vent plus difpofer de leurs Charges, non plus que le Clerc ordinaire de la Chapelle, & les huit de quartier, ayant tous été rembourfez au mois d'Avril 1720. mais en même temps ayant été confervez, auffi bien que leurs furvivanciers, dans leurs fonctions & joüiffances de leurs durant leur vie. gages Un Sacriftain de la Chapelle & Oratoire, créé le 2. Decembre 1681. à 900. liv. de gages, & 1095. liv. pour fa dépenfe de bouche. Il prête ferment de fidelité entre les mains de M. le Grand' Aumônier.

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M. Gilles Goiiault, Docteur en Théologie de la Maifon de Navarre, Abbé de Bonlieu de Carbon Blanc.

Sommier ordinaire de la Chapelle ; Charge créée le 14 Août 17:8. & mise fur l'état de la Maifon du Roy, pour jcüir des privileges des Commençaux, par Déclaration de Sa Majefté du premier Janvier 1719. 00. livres de gages.

M. Charles Breilly des Foffez.

Deux Sommiers fervans par femeftre, 6oo. I chacun, payées par les Trétoriers de la Maifon du Roy, tant pour leurs gages entiers, qu'entretenement de mulet ou fon:mier pour porter les coffres

de la Chapelle & Oratoire par les chimps, & au lieu de féjour, les faire porter d'Eglife à autre, faire blanchir le linge toutes les femaines, & fournir les clous pour tendre le parement & draps de pied. Semestre de Janvier.

Georges-François Huré.

Semestre de Juillet.

Charles Breilly des Foffez, Garçon du Château.

ARTICLE III.

De la Chapelle-Musique du Roy.

E MAISTRE DE LA CHAPELLEMUSIQUE, M. Charles le Tonnelier de Bre eüil, Docteur de Sorbonne, qui a prêté ferment le 8. Septembre 1716. fur la démiffion volontaire de M. le Cardinal de Polignac, fucceffeur de Charles Maurice le Tellier, Archevêque de Reims.

Cette Charge fubfiftoit déja au commencement du XVI. fiecle ; & Antoine Sanguin, depuis Cardinal, & Grand Aumônier de France, en en étoir pourvû, lorfqu'il fut fait Evêque d'Orleans en

1533.

Ila de gages 1200. liv. payées par les Tréforiers des Menus: 3000. liv. à la Chambre aux deniers pour fa bouche à Cour: 1500. 1. au Tréfor Royal, & autres appointemens.

Sa jurifdiction s'étend fur deux fortes d'Officiers; fçavoir, fur les Officiers de la Chapelle pour les grandes Meffes Ou qui font pour fervir à l'Autel és jours de grandes Fêtes; & fur le Corps de Mufique, qu'on appelle Mufique de la Chapelle.

L'on donnera le dénombrement des uns & des autres tel qu'il eft fur l'état de la Maison du Roy, après avoir rapporté ce qui concerne le fervice de la ChapelleMufique. Il confifte au chant des grandes Meffes, & à celui des Vêpres, & de quelques autres Offices, qui fe célébrent dans la Chapelle.

Quoiqu'il y ait quatre Chapelains de Mufique par chaque femeftre, cependant, comme on ne veut que des Baf fes-contres, ou des Baffes-tailles à l'Autel, conformément à une Ordonnance de Louis XIV. l'on a nommé des Ecclefiaftiques de ladite Chapelle Mufique, pour fervir toûjours à l'Autel, fans avoir égard à ceux qui par leurs Charges devroient remplir ces fonctions.

M,

M. Dubois eft deftiné depuis un trés-long-temps pour chanter toûjours la grande Meffe devant le Roy, ou pour faire le Prêtre affiftant, quand c'eft un Evêque qui officie: c'eft pourquoi il a le titre de Chapelain ordinaire ; & MM. Tefnieres & Broffeau font toûjours Diacre & Soûdiacre. Au défaut de M. Dubois, ce feroit M. Tefnieres qui chanteroit la grande Meffe, M. Broffeau feroit Diacre, & M. Chupperelle feroit Soûdiacre.

Les Meffes où un Evêque officic font, Io. celles des Fêtes de l'Ordre du Saint Efprit, qui font la Pentecôte, la Circoncifion, & la Purification ; & en ces jours on choifit toûjours un des Prélats de l'Ordre. 2 Les Fêtes de Pâques, de Touffaints & de Noël. Que fi dans tous ces jours il ne fe trouvoit point d'Evêque pour célébrer la grande Meffe; ce feroit M. Dubois qui rempliróit fa place; & même quand il y en a un retenu, il est obligé de refter à jeûn, pour pouvoir fuppléer à fon défaut en cas d'accident.

Ce même Chapelain ordinaire chante toutes les autres grandes Meffes que le Roy veut entendre dans le cours de l'an née & officie le Dimanche des Ra

Tom. I.

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meaux, le Jeudi Saint, & le Vendredi Saint.

Dans les autres jours, c'est un des Chapelains de la Chapelle du Roy, qui dit une Meffe baffe devant S. M. durant laquelle la Chapelle-Mufique chante un

Motet.

Quant aux Vêpres, elles étoient autrefois chantées auffi regulierement que la Meffe, és jours de Dimanches & de Fêtes, dans la Chapelle du Roy, par les Chapelains de la Chapelle- Mufique : mais vers l'an 1669. Sa Majefté voulut bien les en difpenfer ; & ordonna que cette partie de l'Office Divin ne feroit plus chantée qu'aux jours folemnels.

Cependant au commencement de cette Minorité, les Feüillans qui deffervoient la Chapelle du Roy pour les Meffes du public, obtinrent permiffion d'y chanter Vepres les Dimanches & Fêtes. Les Chapelains de la Chapelle- Mufique firent fur cela leurs remontrances, expoferent leur droit & l'ancien ufage des précedentes Minoritez en quoi ils ont été confirmez; & ce font eux qui chantent préfentement ces Vêpres, & l'un d'eux fait l'Office.

Quant aux jours folemnels, c'est le Chapelain ordinaire des grandes Meffes