T. GAL- Ville, qu'il a gouverné pendant dix LUZZI. huit années. Il y mourut le 28. Juillet 1649 or âgé de 75. ans! Cataloguer de fes Ouvrages. 1. Carminum libri tres, Roma 1611.. in-rz. It. Cum auctario. Ibid. 1616.. in-iz. 2. Orationum Tomi duo. Roma 1617. in-12. It. Colonia 1618. in-12. 3. Oratio in funere Ill. Arnaldi Cardinalis Offutis habita Roma in Ecclefia S. Ludovici die 18. Martii 1604. Dans toutes les éditions des Lettres: du Cardinal d'Offat. On en a fait une traduction Françoife, qui eft dans: toutes les éditions, qui ont precedé elles d'Amelot de la Houffaye; mais l'Original n'y eft pas reconnoiffable, tant elle eft mal faite ; & c'eft ce qui l'a engagé à la fupprimer. 4. In funere Roberti Cardinalis BelLarmini Oratio habita Roma in Templo: Domus Profeffa Soc. J. Idibus Octobris anni 1621. Roma 1621. in-40. It. Pa rif. 1622. in-80, 5. Orationes dua de Chrifti Paffione babita coram Paulo V. annis 161 §. ~1619. Rome 1641. in-12. Avec d'au tres difcours de differens Auteurs fur T. GALle même fujet.. 6. Oratio de Chrifti funere habita coram Urbano VIII. anno 1625. Ro me 1625. in-4°. It. Ibid. 1641. in-12. Dans un Recueil de discours fur le même fujet. 7. Oratio in funere Joannis Baptifte Burghefii Roma 1610. in-4°. 8. Virgiliana Vindicationes, & Commentarii tres de Tragadia, Comoedia, Elegia. Roma 1621. in-4°. Le deffein de Galluzzi dans cet Ouvrage à été de juftifier Virgile à quelque prix que : ce fût. Pour cet effet il rapporte toutes les objections, qu'il a cru qu'on pouvoit faire fur divers endroits de ce Poëte; mais il y en a plufieurs qu'il n'a point propofées dans toutes leur force, de peur de s'ôter la facilité d'y repondre. Cependant par mi quelques raifonnemens affez foibles, il s'en trouve d'affez bons, foutenus même de beaucoup d'éru dition, & de plufieurs belles maxi-mes fur l'Art Poëtique. C'eft le ju-gement que Baillet porte de cet Ou vrage. 2-Rinovazione dell' Antica Trage LUZZI.. T. GAL-dia, e difefa del Crifpo; difcorfi di Tarquinio Galluzzi. In Roma 1633. in-4°. LUZZI. 10. In Ariftotelis libros decem Mo ralium ad Nicomachum nova interpretatio, Commentarii, & Quæftiones. Parif. in-fol. Deux volumes, le premier en 1632. & le 2e. en 1645. V. Sotwel Bibliotheca Scriptorum Soc. J. Leonis Allatii Apes Urbane. P. 237. LAURENT JOUBERT. L. Jou- Valence en Dauphiné le 6. DeAURENT Joubert naquit à L BERT. cembre 1529. d'une honnête famille de cette Ville. Il s'appliqua à la Médecine fous Jacques Sylvius à Paris, fous Jean l'Argentier en Italie, & fous Guillaume Rondelet à Montpellier. Ce dernier Maître eut tant d'eftime & d'af-fection pour lur, que par deux fois il voulut en faire fon gendre, mais Joubert s'en deffendit à chaque fois pour des raifons oppofées. Létoit allé pratiquer la Médecine à Aubenas dans le Vivarais, lorfque L. Jou Rondelet Pengagea au Carnaval de BERT Pan 1557. de fe rendre à Montpellier, pour y épouser une de fes filles. L'af faire fut entamée; mais Joubert, qui n'aimoit point celle qu'on lui propofoit, craignant les fuites d'un engagement s'emblable, ne voulut rien conclure, & fe retira dans le Vivarais, d'où il retourna quelque temps: après s'établir à Montpellier. Rondelet lui propofa alors une autre de fes filles, pour laquelle il pas roiffoit avoir quelque inclination.Mais par malheur cette fille n'aimoit point Joubert, & celui-ci qui n'eut: pas de peine à s'en appercevoir fuyant ce nouvel engagement, fe rendit à Montbrison, dans le Forés,. dans le deffein d'y demeurer jufqu'à · ce qu'elle fût mariée, pour n'être point exposé aux follicitations &: aux inftances de Rondelet. Il retourna cependant au bout de quelque temps à Montpellier, où il avoit fait des leçons de Médecine en 1557. & où il en fit depuis en 1563.. & 1564. comme il paroît par le Res cueil de fes Ecrits L. Jou BERT. Rondelet étant mort en 1567. après lui avoir confié fes Manufcrits pour les revoir & les donner au Public; Joubert fut fait Profeffeur Royal enMédecine à fa place. Il foutint pour cela pendant quatre jours une difpute, dans laquelle il l'emporta fur fes competiteurs. Je ne fçai en quel temps il fut fait Confeiller Médecin Ordinaire du Roi, du Roi de Navarre, Premier Docteur Regent, Chancelier & Juge de l'Univerfité de Montpellier, qui font les qualités qu'il prend à la tête de quelques-uns de fes Ouvra ges.. Henri III. prevenu de fes lumieres & de fa capacité, & fouhaitant avec paffion avoir des enfans, le fit venir à la Cour, efperant que par les fecrets de fon art il pourroit lever les obftacles qui rendoient fon mariage fterile. Mais tous les foins de ce fameux Médecin furent inutiles, & fes remedes ne produifirent aueun effet. Cet évenement doit être de la fin de l'an 1581. ou du commencement de la fuivante, puifque Sainte-Marthe, qui le rapporte, die qu'ili |