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PHILOSOPHIQUE,

OU

RECUEIL D'OBSERVATIONS
PROPRES À DÉFENDRE

LA RELIGION CHRÉTIENNE
CONTRE SES ENNEMIS.

Ouvrage utile à ceux qui cherchent à fe garantir de
la contagion de l'Incrédulité moderne, & fur-tout
aux Eccléfiaftiques chargés de conserver le précieux
dépôt de la Foi.

Par M. FLEXIER DE REVAL.

Philofophia Catechifmus ad fidem. Cyrillus Alex.

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6 solidis. Er besten den Geffen,
per ETr&t,

Chez J. F. BASSOMPIERRE, Imprimeur de SON ÄLTESSE.
cpodiumET A BRUXELLES, r pity

Chez J. VAN DEN BERGHEN, Imprimeur de S. A. ROTALE.

M. DCC. LXXIII.
Avec Approbation & Permiffion.

Koninklike
Bibliotheck
te's Hager.

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DES COMTES

DE VELBRUCK, Évêque & Prince de Liege, &c. &c. &c.

MONSEIGNEUR,

Le Catéchifmè a fait dans tous les temps le Code du Peuple Chrétien.

1

Les Evêques ont veillé à fon enfeignement, les Princes ont employé leur puiffance à faire refpecter les vérités qu'il renferme. Celui que j'ai l'honneur de préfenter à VOTRE ALTESSE n'eft différent de celui qu'on enfeigne au Peuple, que par une plus grande étendue dans fes preuves & dans fes réponses aux ennemis de la Foi.

Si j'ai réuffi à remplir heureufement la tâche que je me fuis propofée, j'oferai me flatter d'attirer fur cet Ouvrage un de ces regards qui foutiennent le travail, & qui en font la plus douce récompense.

VOTRE ALTESSE n'ignore pas qu'en défendant les droits de la Religion, on défend ceux de la vertu ; qu'en établifant les devoirs de l'homme à l'égard de Dieu, on maintient les devoirs du Citoyen & les intérêts de la Société générale. C'eft dans le fein de la Religion que germent toutes les belles affections de l'homme.

Les maximes de la fageffe humaine, & les qualités qui en résultent, ne s'élevent & ne fe fixent que par la Religion, qui leur donne une confiftance folide, & un éclat émané du Ciel, éternel comme lui: là naiffent les grands hommes pour le foulagement de l'humanité, pour la gloire de la Patrie, pour le bonheur des Peuples, pour la profpérité des Etats; n'eût-elle formé que celui qui nous gouverne, elle auroit encore un droit décidé fur notre affection & fur notre reconnoiffance; les Grands comme les Petits lui rendroient leurs hommages: rangé parmi ceux-ci, je me fais un devoir de rendre le mien à une Religion fi fainte & fi bienfaisante, en confacrant à fa défenfe des jours flétris par le malheur, qui ne reçoivent plus que d'elle feule la lumiere & le calme.

Vous releverez, MONSEIGNEUR, Pobfcurité de cet hommage, en permettant que je l'illuftre de votre

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