Poëtes du second ordre, précédés d'un choix des vieux poëtes françaisDabo et Tremblay, 1819 |
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... , Ruisseau , reprends ton cours , Qui non plus que moy ne repose : Que si par mes regrets i'ay bien peu t'arrester , Voylà des pleurs pour te haster . INCONSTANCE . ON N deuroit bien trouver estrange Que ma SAINT AMANT . PLAINTE ...
... , Ruisseau , reprends ton cours , Qui non plus que moy ne repose : Que si par mes regrets i'ay bien peu t'arrester , Voylà des pleurs pour te haster . INCONSTANCE . ON N deuroit bien trouver estrange Que ma SAINT AMANT . PLAINTE ...
Página 38
... cours de l'An , qui en vn rond Ameine la saison nouuelle . Renouuellons aussi Toute vieille pensée , Et tuons le souci De fortune insensée . Sus doncq , que tardons - nous encore ? Auant que vieillars deuenir , Chassons le soin qui nous ...
... cours de l'An , qui en vn rond Ameine la saison nouuelle . Renouuellons aussi Toute vieille pensée , Et tuons le souci De fortune insensée . Sus doncq , que tardons - nous encore ? Auant que vieillars deuenir , Chassons le soin qui nous ...
Página 60
... Vos flots d'un cours qui ne séiourne : Et moy , sans faire long séiour , Je m'en vais de nuict et de iour Au lieu d'où plus on ne retourne . AUTRE MA douce iouuence est passée ; Ma première force 60 PIERRE DE RONSARD .
... Vos flots d'un cours qui ne séiourne : Et moy , sans faire long séiour , Je m'en vais de nuict et de iour Au lieu d'où plus on ne retourne . AUTRE MA douce iouuence est passée ; Ma première force 60 PIERRE DE RONSARD .
Página 75
... cours De nos beaux iours Ie l'aurois en reserue , A fin de rendre serue La mort tirant à soy L'argent de moy . MAIS las ! puisque la vie , A tous viuans ravie , Ne se peut retarder ; Pour marchander , Que me sert tant de plaintes , Tant ...
... cours De nos beaux iours Ie l'aurois en reserue , A fin de rendre serue La mort tirant à soy L'argent de moy . MAIS las ! puisque la vie , A tous viuans ravie , Ne se peut retarder ; Pour marchander , Que me sert tant de plaintes , Tant ...
Página 119
... cour , sa faveur et son roy . IE vous rends grâce , ô déitez sacrées ! Des monts , des eaux , des forests et des prées , Qui me priuez de pensers soucieux , Et qui rendez ma volonté contente , Chassant bien loin la misérable attente ...
... cour , sa faveur et son roy . IE vous rends grâce , ô déitez sacrées ! Des monts , des eaux , des forests et des prées , Qui me priuez de pensers soucieux , Et qui rendez ma volonté contente , Chassant bien loin la misérable attente ...
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Términos y frases comunes
adieu amant âme amour appas asseurance astre Auant auec auecque auoir aymer baiser beau beauté belle bergère blesme celuy ceste chansons chose ciel cieux cœur cruelle d'estre d'vn d'vne dame DAMON Déesse désirs deuant Dieu dieux diuin douce douleur doux enuie ÉPIGRAMMES esprit estoit estonna estre faict faueur flâme fleurs fortune fresle gloire i'ay i'en iamais ie n'en ieune ieunesse iour l'amour L'AURORE l'ay L'vn lict loing m'en MACRIN maistre maistresse MELLIN DE SAINT-GELLAIS mesme monde monstre mort mourir muse n'ay Neptune nouueau nouuelle nuict nuit PANOPÉE parmy Parque PASSANT Passereau PASTOUREAU PASTOURELLE pauure pense Phylis pitié plaine plaisir plaisirs pleurs POÉSIES DIVERSES pouuoir prest qu'en qu'vn quoy raison rien rondeau roses sçay seray seul soleil soucy soupire souuent teint tempeste terre teste tost tourment tousiours triste trouue Vénus veux visage viuant viure vostre vray yeux Zéphyre
Pasajes populares
Página 237 - Roi de ses passions, il a ce qu'il désire ; Son fertile domaine est son petit empire : Sa cabane est son Louvre et son Fontainebleau ; Ses champs et ses jardins sont autant de provinces.
Página 53 - Le temps s'en va, le temps s'en va, ma dame, Las ! le temps non, mais nous, nous en allons, Et tost serons estendus sous la lame: Et des amours desquelles nous parlons, Quand serons morts, n'en sera plus nouvelle: Pour ce, aymez-moy, ce pendant qu'estes belle.
Página 159 - Dont ce prince embellit ses bords : 11 se resserra tout à l'heure Au plus bas lieu de sa demeure; Et ses nymphes dessous les eaux, Toutes sans voix et sans haleine, Pour se cacher furent en peine De trouver assez de roseaux.
Página 59 - Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au soleil A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ! ses...
Página 196 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles : On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois.
Página 194 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.
Página 229 - Chante aux forêts jour et nuit. Déjà les fleurs qui bourgeonnent Rajeunissent les vergers; Tous les échos ne résonnent Que de chansons de bergers: Les jeux, les ris et la danse Sont partout en abondance; Les délices ont leur tour, La tristesse se retire Et personne ne soupire S'il ne soupire d'amour.
Página 182 - Les Muses, les neuf belles fées, Dont les bois suivent les chansons. Rempliront de nouveaux Orphées La troupe de leurs nourrissons : Tous leurs vœux seront de te plaire ; Et, si ta faveur tutélaire Fait signe de les avouer, Jamais ne partit de leurs veilles Rien qui se compare aux merveilles Qu'elles feront pour te louer.
Página 235 - L'on a beau faire des prières, Les ans, non plus que les rivières, Jamais ne rebroussent leur cours. Le printemps, vêtu de verdure, Chassera bientôt la froidure ; La mer a son flux et reflux ; Mais, depuis que notre jeunesse Quitte la place à la vieillesse, Le temps ne la ramène plus. Les lois de la mort sont fatales Aussi bien aux maisons royales Qu'aux taudis couverts de roseaux ; Tous nos jours sont sujets aux Parques ; Ceux des bergers et des monarques Sont coupés des mêmes ciseaux.
Página 183 - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours quelque vent empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre; C'est Dieu qui nous fait vivre, C'est Dieu qu'il faut aimer.