teau (1), Audran (2), Rabon, Maffon, de Froidemontagne & Rabon fils (15 avril 1730); Hallier, Toutain, Anguier (3) (3 juin); Rouffelet, graveur, Licherie (4), Le Mairę, Buyfter (5)(1 juillet); Lefpagnandelle, Bonnemer, Blanchet, Lehongre (6) (5 août); Tortebat, Van der Meulen, Yvart, Silvestre, Paul Mignard, Ch. Beaubrun (7), Viviani & Rouffelet (2 décembre); Nameur, Rousseau, Desjardins (3 mars 1731); Carrey, Le Comte, Corneille le jeune, Teftelin le jeune, de Sève le jeune, Michelin, Chéron & Bourguignon (5 mai); Gilbert

(1) Les Mémoires ont donné une note rédigée par Lépicié fur des documens communiqués par la famille, I, 404.

(2) On a une notice de Guillet fur Claude Audran (3 juin 1690), II, 11.

(3) Les archives de l'École des Beaux-Arts poffèdent fur Michel Anguier toute une liaffe de documens dont les éditeurs des Mémoires inédits ont extrait une notice de Guillet (6 mai 1690) & une autre de Caylus-à laquelle fe trouve jointe la biographie de Thomas Regnaudin (3 mai 1749), I, 435 & 451.

(4) Par Guillet (5 juillet 1692), II, 61.

(5) Par le même (7 octobre 1690), I, 280.

(6) Par le même (fans date), I, 363.

(7) Il existe un mémoire de Guillet fur Henri & Charles Beaubrun (3 février 1691), I, 137.

de Sève, Tiger, Monnoyer, Lambert & Buiret (2 juin); Magnier (1), Maffon, Tubi, Gafcard, Paillet & Ph. Vignon (2) (7 juillet). A partir de cette date, ces mentions fi nombreuses fe font plus rares; le 1er février 1732, Dubois lit une vie de Mignard, toujours compofée fur les mémoires de l'Académie (3); le 31 janvier 1733, il exprime au statuaire Thierry la gratitude de la compagnie pour un don de 2000 livres, « générosité dont il n'y avoit point encore eu d'exemple »; le 6 mars 1734, il foumettoit à fes collègues une vie de Wleughels père dont il leur donnoit le 3 avril fuivant une feconde lecture, afin de faire approuver les changemens qu'il y avoit introduits fur leur prière (4); le 4 décembre enfin, il relifoit la notice fur Desjardins (5)

(1) Par Guillet (fans date), I, 415.

(2) Voyez la Vie de fon père par le même, I, 269.

(3) Les Mémoires inédits donnent celle qu'avoit rédigée Lépicié, II, 86.

(4) La notice de Dubois existe à l'École des BeauxArts, mais les éditeurs des Mémoires inédits ont préféré donner la lettre de N. Wleughels d'où elle étoit tirée.

(5) Les Mémoires inédits renferment un travail de Guillet fur Martin van den Bogaert, dit Desjardins (fans

qu'il avoit lue le 3 mars 1731; mais dans les dix-huit mois qui lui reftoient à vivre, il s'en tint aux devoirs de fa charge de fecrétaire. Piganiol de La Force, ou, plus exactement, La Font de Saint-Yenne, n'exagéroit donc rien en déclarant que Dubois avoit « tout l'efprit & tous les talens néceffaires pour remplir dignement fes deux emplois » (1); & s'il lui advint de refuser à l'abbé Guilbert la communication des papiers confiés à sa garde (2), ce ne fut pas là une défaite plus ou moins courtoife; il eut certainement le projet d'écrire une hiftoire de l'Académie que les continuateurs de Moreri nous donnent même comme inédite, mais qui n'étoit point fans doute en état de paroître au moment de fa

mort.

L'ardeur que Dubois apportoit dans l'exer

date); c'eft peut-être celui que lut Dubois deux fois & qu'il auroit rédigé à nouveau.

(1) Defcription de Paris, 1765, tome I, p. 261.

(2) ↔ J'ai substitué, dit celui-ci, les vies abrégées des peintres & architectes autant que j'ai pu les découvrir dans les vraies fources, ayant été obligé d'en omettre quelques-unes, parce que les peintres de l'Académie de Paris, qui font travailler à un nouveau recueil de ces vies, refu

cice de fes fonctions ne l'avoit pas empêché de publier, deux ans après qu'il en avoit été invefti, une Defcription des tableaux du PalaisRoyal avec la vie des peintres à la tête de leurs ouvrages, dédiée à Monfeigneur le duc d'Orléans, premier prince du sang (1). Cette Description commencée par ordre du Régent, disoit Dubois en l'offrant au prince qui devoit bientôt aller s'enfermer à l'abbaye Sainte-Geneviève, eft, au jugement des continuateurs de Moreri, "peu eftimée des connoiffeurs ». Si la partie biographique & critique en eft, comme on peut le croire, fingulièrement arriérée, les dimenfions, les provenances & la matière même de chaque tableau (toile, bois ou cuivre) rendront toujours utile cette Def cription, puifque la galerie d'Orléans eft aujourd'hui difféminée en Angleterre & ailleurs (2). L'année même de fa mort, Dubois

fent toutes communications de leurs mémoires. » (Description des château, bourg & forêt de Fontainebleau. Paris, 1731, 2 vol. in-12, tome I, p. 9.)

(1) A Paris, rue Saint-Séverin, chez Houry, feul imprimeur & libraire de Monfeigneur le duc d'Orléans, 1725, in-12, XIV-504 pages.

(2) Aucune collection peut-être n'a été l'objet d'autant

donna une feconde édition, qui comporte 512 pages & fe diftingue de la première par l'addition de quatre toiles provenant de Reims une Defcente de croix de Federigo Zucchero, Noli me tangere du Tintoret, une Nativité du Corrège & un Lavement des pieds de Girolamo Muzziano, qui reprirent plus tard leur place primitive. Au moment même où fon travail paroiffoit pour la première fois, la fucceffion du Régent faifoit circuler un petit

de travaux que la galerie d'Orléans &, si dispersée qu'elle foit aujourd'hui, il eft poffible de la reconftituer par la pensée à l'aide de tout ce qui a été publié fur fon compte. Sans parler des trois volumes in-folio renfermant 355 planches gravées fous la direction de Couché (1786-1808), on peut confulter fur les viciffitudes de cette galerie & fur les particularités qui fignalèrent fa vente une longue note d'Ad. Thibaudeau, revue par Ch. Blanc, dans le Tréfor de la curiofité (II, 147-159), & une autre note de l'Introduction de M. Louis Courajod au Livre-Journal de Lazare Duvaux (p. xx-xx1). La Description de Dubois a reçu, en outre, un précieux complément par les foins de M. A. de Montaiglon, qui a pris la peine de dreffer deux tables, l'une des provenances & l'autre des noms des peintres que Dubois avoit, fuivant la fingulière méthode du tems, claffés dans l'ordre alphabétique des prénoms. Ces deux tables font enfouies dans une revue éphémère & peu connue, Paris-Artiste (no du 2 mai 1872).