, qu'on doit aimer par deffus toutes chofes, a été offenfé, avec un ferme propos de changer de vie, & de ne plus pécher à l'avenir. De - là on conclut qu'il ne fuffit pas à l'homme pour recouvrer la grace d'abandonner feulement le péché, ou de travailler Simplement à changer de vie; mais que l'un & l'autre lui font également néceffaires : c'est-à-dire, qu'il faut qu'il ait de la douleur & de la haine de fa vie paffée; & qu'en même temps il ait une ferme résolution de ne plus pécher. Il n'eft pas néanmoins nécessaire que cette douleur foit Senfible (quoique lorfqu'elle eft fenfible elle foit bonne & d'un grand fecours quand

(α) Εγχειρίδιον μεθοδικὸν ὠφελιμὲν κατὰ πολλὰ καὶ ἀναγκαῖον περὶ τοῦ μυςηρία τῆς μετανοίας, καὶ ἐξετάσεως τῆς συνειδήσεως ἐκείνων ὁπᾶ ἐπιθυμᾶσι νὰ ἐξομολογηθῶν ὀρθὰ καὶ πισά.

on la peut avoir) mais il fuffit qu'elle foit dans la volonté, qui lui faffe regar- Liv. IV. der le péché comme fon mal, & l'avoir en horreur, fans y retomber. Il faut CH. V. aussi que cette douleur foit beaucoup plus grande que toute autre douleur; parce que comme Dieu étant le fouverain bien doit être fouverainement aimé, & que l'amour que nous lui devons doit être au deffus de toutes chofes : le péché par lequel Dieu est offense, est le fouverain mal, & par conféquent il doit étre baï fouverainement, c'est-à-dire, abfolument, & par deffus tous les autres maux; en forte que pour aucune chofe du monde, quand il s'agiroit de fauver fa vie, il n'eft pas permis de pécher. C'eft pourquoi le Seigneur dit : celui qui aime fon pere ou fa mere plus que moi, n'est pas digne de moi. Et ailleurs celui qui voudra fauver fon ame, la perdra; de forte qu'il faut plutôt tout fouffrir que d'irriter derechef la colere de Dieu, en retombant dans les memes péchés, ou en commettant d'autres (b). Il prouve enfuite, qu'après cela, il faut que le pénitent confeffe exactement fes péchés au Prêtre, fans omettre les moindres circonftances, & qu'il accompliffe le Canon qui lui fera prefcrit, c'eft-à-dire la pénitence qui lui fera impofee, & qu'ainfi il obtiendra la rémillion de fes péchés.

Ce Théologien Grec ne dit rien qui ne foit conforme aux fentiments Témoi communs de fon Eglife, comme il paroît par la Confeffion Orthodoxe, gnage de la Confef où, dans l'explication des conditions néceffaires pour la Pénitence, on fion Ortrouve ces paroles. En troifieme lieu, il eft néceffaire que le pénitent ait la thodoxe. contrition du cœur, & de la douleur de fes péchés par lesquels il a excité la colere de Dieu, ou offenfé fon prochain. C'eft de cette contrition que dit David : que Dieu ne rejettera pas un coeur contrit & humilié (c).

