Poëtes du second ordre, précédés d'un choix des vieux poëtes françaisDabo et Tremblay, 1819 |
Dentro del libro
Resultados 1-5 de 41
Página 16
... jour , Vénus ma mère : Puis tout à coup il voit qu'il se mescompte , Dont la couleur au visage luy monte D'auoir failly , honteux Dieu scait combien . Non , non , Amour , ce dy - ie , n'ayez honte , Plus clairs - voyans que vous s'y ...
... jour , Vénus ma mère : Puis tout à coup il voit qu'il se mescompte , Dont la couleur au visage luy monte D'auoir failly , honteux Dieu scait combien . Non , non , Amour , ce dy - ie , n'ayez honte , Plus clairs - voyans que vous s'y ...
Página 34
... jour nouuelle âme , Voudroit , pour chanter ce plaisir , Que la Parque le vinst saisir . LE saulmon , dont au renouueau Thétis est despourueuë , Nage doucement à fleur d'eau , Pour iouyr de sa veuë , Et monstre au pescheur indigent Ses ...
... jour nouuelle âme , Voudroit , pour chanter ce plaisir , Que la Parque le vinst saisir . LE saulmon , dont au renouueau Thétis est despourueuë , Nage doucement à fleur d'eau , Pour iouyr de sa veuë , Et monstre au pescheur indigent Ses ...
Página 83
... jour , par ébat y lisant , Craignant l'Amour vengeur , t'allât fauorisant . DAMES , oyez un conte lamentable D'vn pauure amant , et d'vne impitoyable , Qui , pour n'auoir voulu le secourir , Sentit combien on doit craindre encourir L ...
... jour , par ébat y lisant , Craignant l'Amour vengeur , t'allât fauorisant . DAMES , oyez un conte lamentable D'vn pauure amant , et d'vne impitoyable , Qui , pour n'auoir voulu le secourir , Sentit combien on doit craindre encourir L ...
Página 88
... jour , celle femme inhumaine , Qui ne deuoit bien loing traisner la peine De son forfait à fin qu'il fust vengé , Vint droit au Dieu qu'elle auoit outrage ; Car en passant auprès d'une colonne Dessus laquelle , en beau marbre , Dione ...
... jour , celle femme inhumaine , Qui ne deuoit bien loing traisner la peine De son forfait à fin qu'il fust vengé , Vint droit au Dieu qu'elle auoit outrage ; Car en passant auprès d'une colonne Dessus laquelle , en beau marbre , Dione ...
Página 89
... , puis l'autre prenant Autour des planches compassées , A trauers les sentes dressées , le m'en alloy ' me pourmenant ; Au point du jour m'étant leué , A fin que 8 . POEMES . 89 RIEZ, amans, puisque cette ennemie ...
... , puis l'autre prenant Autour des planches compassées , A trauers les sentes dressées , le m'en alloy ' me pourmenant ; Au point du jour m'étant leué , A fin que 8 . POEMES . 89 RIEZ, amans, puisque cette ennemie ...
Otras ediciones - Ver todas
Términos y frases comunes
adieu amant âme amour appas asseurance astre Auant auec auecque auoir aymer baiser beau beauté belle bergère blesme celuy ceste chansons chose ciel cieux cœur cruelle d'estre d'vn d'vne dame DAMON Déesse désirs deuant Dieu dieux diuin douce douleur doux enuie ÉPIGRAMMES esprit estoit estonna estre faict faueur flâme fleurs fortune fresle gloire i'ay i'en iamais ie n'en ieune ieunesse iour l'amour L'AURORE l'ay L'vn lict loing m'en MACRIN maistre maistresse MELLIN DE SAINT-GELLAIS mesme monde monstre mort mourir muse n'ay Neptune nouueau nouuelle nuict nuit PANOPÉE parmy Parque PASSANT Passereau PASTOUREAU PASTOURELLE pauure pense Phylis pitié plaine plaisir plaisirs pleurs POÉSIES DIVERSES pouuoir prest qu'en qu'vn quoy raison rien rondeau roses sçay seray seul soleil soucy soupire souuent teint tempeste terre teste tost tourment tousiours triste trouue Vénus veux visage viuant viure vostre vray yeux Zéphyre
Pasajes populares
Página 237 - Roi de ses passions, il a ce qu'il désire ; Son fertile domaine est son petit empire : Sa cabane est son Louvre et son Fontainebleau ; Ses champs et ses jardins sont autant de provinces.
Página 53 - Le temps s'en va, le temps s'en va, ma dame, Las ! le temps non, mais nous, nous en allons, Et tost serons estendus sous la lame: Et des amours desquelles nous parlons, Quand serons morts, n'en sera plus nouvelle: Pour ce, aymez-moy, ce pendant qu'estes belle.
Página 159 - Dont ce prince embellit ses bords : 11 se resserra tout à l'heure Au plus bas lieu de sa demeure; Et ses nymphes dessous les eaux, Toutes sans voix et sans haleine, Pour se cacher furent en peine De trouver assez de roseaux.
Página 59 - Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au soleil A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ! ses...
Página 196 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles : On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois.
Página 194 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.
Página 229 - Chante aux forêts jour et nuit. Déjà les fleurs qui bourgeonnent Rajeunissent les vergers; Tous les échos ne résonnent Que de chansons de bergers: Les jeux, les ris et la danse Sont partout en abondance; Les délices ont leur tour, La tristesse se retire Et personne ne soupire S'il ne soupire d'amour.
Página 182 - Les Muses, les neuf belles fées, Dont les bois suivent les chansons. Rempliront de nouveaux Orphées La troupe de leurs nourrissons : Tous leurs vœux seront de te plaire ; Et, si ta faveur tutélaire Fait signe de les avouer, Jamais ne partit de leurs veilles Rien qui se compare aux merveilles Qu'elles feront pour te louer.
Página 235 - L'on a beau faire des prières, Les ans, non plus que les rivières, Jamais ne rebroussent leur cours. Le printemps, vêtu de verdure, Chassera bientôt la froidure ; La mer a son flux et reflux ; Mais, depuis que notre jeunesse Quitte la place à la vieillesse, Le temps ne la ramène plus. Les lois de la mort sont fatales Aussi bien aux maisons royales Qu'aux taudis couverts de roseaux ; Tous nos jours sont sujets aux Parques ; Ceux des bergers et des monarques Sont coupés des mêmes ciseaux.
Página 183 - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours quelque vent empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre; C'est Dieu qui nous fait vivre, C'est Dieu qu'il faut aimer.