R E CU EI L DE PIÉCES EN PROSE ET EN VERS, LUES DANS LES ASSEMBLÉES PUBLIQUES DE L'ACADEMIE ROYALE DES BELLES-LETTRES DE LA ROCHELLE. D É DIÉ A SON ALTESSE SÉRÉNISSIME MONSEIGNEUR LE PRINCE DE CONTI, PROTECTEUR DE LADITE ACADÉMIE. A PARIS, , CHEZ THIBOUST, IMPRIMEUR DU ROI, & de l'ACADEMIE ROYALE DE LA ROCHELLE, Place de Cambray. M. DCC. X LV I I. A SON ALTESSE SE'R E'NISSIME MONSEIGNEUR LE PRINCE DE CONTI, PROTECTEUR DE L'ACADÉMIE ROYALE DES BELLES-LETTRES DE LA ROCHELLE. C'est moins l'appréhension des Jugemens du Public, qui nous a fait différer fi long-tems de nous produire au grand jour, que la crainte de ne pas foutenir assez dignement l'éclat de l'Adoption auguste dont vous nous honorem. Mais le même motif qui nous a jusqu'ici retenus, MONSEIGNEUR, nous force de paroître enfin aujourd'hui. Nous avons à justifier aux yeux de toutes les Académies , l'ambition qui nous fit rechèr |