d'une de vos tours, et si vous prévoyez pouvoir le faire avec succès. 352. Vous êtes obligé de roquer si votre roi se trouve ou va se trouver en danger, soit par une attaque de votre rival, ou à la suite d'une de vos manœuvres, qui aura été téméraire ou indiscrète. 353. Roquez si la position de votre roi vous gêne dans vos attaques ou dans vos opérations. 354. Si les pions adversaires ne sont point avancés du côté de votre dame, roquez de son côté, agissez de même s'il a roqué du côté de sa tour; de plus il faut voir si votre roi n'est point posté sous ses pièces. 355. Si le roi ennemi a roqué du côté de sa dame, attaquez, cherchez à faire ouverture avec les pions de la tour de votre reine, et ensuite avec celui de votre cavalier. 356. Gardez-vous bien de roquer, si vous avez joué deux cases le pion de votre cavalier du roi. 557. Il est souvent préférable de ne pas roquer lorsque votre roi peut se placer à la deuxième case de son fou, si vous trouvez moyen de dégager vos pièces, et de vous procurer par-là communication de vos tours. 358. Vous ne devez pas penser à roquer, si vous avez joué deux pas le pion du cavalier du roi; il vaut mieux alors poster votre roi à la se conde case de son fou, il se trouvera là couvert de ses pions et à portée de les soutenir, ainsi que d'autres pièces que vous pourrez employer pour combler l'attaque que vous formerez du côté où votre adversaire est le plus faible. 359. Si vous craignez que le roi adversaire ne roque du côté de votre dame, faites avancer deux cases le pion de la tour de votre dame. 560. Si vous craignez votre ennemi, employez toutes vos ressources pour l'empêcher de roquer du côté opposé où vous avez roqué. 361. Si au contraire vous êtes supérieur en force ou en moyens à votre adversaire, empêchez-le de roquer du côté où est votre roi. 362. Si vous êtes inférieur, roquez du même côté que lui. 363. Roquez du côté où il ne vous manque point de pions. 364. Ayant roqué, ne prenez pas les pions poussés sur votre roi, à moins que vous n'y soyiez forcé; cherchez plutôt à avancer votre pion attaqué pour rompre le dessein qu'on aurait de faire ouverture sur votre roi, qui serait alors à l'abri de tout ce que pourrait tenter votre adversaire, et vous donnerait de plus beaucoup de facilité pour poursuivre votre attaque ; et si vous ne l'aviez pas fait marcher en avant, l'ennemi aurait pris votre pion et peut-être celui de votre dame. 365. Lorsque vous roquez, prenez garde à vous, votre adversaire formera indubitablement une attaque contre vous. 366. Ayant roqué, ne manquez pas d'opposer le fou de votre dame au fou du roi ennemi que vous devez chercher à prendre, parce que sa direction sur votre roi ne peut que vous nuire. (Voyez no 114.) 367. Pousser les pions des cavaliers sur le roi adversaire qui a roqué, lorsqu'il a fait avancer le pion de sa tour, c'est faire ouverture sans pouvoir y parer. 368. Les pions des tours poussés, empêchent l'approche de pièces ennemies ou les dépostent; il y aurait de la témérité, si vous n'avez pas roqué, de pousser le pion de la tour royale; et ayant poussé le pion du fou du roi, vous exposez votre dame à un échec de la part du fou du roi adversaire, posté à la quatrième case de la tour de votre roi. 369. Roquez du côté de votre dame, si les pions ennemis ne sont point avancés de ce côté, et si les pièces de l'adversaire ne sont point dirigées sur votre roi. 370. Roquez encore du côté de votre dame si votre ennemi en a fait autant du côté de sa tour. Dans ces deux cas, vous vous trouverez plus libre si vous voulez former l'attaque, ou tenter une ouverture sur le roi ennemi. 371. Que votre roi ne soit par des pas serré pièces ennemies; ménagez-lui une retraite, surtout s'il a roqué ou s'il se trouve sur une case angulaire de l'échiquier. 372. Lorsqu'il n'y a plus de pièces sur le jeu qui puissent faire rétrograder les rois, ils doivent se porter sur leurs pions, les soutenir et les protéger jusqu'à ce qu'ils soient à dame. DE PIONS A DAMER, PIONS - DAMÉS. ...... Ecce! autem bellatrix agminis, etc. (Voyez Vida.) Tr. de M. L. « Tout-à-coup la reine des blancs tombe » à l'improviste sur la reine noire et la renverse; mais » elle-même, atteinte par la flèche d'un archer, reçoit » le coup mortel, quoique les rois soient tous deux oc cupés de leurs premières amours; le sort injuste les s contraint à former de nouveaux nœuds, à contracter » un nouvel hyménée. Nulle ne doit aspirer à devenir » la compagne du roi, sans être parvenue impunément, en franchissant les espaces au milieu des traits dirigés contre elle, jusqu'au fond du palais qu'occupe le roi » des adversaires. » Bientôt la vierge blanche imperturbable, touche au » terme de ses vœux ; elle avait franchi toutes les cases, > et s'est enfin arrêtée au but prescrit. Alors le monarque ordonne d'apporter le trône, le diadême, la parure » et le sceptre éclatant de la reine, dont les jours sont » éteints: il s'unit à sa nouvelle compagne, pour prix » de son mérite, par les liens d'un hymen désiré. » 373. Que vos pions soient précédés de leur roi lorsqu'ils marchent en avant pour se damer. Il est à observer que cette manœuvre ne peut s'exécuter que lorsqu'il n'y a plus sur l'échiquier d'autres pièces qui puissent s'opposer à leur marche; alors le roi accompagne ses sujets, et leur sert de sauve-garde. (Voyez opposition, à la table.) 374. Les pions qu'on pousse à dame ne peuvent être mieux soutenus que par leur roi, qui est la meilleure pièce pour exécuter cette belle manoeuvre. 375. Si un fou et un pion vous restent sur une des lignes de vos tours, vous ne pourrez damerpion, si votre fou n'est pas de la couleur de la case sur laquelle votre pion doit se damer. 376. C'est un grand avantage que d'avoir deux pions de front avec un fou pour en faire une dame: pour bien manoeuvrer vos pións, il faut les poser d'abord sur des cases de la couleur opposée de celle du fou; celui-ci interdira au roi ennemi et à ses pièces les cases sur lesquelles ils pourraient se poster, soit pour s'opposer aux progrès de vos pions, soit pour les déloger de celles où ils seraient déjà établis. 377. Si le roi tient par la main le pion qu'il conduit à dame le précédant d'une case, ce |