Histoire d'un trésor, de celui qui le trouva et de celui qui l'avait caché, 163. – Asmodée est con- traint de retourner auprès du magicien, 181. * CHAPITRE XXI. De ce que fit don Cleofas après Cléofas épouse doña Séraphina, que le Diable boiteux, sous les traits de l'écolier, avait sauvée de igo APPENDICE, Le vieux musicien et sa jeune femme, 193.-Les deux courtisanes, 193.-Les deux soeurs coquettes, 193. – Dispute littéraire dans un café, 194. bourgeois caution d'un licencié, 194, homme déguisé en fille, 194.-Le joaillier accusé de recel, 194.-Le poiygame, :94.-Le traducteur du Misanthrope, 195.- L'amoureux à gages sans emploi, 196.- Le marchand devenu fou (V.t. 1, 162), 196:- Le soldat qui a perdu sa grand’mère, 196. --L'imbécile, 196.-La vieille marquise et le jeune officier, 197.- La procureuse, 197.- La coquette qui a manqué un grand seigneur, 197:-Les deux servantes, 197;-Le courtisan, 197.- L'auteur de mérite, 197.-L'auteur sérieux, 198.-L'auteur qui copie les anciens et se croit original, 198.-L'amant mort de chagrin, 198.- L'avare mort de faim et son héritier mort d'excès, 198. — Le père dont la fille a été enlevée, 198.-Le jeune homme mort de pleurésie, 199.-La vieille fille morte d'ennui,199. --La femme du trésorier, 199. La femme du Le comédien qui allait à pied, 199.- L'auteur dramatique mort d'envie, 199.- La veuve qui rit en dormant,200.-Le souffleur désappointe, 200.-Le courtisan qui rêve, 200.- Le comédien qui rudoie un auteur, 200. – - L'académicien de la Crusca, 201.- Le notaire et sa femme, 201. - - Sé. paration de l'écolier et du Diable boiteux, 201, ET COMIQUES DES CHEMINÉES · DE MADRID ENTRETIEN I LA CHEMINÉE A ET LA CHEMINÉE B: LA CHEMINÉE A. C'en est fait, ma chère voisine, tout est perdu; les dieux Lares se glacent à mon foyer, et je sens le même froid me saisir depuis les pieds jusqu'à la tête. LA CHEMINÉE B. Vous m'alarmez; d'où vient cette affreuse maladie ? Comment pouvez-vous passer subitement du chaud au froid ? Je vous ai toujours vue toute en feu. LA CHEMINÉE A. Hélas ! il faut bien que je suive la bonne et la mauvaise fortune de mon savant, et le pauvre homme...... LA CHEMINÉE B. Que lui est-il donc arrivé? LA CHEMINÉE A. Le plus grand des malheurs. Ses revenus, c'est-à-dire ceux de sa plume (car il n'en a pas d'autres), sont arrêtés. LA CHEMINÉE B. Je ne vous entends point encore. LA CHEMINÉE A. Hé bien, écoutez-moi donc; je vous parle d'un auteur; son revenu était établi sur le produit certain des brochures amusantes qu'il composait, et l'on a proscrit ce genre. LA CHEMINÉE B. Comment 1 ses brochures le faisaient vivre ? LA CHEMINÉE A. Et même fort à son aise; il ne perdait pas son temps à limer un volume, il en donnait sept ou huit au moins par an, LA CHEMINÉE B. C'est grand dommage de lier les mains à un si bon ouvrier: et comment peut-on défendre l'amusement, qui est la meilleure chose du monde? Le public aime à être amusé, et il doit avoir la liberté d'acheter ce qui l'amuse. LA CHEMINÉE A. Vous avez raison, et ce goût du public fait les intérêts des auteurs et le profit des libraires; mais voilà ce qui excite l'envie : on crie qu'on ne s'occupe aujourd'hui qu'à écrire des folies, des riens, et qu'on appellera notre siècle le siècle des romans et de la futilité. On dit que le bon goût se corrompt, que les brochures à parties sont une vraie exaction; qu'on allonge un roman al'infini; enfin, qu'actuellement un homme projette d’en composer un à trois cent soixante et cinq parties, pour tous les jours de l'année. LA CHEMINÉE B. Après les Mille et une nuits, les Mille et un jours, les Mille et un quarts d'heure,et tantde mille et une autres choses, un roman à trois cent soixante-cinq parties ne devrait pas révolter les esprits. LA CHEMINÉE A. Jugez donc si on devrait chicaner mon auteur, qui n'est jamais allé, dans ses ouvrages, au delà de la huitième partie. LA CHEMINÉE B. Je vous plains, ma chère amie, et toutes les cheminées des auteurs et des libraires qui vont se glacer comme vous. LA CHEMINÉE A. C'est une faible consolation pour les malheureux, que d'avoir des compagnons de leur misère. LA CHEMINÉE B. Vous êtes à plaindre, je vous plains. Que puis-je faire autre chose ? D'ailleurs, je vous parle franchement: j'ai oui dire, il y a longtemps, qu'on devrait |