αν

(6) Περὶ τοῦ πρώτες μέρες τῆς μετανοίας ὁπᾶ εἶναι ἡ συντριβὴ τῆς καρδίας. p. 30. & fuiv. Η συντριβὴ τῆς καρδίας εἶναι μία λύπη τῆς ψυχῆς καὶ μία απάρνησις τῆς ἁμαρτίας, ὁπᾶ ἔχινεν εἰς βλάβην τοῦ θεῖ, ὁπᾶ πρέπει νὰ ἀγαπᾶται ἀπάνω ἀπὸ ὅλα τὰ πράγματα, μὲ ςαθηρὰν γνώμην νὰ ἀλά. ξη ζωὴν, καὶ νὰ μὴν ἁμαρτέψη πλέον εἰς τὸν ἐρχόμενον καιρόν. Ωςε ὁπᾶ συνάγεται ἀπεδῶ πῶς δὲν σώνει εἰς τὸν ἄνθρωπον διὰ νὰ ἀποκτίση τὴν χάριν μόνον νὰ ἄφισῃ τὴν ἁμαρτίαν, ἤ μόνον νὰ μελετήσῃ, νὰ ἀλάξῃ ζωήν. Αμὴ εἶναι ἀνάγκη νάχῃ καὶ τὸ ἕνα, καὶ τὸ ἄλλο ἀντάμα. Ηγεν νὰ λυπᾶται, καὶ νὰ μισήση τὸν απερασμενήν ζωήν, καὶ ἀντάμα νάχῃ ςαθηρὰν ἀπόφασιν, νὰ μὴν ἁμαρτήσῃ πλέον. Καὶ ἡ τοιάυτη λύπη καὶ πόνος, δὲν εἶναι ἀναγκαῖον νάναι αἰσθητικὸς μόνον, ( ἄν καλὰ καὶ ἀκόμι ἐτῶτος ὁ πόνος, νάτον αἰσθητικός, εἶναι καλός, καὶ βοηθᾶ ὁπόταν ἠμπορῶμεν νὰ τὸν ἔχομεν) ἀμὴ νάναι εἰς τὴν θέλησιν, ἀρκεῖ τῆς ὁπόιας νὰ τὶς κακοφαίνεται, καὶ νὰ συγχαίνεται τὴν ἁμαρτίαν ὁπᾶ ἔκαμεν, καὶ νὰ μὴν θέλει πλέον νὰ τὴν μετακάμη. Πρέπει ακόμι ἐτῶτος ὁ πόνος καὶ μετανόησις νάναι μεγαλώτατος ἀπάνω ἀπὸ πᾶσαν ἄλλον στόνον καὶ λύπην, διὰ τι καθὼς ὁ θεὸς διὰ νάναι τὸ ἄκρον ἀγαθὸν πρέπει νὰ ἀγαπᾶται ἀκρῶς, καὶ ἡ ἀγάπη τοῦ πρέπει νάναι ὑπεράνω καθαλογὶς ἄλλο πράγμα. Ετζη ἡ ἁμαρτία διὰ μέσα τῆς ὁποίας βλάπτει τὸν θεὸν, εἶναι ἄκρον κακὸν, καὶ διὰ τῦτο πρέπει, ἄκρως, ἤγεν ὅλως διόλα ἀπάνω απ' ἄλλα τὰ κακὰ νάναι μιση μένη, καὶ ἐχθραιμένη, εἰς τρόπον ὁπῦ διὰ κανένα πρᾶγμα τοῦ κόσμε, μηδὲ διὰ νὰ φυλάξη ὁ ἄνθρωπος τὴν ἰδίαν τοῦ ζωὴν τοῦ εἶναι δεδομένον νὰ ἁμαρτέψη διὰ τι λέγει ὁ κύριος ὁ ἀγαπῶν, &c. Εἰς τόσον ὁπε χρεωσεῖ ὁ ἄνθρωπος νὰ πάθη καθὲ πρᾶγμα παρὰ πάλιν νὰ ξαναπικράνει τὸν θεον κάμνοντας πάλιν τὴν αὐτὴν, ἤ καὶ ἄλλην ἁμαρτίαν. p. 31. 32.

(c) Τρίτον εἶναι ἀναγκαῖον νὰ ἔχῃ συντριβὴν καρδίας ὁ μετανοῶν καὶ λύπην διὰ τὰ ἁμαρτήματά τε, μετὰ ὁποῖα ἐπαρόξυνε τὸν θεὸν, ἤ ἔβλαψε τὸν πλήσιον. Διὰ τὴν ὁποῖαν συντριβὴν, λέγει ὁ Δαβίδ, καρδίαν συντετριμμένην καὶ τεταπεινωμένην ὁ θεὸς ἐκ ἐξαδενώσει. Conf. Orthod. Quafi. 113.

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