LE BERGER FIDELLE TRADVIT DE L'ITALIEN DE GVARINI En Vers François. A PARIS, M. DC. LXXIV. A SON ALTESSE ROYALE MADA ME MADANE, Ceft eftre, fans doute, bien hardy, que d'ofer offrir quelque chofe à V. A. R. pour qui l'on ne peut rien trouver d'affez précieux,ny d'affez digne d'Elle. Peut-eftre ce Berger eft-il trop temeraire, De vouloir paroiftre au grand jour : Mais comme ce n'eft pas un miracle ordinaire Qu'il vient admirer à la Cour, On luy doit pardonner, s'il quitte fon fejour. Peut-on, MADAME, lors qu'on voit brilller tous vos Charmes, tenir fecrets les hommages que nous devons à voftre Gloire? Il eft vray que l'admiration produit le filence; mais quand il a duré |