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L. Jov-179. Elle eft fuivie d'une Epître reBERT. pulfive des envieux & venimeux propos tenus contre l'Auteur des Erreurs populaires, par le même.

Des 25. Chapitres, qui compofene cette feconde partie, les 21. premiers font des morceaux détachés, tirés des differentes parties de la fuite de l'Ouvrage, qui fe font trouvés dans les papiers de l'Auteur; les quatre derniers font du 1. livre de la premiere partie, mais differens de ce qu'ils étoient dans l'impreffion; c'eft Chriftophe de Beau-Chatel, qui les a trouvés de cette nouvelle façon dans les papiers de fon oncle.

Ceci eft fuivi de trois petits Ouvrages de L. Joubert, que Jean Imbert, Garçon Apoticaire, avoit entre

les mains.

Explication de quelques phrafes & mots vulgaires, touchant les Maladies principalement.

Remedes métaphoriques & extrava

gans.

Propos fabuleux.

Le Recueil finit par deux Paradoxes tirés de fon grand Ouvrage fur cette matiere, & traduits en Fran

çois

çois par Ifaac Joubert, fon fils. En L. Jou voici les titres.

Si on peut limiter que les poisons ne peuvent être baille à certain jour, ni faire mourir à certain temps. C'est le dernier Paradoxe de la feconde décade,

و

Qu'il y a raison que quelques-uns puiffent vivre fans manger durant plufieurs jours & années. C'eft le fecond Paradoxe de la premiere Décade. Quelques perfonnes ayant trouvé à redire au fentiment de l'Auteur dont ils prétendoient qu'on pouvoit conclure que les jeûnes de Moyfe, d'Elie & de Jefus Chrift n'étoient point miraculeux, M. Joubert fit une addition à fon Paradoxe, qu'il infe ra parmi fes Opufcules en 1571. & qu'on trouve ici traduite fe , pour défendre contre ces mauvaises confequences. Son fentiment fut attaqué en lui même, dans un Ouvrage intitulé: Difcours qui prouve contre Jou bert l'impoffibilité que quelques-uns puiffent vivre fans manger durant plufieurs jours & années par Harvet. Niort 1597. in-12.

Il ne faut point oublier ici que
Tome XXXV

H

BERT.

L. Jou-Gafpar Bachot a exécuté le deffein de BERT. Joubert à l'égard de la troifiéme partie des Erreurs populaires, dont il a fuivi le plan, marqué à la tête de fa premiere partie, mais conformément à fes idées particulieres, dans fon livre intitulé, comme celui de Foubert; Erreurs populaires touchant la Medecine & Regime de fanté. Lyon.

Barthelemi Vincent 1626. in-8°.

24. Traité des Arcbufades, contenant la vraye effence du mal, & fa vraye curation, par certaines & methodiques indications; avec l'explication de divers Problêmes touchant cette matiere. Plus un difcours en forme d'Epitre, touchant la curation des Arcbufades. Epitome de la Therapeutique des Arcbufades. Traité des Brûlures. Le Regime des Bleffés. Paris. 1570. in8°. It. Lyon. Jean de Tournes. 1574in-8°. It. Ibid. 1581. in-8°.

25. Sentence de deux belles questions fur la curation des Arcbufades, &ó autres playes. La premiere : S'il eft pof fible de guerir une Acbufade avec de l'eau fimple & froide; la feconde de la décoction celebrée en Languedoc pour toutes playes & ulceres. Geneve. Ja

cob Stær, 1577. in - 80.

L. Jou

26. Queftion des Huiles, traitée pro- BERT, blematiquement. It. Cenfure de quelques opinions touchant la décoction pour les Arcbufades. Geneve. Jacob Stor. 1578. in-80.

27. L'Hiftoire entiere des Poiffons compofée premierement en Latin par Guillaume Rondelet, & traduite en François. Lyon. 1558. in-fol. Du Verdier affure que Laurent Joubert eft Auteur de cette traduction.

28. Traité des Eaux de Me, Lan rent Foubert. Paris 1603. in-8°. pp. 49. Le Libraire nous apprend qu'aïanttrouvé cet Ouvrage en Latin, il l'avoit fait traduire en François Joubert y examine les bonnes & les fuvaifes qualités des eaux, qui fe boiventdans l'ufage ordinaire.

V. Petri Caftellani vita illuftrium Medicorum. p. 225. Scevole Sammarthani Elogiorum liber tertius. Les Bibliotheques Françoifes de la Croix du Maine de du Verdier. Les Eloges de M. de Thou & les additions de Teif fier. Guy Allard, Bibliotheque du Danphiné, p. 132. Bayle, Dictionnaire.

J. DE MARCON

VILLE.

J

JEAN DE MARCONVILLE..

inar coneville

EAN de Marconville eft fort

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pofé un affez grand nombre d'Ouvrages, qui ont quelque merite, & qui font recherchés par certains cu

rieux..

Son nom eft écrit differemment à la tête de fes Ouvrages; tantôt c'est Marconville, & tantôt Marcouville. Mais comme ceux qui ont compofé à fa louange les piéces de Vers qu'on y voit, l'ont appellé ordinairement de ce dernier nom, il eft à préfumer que c'en étoit la veritable prononciation, quoiqu'il s'écrivit Marconville, fuivant l'ufage de ce temps, qui fe remarque en plufieurs mots, autres dans celui de Convent, dont la prononciation eft Couvent.

le

entre

Ses Ouvrages feuls nous indiquent temps auquel il a vêcu.Le premier, que je connoiffe, eft de l'an 1562. & le dernier de 1574. La Croix du Maine, qui a publié fa Bibliotheque 1584, ignoroit s'il étoit encoe vi

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