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2.L'Analyfe des Cornes du Lima- F. Pou çon des Jardins, avec la raison méca- PART. nique de leur mouvement. Journal du 30. Novembre 1693.

3. L'Analyfe des vaiffeaux prolifiques du Limaçon de jardin. Journ. du 1. Fev. 1694.

4. La progreffion du Eimaçon aquatique, dont la coquille est tournée est fpirale conique. Journal du 22. Mars 1694.

5. Le faut du Vermiffeau qui s'engendre fur le fromage. Journal du 8: Août 1695

6. Hiftoire Anatomique du Scarabe, ou de la Cantharide aquatique. Journ. du 2. Juillet 1696.

7. Hiftoire Anatomique de la Sang fue. Journal du vingt-deux Juillet 1697.

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8. Defcription d'un Infecte aquatique qui paroît argenté lorf qu'on le plonge dans l'eau, l'ayant auparavant expofé quelque tems à l'air. Journ. du 2. Juin 1698.

9. Remarques fur une playe faite au ventre par un coup de corne. Journ. du 8. Juillet 1709.

Les Memoires de l'Academie des

#. Pou

PART.

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Sciences renferment auffi plufieurs
Differtations curieufes.

1. Obfervation fur les Infectes Hermaphrodites. M. de Fontenelle n'a donné que l'extrait de cette Obfervation dans fon Hiftoire de l'Acade mie de 1699:

2. Etranges effets du Scorbut arrivez à Paris en 1699. Année 1699. Ce Memoire eft plein de circonf tances fort particulieres.

3. Hiftoire du Formica-Leo. Année 1704.

4. Des Ecumes Printanieres. Année 1705.

5. Remarques fur les Coquillages à deux coquilles, & premierement fur les Moules. Année 1706.

V. fon Eloge par M. de Fonteneile, Hift. de l'Acad. 1709.& Mems de Trevoux. Janvier 1710%

CLAUDE DE FERRIERE.

LAUDE de Ferriere naquit CL. DÉ

Cà Paris le 6. Fevrier 1639. Son FER RIE

pere intereffé dans des Sous-Fer- RE.
mes, n'avoit point affez de con-
noiffance des Belles Lettres pour lui
en inspirer le goût; mais le fils y
fuppléa par lui-même, lorfqu'à l'â-
ge de dix-fept à dix-huit ans, après
être forti de Philofophie, fes
pro-
pres reflexions lui firent fentir non-
feulement le peu de progrès qu'il
avoit fait dans les fciences, mais
auffi la neceffité de reparer la perte
du tems qu'il avoit paru employer
à leur étude.

Il y travailloit avee fuccès lorf que fa famille eut le malheur de partager la difgrace d'une perfonne qui l'honoroit de fa protection. Dans ces circonftances il regarda comme une reffource pour lui ce qu'il n'avoit étudié que dans des vûës indéterminées ; il prit des degrez dans la Faculté des Droits de Paris, & même celui de Docteur,

CL. DE avec deffein de fuivre cette pro FERRIE- feffion.

- RE.

Mais avant le rétabliffement de P'étude duDroit Civil en la Faculté de Paris, qui n'arriva qu'en 1679. rien n'étoit plus fterile que la profeffion d'enfeigner la Jurifprudence; ce fut ce qui engagea Claude de Ferriere à porter fes vûës du côté du Barreau. L'obftacle qu'il y rencontra d'abord, fut celui qui réfultoit de l'état de fa fortune. L'experience lui fit connoître l'impoffibilité de donner à fon étude particuliere le tems que la qualité d'Avocat exige avant que d'en laiffer recueillir les fruits. Il entreprit de faire en même tems les fonctions d'Avocat, & celles de Docteur en Droit: projet trop étendu, pour en pouvoir efperer la réuffite.

Il a été marié deux fois. Sa premiere femme, qu'il époufa en 1666. en moins de quatorze ans, le fit pere de quatorze enfans, & mourut peu de tems après fes dernieres couches en 1684. Il fe remaria peu. de tems après avec une veuve avansée en âge, dont il n'a point eu

d'enfans. De ceux du premier lit, CL.DE quatre feulement lui ont furvêcu. FERRIELe motif de la feconde alliance RE qu'il contracta avoit été l'efperance d'une fituation plus aifée ; à quoi il ne parvint point, à cause d'un procès qui à la verité fut jugé en sa faveur, mais dont la pourfuite occafionna des cmprunts ruineux. L'évènement fut qu'en moins de fix ans il fe trouva chargé de cette feconde femme, & dépouillé de la joüiffance des biens, qui avoient été le premier mobile de fon engagement avec elle.

Tout le monde fçait les inconveniens de la qualité & du métier d'Auteur, lorfqu'ils ne font fecondez d'aucune autre reffource. M. de Ferriere ne pouvoit les ignorer, & néanmoins il s'y livra. La plus grande partie du profit de les Ouvrages fut pour les Libraires; à peine y trouvoit-il dequoi fe dédommager du tems qu'il facrifioit à leur compofition, quoiqu'on ne puiffe pas l'accufer d'avoir toujours outré ce facrifice.

Quelquefois la fortune a pary

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