Parallele des romains et des françois par rapport au gouvernement, Volumen1Didot, 1740 |
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... Nation dont ils parlent , ou foit qu'ils ayent cru qu'ils devoient ne mettre fous les yeux qu'un tableau des Liecles paffés , leurs Ouvrages égarent quelquefois un Lecteur , ou du moins ne lui offrent fou- vent qu'un fpectacle inutile ...
... Nation dont ils parlent , ou foit qu'ils ayent cru qu'ils devoient ne mettre fous les yeux qu'un tableau des Liecles paffés , leurs Ouvrages égarent quelquefois un Lecteur , ou du moins ne lui offrent fou- vent qu'un fpectacle inutile ...
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... Nation . La Politi- que n'a point d'autre objet que de rendre les Peuples heureux au - dedans & redoutables au - de- hors . Ces deux chofes , qu'il faut confiderer féparément quoiqu'elles ne puiffent fubfifter l'une fans l'autre , font ...
... Nation . La Politi- que n'a point d'autre objet que de rendre les Peuples heureux au - dedans & redoutables au - de- hors . Ces deux chofes , qu'il faut confiderer féparément quoiqu'elles ne puiffent fubfifter l'une fans l'autre , font ...
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... pût foutenir le parallele de la pauvreté généreufe des pre- miers Romains . Qu'on foit ce- pendant perfuadé que je n'ai vou- lu ni déprimer ceux - ci , ni flater ma Nation . Je n'enleverai aux Romains aucune branche des PREFACE . ix.
... pût foutenir le parallele de la pauvreté généreufe des pre- miers Romains . Qu'on foit ce- pendant perfuadé que je n'ai vou- lu ni déprimer ceux - ci , ni flater ma Nation . Je n'enleverai aux Romains aucune branche des PREFACE . ix.
Página x
Gabriel Bonnot de Mably. ma Nation . Je n'enleverai aux Romains aucune branche des Lauriers qu'ils ont mérités , & je rapporterai auffi fcrupuleufe- ment les vices & les fautes des François , que je publierai les vertus des beaux fiécles ...
Gabriel Bonnot de Mably. ma Nation . Je n'enleverai aux Romains aucune branche des Lauriers qu'ils ont mérités , & je rapporterai auffi fcrupuleufe- ment les vices & les fautes des François , que je publierai les vertus des beaux fiécles ...
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... Nation . Les Fran- çois fe foutinrent malgré leurs vices au milieu des défordres que les Peu- ples du Nord apporterent avec eux fur les Terres de l'Empire ; & ce ne fut enfin qu'après s'être vue cent fois fur le penchant de fa ruine ...
... Nation . Les Fran- çois fe foutinrent malgré leurs vices au milieu des défordres que les Peu- ples du Nord apporterent avec eux fur les Terres de l'Empire ; & ce ne fut enfin qu'après s'être vue cent fois fur le penchant de fa ruine ...
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Términos y frases comunes
affés aifé ainfi dire auffi Augufte auroient auroit avoient avoit Brutus c'eft C'eſt Caligula caufes Céfar Charlemagne chofes circonftances Citoyens çois conferver confidérables Confuls d'Augufte défordres defpotifme déja devoient devoit diffentions divifions efprits eſt Etat étoient étoit euffent eût fage fageffe falloit falut fans feconde fent feroient feroit fervir fes Succeffeurs fes Sujets feule Fiefs fituation foibleffe foit font fortune fous fouvent Fran François fuccès Gouver Gouvernement Gracques Guerres Civiles Guife jufques l'ambition l'autorité l'Empire laiffer liberté Loi Salique Loix Louis XI Magiftrats ment mœurs Monarchie n'avoit n'eft n'étoit naiffance Nation néceffaire nement Nobleffe paffer paffions particulieres Peuple Plébéyens plufieurs plûtôt Police politique Polybe pouvoient pouvoit prefque préjugés premiere Prince puiffance puiffant raifon rent République Romaine richeffes roient Rois Rome ruine Sénat Sénat Romain Société Sparte Sylla tems Tibere tion toûjours toyens Tribuns Trône Vaffaux vernement vices
Pasajes populares
Página 201 - On le vit porté dans une litière, & pour ainfi dire entre les bras de la mort, ordonner & conduire les marches les plus longues & les plus difficiles, traverfer la France au milieu de fes ennemis, rendre, par fes confeils, le jeune courage du prince de Navarre plus redoutable , & le former à ces grandes qualités, qui en dévoient faire un roi bon, généreux, populaire & capable de gouverner l'Europe entière, après en avoir fdit un héros, favant , terrible & clément dans les combats.
Página 201 - Coligni perdit quatre batailles , & fut toujours l'effroi de fes vainqueurs , qu'il fembloit avoir vaincus. On ignore ce qu'auroit été le premier dans les malheurs qui accablèrent...
Página 202 - Il aimoit l'ordre & fa patrie. L'ambition put bien le foutenir , mais elle ne le fit point commencer à agir. Auffi bon Calvinifte que bon François, jamais il ne...
Página 97 - ... république y avait déjà existé , que l'apparition des armées françaises devait faire renaître de ses cendres. La fertile Lombardie, quoique depuis plusieurs années le théâtre de la guerre, assurait enfin de vastes moyens de subsistance aux maîtres que lui donnerait le sort des armes. De tout ce que je viens de dire , il faut conclure que le plan des Français, de faire de la Suisse un point central d'attaque contre la Souabe et l'Italie, était le seul raisonnable, le seul capable...
Página 124 - Jamais homme ne fut plus altier, et n'affecta tant de modération. Adroit à émouvoir les passions, plus habile encore à en nourrir le feu, il sembloit plutôt se laisser emporter par les sentimens de la populace que lui inspirer les siens. Toujours...
Página v - ... de ne tomber ni dans l'inconvénient de Platon, dont la République n'est qu'un Roman en politique, ni dans les défauts qu'on reproche à Machiavel, qui dans ses discours sur Tite-Live n'a souvent exposé que des demi-vérités, pour avoir négligé d'examiner les faits par toutes leurs faces, & dans toutes leurs circonstances.
Página 247 - Sa prudence qui , dans un jour ide combat , le laiflbit expofé à l'épée & au dard de l'ennemi , l'abandonnoit tout entier à la crainte ; mais dans les autres efpeces de dangers , fa timidité naturelle difparoiffoit devant la foule infinie de reflburces & d'expédiens que lui prodiguoit le ge'nie le plus heureufement formé pour la politique.
Página 6 - Rois dans les priions de leurs ennemis , en vinrent quelquefois par orgueil à une efpèce d'anarchie (a) , malgré leur penchant naturel pour le Gouvernement Monarchique.
Página 195 - Alors les cours font pleines de fâchons & de cabales ; les grands écoutent davantage leurs pallions ; & parce que le nom de Régent ne réveille pas les mêmes idées que celui de roi auquel on eft accoutumé , une certaine inquiétude agite naturellement les efprits ; foit qu'on...
Página 45 - Si l'on confidere , dit Polybe , le pouvoir des Confuls , celui du Sénat , & l'autorité du Peuple , on croira tour à tour que le Gouvernement de la République Romaine eft Monarchique , Ariftocratique , ÔC Populaire.