FREIND Freind, frere de l'Auteur. It. Editio altera Londinenfi multo correctior & Se trouve accuratior. Paris. 1735. in-40. chez Briaf

13. Lettre touchant une efpece de Convulfion fort extraordinaire. Inférée dans les Tranfactions Philofophiques de Mars & Avril. 1701. & dans les Mémoires de Trévoux de Novembre& Décembre 1701. p. 261.

V. Sa vie par Wigand à la tête du Recueil de fes Oeuvres.

GUILLAUME AUBERT.

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3.

G. AU-G tiers vers l'an 1534.
Villaume Aubert naquit à Pei

BERT.

S'étant tourné du côté de la Jurifprudence, il fe fit recevoir Avocat au Parlement de Paris en 1553. & exerça cette Profeffion pendant plufieurs années avec beaucoup de réputation. Antoine Loifel dans fon Dialogue des Avocats dit qu'il ne plaidoit pas mal, mais qu'il le trompoit affez fouvent en fes caufes, & que se fut pour ce fujet, qu'il quitta le Parlement pour paffer à la Cour des Aydes.

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Il fe fit recevoir Avocat General G. Auen cette Cour en Igo. & il ne paroît B ER T point qu'il le foit jamais defait de cette charge.

En 1591. les malheurs des temps, & la difette où il fe trouva, avec dix enfans qu'il avoit, l'obligerent à reprendre la profeffion d'Avocat au Parlement, afin d'y gagner de quoy fubfifter. On trouva à redire dans la Cour des Aydes, qu'étant Avocat General du Roy, il s'abaiffât à redevenir celui des particuliers; & il compofa à cette occafion un ouvrage dont je parlerai plus bas.

On ne fcait le temps precis de fa mort; il étoit encore vivant en 15 95. puifqu'il publia cette annnée des Ouvrages de fa façon, mais il ne l'étoit plus en 160. lors qu'Antoine Loifel compofa fon Dialogue des Avocats. Il prend dans fes Retranchemens publiés en 1585. la qualité de ficur de Malovignes.

Catalogue de fes Ouvrages.

1. Oraifon de la paix & les moyens de l'entretenir, & qu'il n'y a aucune raifon fuffifante pour faire prendre les Armes aux Princes Chrétiens les ung Tome XXXV

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G. A u
BERT.

- contre les autres; par G. Aubert de Poitiers, Avocat au Parlement. Paris, 1559. in-4°. Feuill. 22. Le Privilege eft du 10. May de cette année. Ainfi Du Verdier s'eft trompé en mettant cette Edition en 1549. It. en Latin. Oratio de pace, deque eam rationibus retinendi; item quod nulla fufficiens caufa fit cur nominis Chriftiani Principes arma adverfus fe mutuo fumant ; in ultima belli tranfactione Gallicè confcripta & habita à G. Auberto, in Latinum vero idioma nuper à Martino Helfingo tralata. Paris. 1560. in-4°. P. 52.

2. L'Hiftoire des Guerres faites par les Chretiens contre les Turcs fous la conduite de Godefroy de Bouillon 'Duc de Lorraine , pour le recouvrement de la Terre Sainte. Paris. 1559. in-4°. Feuill. 74 » Il avoit entrepris, » dit la Croix du Maine, de recueillir en un beau corps d'hiftoire, » tout ce que les Rois, Princes & Peuples de France avoient jamais fait de memorable, en temps de » guerre, & en temps de paix, tang par mer que par terre, foit en leur pays, ou ès contrées étranges, &

fit entendre cette fienne delibera- G. Av= tion au feu Roy de France Henry B E R T. » II. du nom & à plufieurs au» tres Princes & grands Seigneurs de fa Cour, dont cette Hiftoire fuf> dite eft comme un effay ; mais fon > offre ne fut pas acceptée. Il avoit au fi delibere de pourfuivre l'Hiftoire de France, fuivant, & à l'imitation de ce qu'il a mis en lu»miere de l'Hiftoire de la TerreSainte. L'Hiftoire dont il s'agit ici, eft bornée au premier Livre, & Aubert n'a pas été plus loin. Du Verdier marque une Edition de 1562. Elle pour-. roit bien être la même que celle que j'ai rapportée.

3. Le douzième Livre d'Amadis de Gaule, contenant quelle fin prinrent les loyales amours d'Agefilan de Colchos &de la Princeffe Diane, & par quels moyens la Royne Sidonie fe rappaifa, après avoir longuement pourchaffée la mort de Dom Florifel de Niquée avec plufieurs eftranges advantures; traduit d'Efpagnol par Guill. Aubert. Paris 1560.& plufieurs autres fois depuis, 4. Elegie fur le trépas de feu Foachim du Bellay, Angevin. Paris, Fed

G. Au-Morel 1560. in-4°. pp. 10.
BERT.

5. Vers de G. Aubert à M. le Chani celier de l'Hopital, avec la traduction Latine de Scevole de Sainte-Marthe. in 8°. pp. 21. non chiffrées, fans date; mais imprimées, lorfque ce Chancelier reçut les Sceaux, & faite à cette occafion; c'est-à-dire, en 1560.

6. Vers funebres fur le trépas du Comte de Briffac, par G. Aubert; avec la traduction Latine de Scevole de Sainte-Marthe. Paris 1569. in-8°. PP. 7.

7. Hymne fur la venue du Roy (Heary III.) in 8°. pp. 12. En Caracteres d'Ecriture. Du Verdier ne la crosoit pas imprimée, & en a inferé un long morceau dans fa Bibliotheque Françoife; mais il pouvoit s'épargner cette peine, la Poëfie d'Atte bert n'ayant rien qui merite de l'at

tention.

8. Les Retranchemens de G. Aubert Sieur de Maffovignes, Confeiller du Roy, & fon Avocat General en fa Cour des Aydes. in-8°. L'Avertiffement eft daté de Paris pendant la guerre, au mois de Decembre 1585. L'Auteur