Imágenes de páginas
PDF
EPUB

tions par les felles, au mifereré, à là fuppreffion des urines, à l'engourdiffement des cuiffes, à leur immobilité, à l'ardeur des lombes.

996. Cette inflammation fe guériť par la bonté de la nature & de la maladie. 1. par la réfolution. 2. par une abondance d'urine rouffe, épaiffe, renduë fans interruption avant le feptiéme; ou tout au plus avant le quatorziéme jour de la maladie. 3. par un flux hémorrhoidal abondant au commencement de la maladie.

997. Lorfque les fignes de ce mal font connoître (993. 995.) qu'il eft dans l'état de l'inflammation, on le guérit. 1. par tous les remédes géneraux qui font propres à diffiper toute inflammation, tels que la faignée, la révulfion, les délayans. 2. par l'usage copieux de décoctions douces, émollientes, antiphlogiftiques. 3. par des clyfteres affidument réïterés, des fomentations, des bains compofés des mêmes chofes. 4. par un régime humectant, doux; par le repos, en évitant la chaleur du lit, & fur tout de fe coucher fur le dos.

998. Si les fymptômes de la douleur Qu des convulfions font preffans, on y

remédie par des opiats, après avoir
pratiqué les remédes géneraux.
999. Pour le trop grand vomiffe
ment, qui eft un fymptôme de la mala-
die, il eft fouvent utile de l'aider, en
buyant de l'eau tiéde miellée.

1000. Et c'eft par cette feule méthode qu'on guérit sûrement la nephrétique même qui vient d'un calcul engagé dans les reins ou dans les ureteres.

10ot. Si la nephrétique vient de grandes caufes, & que la réfolution (996.) du mal ne fe faffe point, & que loin de fe guérir (997.) il dure au delà du feptiéme jour, il eft à craindre qu'il ne fe faffe abcès. On fçait qu'il fe fait par la rémiffion de la douleur, par la pulfation dans laquelle elle a dégénéré, par certaine horreur dont on eft fouvent faifi, par le fentiment de péfanteur & d'engourdiffement dans la partie. On eft sûr qu'il eft dêja formé, lorfque non feulement ces premiers accidens ont précedé, mais encore qu'il y a battement, ardeur, tenfion dans le lieu, que l'urine eft purulente, fétide, comme de l'urine falée, putrefiée. Auffi-tôt qu'on fçait que cet abcès eft formé, il faut d'abord mét tre en œuvre les remédes qui font fort

[merged small][ocr errors]

maturatifs & émolliens; enfuite quand on s'apperçoit que l'urine eft purulen te, ufer de diurétiques purs, tels que les eaux médicinales, le petit lait, &c. aufquels on ajoûte en même-tems les balfamiques.

1002. Si cette fuppuration (1001.) dure long-tems, le rein dont toute la fubftance eft rongée, forme un fac qui ne fert à aucun ufage, & fouvent alors furvient la phtifie reinale.

1003. S'il s'y fait un fchirre, la cuiffe du même côté devient paralytique ou boiteufe, mal fans réméde; ce qui produit fouvent une confomtion lente, l'hydropifie, &c.

1004. Mais s'il arrive qu'une petite quantité de matiere enflammée fe coagule & s'arrête dans le plus petit follicule de l'urine, elle forme une baze autour de laquelle la matiere fabloneufe de l'urine venant à s'appliquer par cou ches, produit le calcul reinal, & l'augmente ainfi. Nous en parlerons dans la fuite.

1005. De plus, cette inflammation fe termine auffi quelquefois en gangréne, ce qu'on connoît par la vehémence de la caufe (994.) des fymptômes, (995.) lorfque les remédes

(997.) n'apportent aucun foulagement & lorfque la douleur ceffe fubitement & fans caufe, avec une fueur froide un pouls foible, intermittent, le hocquet, des urines, ou tout à fait fupprimées, où livides, noires, filamenteufes, fétides, infectées de caroncules brunes ou noires, avec une extrême & fubite débilité ou il n'eft point de remédes utiles en ce cas, ou il faut fuivre la méthode (902.)

foo6. Il paroît par là qu'il y a une infinité d'efpeces & de caufes de nephrétique, entre lefquelles il y en a une que le calcul produit; que cependant elles demandent prefque toute la même curation; pourquoi la nephrétique (993.) eft fi fréquente dans les fiévres, ainfi que fa crife; (996.) on connoît auffi par là l'ifchurie qui vient du vice des reins ou des ureteres, la guérit.

& on

[ocr errors][merged small]

1007. maladiefortaiguë, fouvent Omme l'apoplexie eft une Com accompagnée d'inflammation, & la fource féconde de plufieurs autres ma

Y

ladies qui en dépendent, l'ordre demande que nous en 'traitions à préfent. too8. On dit qu'elle eft préfente, quand l'action des cinq fens tant externes qu'internes, & de tous les mouvemens volontaires, eft tout à coup abolie, le pouls reftant ordinairement fort, la refpiration difficile, grande, & avec ronflement; & quand en même-tems le malade paroît être dans un fommeil profond & continuel.

1009. On fçait par un grand nom bre d'obfervations très-exactes, que l'apoplexie a pour caufes antécédentes tout ce qui peut tout à fait ou beaucoup empêcher les efprits du cerveau d'influer dans les organes des fens & des mouvemens volontaires, & tour à tour de refluer de ces organes au fenforium commune, tandis qu'en même-tems les efprits du cervelet vont au cœur & aux organes naturels de la refpiration, & peut-être en reviennent en affez grande quantité pour fuffire en quelque forte à entretenir l'exercice de ces fonctions.

1010. Toutes ces caufes que l'obfervation nous a tranfmifes, peuvent fe réduire à quelques claffes pour la commodité de la pratique.

1. La structure naturelle du corps,

« AnteriorContinuar »