150 DES SATIRES DE PERSE, ET DE JUVENAL, Par le Réverend Pere TARTERON, NOUVELLE EDITION. PURIS INSISTERE GAUDENT PARIS, M. DCC. XXXVII. AVEC PRIVILEGE DU ROY. EPISTRE DU TRADUCTEUR A UN AM I. Ous voulûtes abfolument, Monfieur, que la Lettre que j'eus l'honneur de vous écrire en 1689. devînt publique on me la redemande aujourd'hui, & bien des gens fe font plaints à moi, de ce qu'ils ne l'ont pas retrouvée à la tête du Juvénal dans la derniere édition de 1706. Croïez-vous qu'ils aïent raison ? Pour moi j'en doute fort; car j'y découvre quelques traits de jeuneffe qui ne me conviennent plus. Non eadem eft atas, non mens. J'y avois peut-être trop efficacement remedié dans la fuite, en la fupprimant prefque toute. Je trouve aujourd'hui un expedient, qu'apparemment vous ne désapprouve |