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ceptis, p. 54. Cette Differtation tend MARTIN a prouver que ceux qui ont les reve- SCHOOC nus des Canonicats d'Utrecht peu- KIUS. vent prendre le titre de Chanoines.

Citra collufionum cum Papatu, reformatus aliquis defignare poteft templum fecundùm nomen quod in dedicatione accepit. p. 64. Il s'y propose de faire voir que les Reformez ne doivent point fe faire un fcrupule de donner à leurs Temples le nom des Saints que les Catholiques leurs ont donnez, lorfqu'ils les poffedoient.

Num Minifter verbi, in eo fummam fuam gloriationem hoc tempore collocare debeat, quod fit annuntiator Legis? p. 69.

An Cives Heterodoxi, cateroquin politice bonefti, licitè recipiantur in eadem Collegia, privilegiis fuis gaudentia, cum illis qui reformatam prof tentur Religionem & agnofcuntur Membra Ecclefia. p. 8o. Il décide par l'affirmative. On voit par là & par plufieurs autres de fes Differtations, qu'il n'étoit pas un Protef tant bien rigide.

An illud quod ex bonis Pfeudo-facris

MARTIN fupereffe videtur, impendendum fit SCHOOC-converfioni Gentilium? p. 89. Cette KIUS. Differtation tend à refuter ce que Voetius avoit dit dans un de fes Ouvrages que les Miniftres ne pouvoient travailler avec fruit à la converfion des infideles dans les Indes, parce qu'ils n'étoient pas affez à leur aife, & qu'ils n'avoient pas le maniement des biens Ecclefiaftiques.

Quando incipiat fanctificatio diei Dominici à quibus operibus fit abftinendum? Item an liceat illo die vacare honeftis recreationibus, fpeciatim etiam intereffe convivio? p. 98. Schoockius ne défaprouve point les récréations honnêtes qu'on peut prendre les Dimanches.

An die Dominico omnes caupona elaudi debeant? p. 123. Son fentiment eft que les cabarets devroient être fermez les Dimanches, mais comme il trouve que c'est une chose impoffible, il établit des regles pour empêcher le mal qui s'y peut com

mettre.

An dies Fefti omnes Speciatim quinque folemnes, debeant abrogari,

nec fas fit iis Cœnam Dominicam ad- MARTIN miniftrare? p. 132. Il eft pour la né- SCHOOCgative.

De ritu in precibus. p. 164.

Non eft infurgendum in Ecclefias orthodoxas, fi alio, quam Presbyterali, regimine gaudeant. p. 168.

Quinam fint Afiarcha apud Lucam Actor. XIX. v. 31. p. 183.

De Excelfis. p. 190.

De Encaniis. p. 202.

An liceat Martinalibus anferem comedere? p. 205. L'Auteur décide par` l'affirmative.

De Jure Patronatus. p. 208.

An Miniftri Ecclefia, falvo munere fuo, vacare queant aut exercitio artis Mechanica, aut Agriculture, aut etiam Medicina? p. 267. Schoockius eft pour l'affirmative.

An Paftor Ecclefia poffit intereffe conviviis? p. 273. Il eft encore pour l'affirmative.

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De Poculis votivis, vulgò fanteis dictis. p. 284. Schoockius prouve ici contre quelques Proteftans qu'il est permis de boire à la fanté des au

tres.

Quomodo verè fidelis circa licita,

KIUS.

MARTIN quibus aliquod peccatum fæpè adjungi SCHOOC-folet, fe gerere debeat? p. 307. KIUS. De Choreis &Tripudiis. p. 317. L'Auteur ne défaprouve point les danfes, pourvû qu'elles foient renfermées dans les bornes de l'honnêteté.

De modo alendi comam & barbam, fimul de fucis. p. 331.

De veftibus & luxu circa illas. p. 370.

De denudatione colli partiumque vicinarum. p. 380. Schoockius n'eft pas fort rigide fur l'article dont il s'agit ici; il veut qu'on fuive la coutume des lieux où l'on vit.

De pæna fimplicis furti. p. 402. Il fait voir dans cette Differtation que le fimple vol peut être justement puni de mort.

De Ufura Trapezetica. p. 430. L'Auteur foûtient ici l'innocence de l'ufure,pourvû cependant qu'elle foit moderée & qu'elle n'aille pas à la ruine des autres.

De comicis & tragicis fpectaculis. p. 498. Schoockius ne condamne point les fpectacles, lorfqu'ils font conformes aux regles qu'il établit.

De

De Mufica organica in Templis. p. MARTIN 515. Il ne défaprouve point l'ufage SCHOOCdés Orgues dans l'Eglife.

De reformatione quafi intenfiva. P. 539. Cette Differtation eft contre Reyneffius, qui en avoit publiée une fous ce titre : De reformatione intenfive adaugenda. Il y fait voir que les abus que ces prétendus Reformateurs veulent retrancher, ne le font que dans leur imagination. An homini Jus naturale dictet, facrificandum effe? p. 559. Il foûtient la negative.

Efus carnium quando à Deo fuerit conceffus? p. 567. Il prétend que Dieu n'a permis qu'après le déluge de fe nourrir de la chair des animaux.

Il n'eft pas inutile de remarquer ici qu'il a paru en Hollande un Livre intitulé: Martinii Themidis Exercitationes Mifcellanea facra & profane. Amftelodami 1688. in - 4o°. qui n'eft autre que celui dont je viens de parler. Le Libraire, qui avoit dans fon magafin plufieurs exemplaires de l'Ouvrage de Schoockius, qu'il ne pouvoit vendre, Tome XII. К к

KIUS.

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