La revue des feuilletons du Journal de l'Empire, ou Critique des critiques de M. Geoffroy

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Dabin, 1807 - 131 páginas
 

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Página 75 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Página 72 - Je ne me suis connu qu'au bout de ma carrière; J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil, Le ciel venge la terre: il est juste; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s'est rougie. Le bonheur m'aveugla, la mort m'a détrompé. Je pardonne à la main par qui Dieu m'a frappé. J'étais maître en ces lieux, seul j'y commande encore; Seul je puis faire grâce, et la fais à Zamore.
Página 72 - S'arrête devant vous... mais pour vous imiter. Je meurs; le voile tombe ; un nouveau jour m'éclaire: Jejlgme suis connu qu'au bout de ma carrière; J'ai fait , jusqu'au moment qui me plonge au cercueil , Gémir l'humanité du poids de mon orgueil.
Página 131 - Je vous l'ai déjà dit, aimez qu'on vous censure, Et, souple à la raison, corrigez sans murmure. Mais ne vous rendez pas dès qu'un sot vous reprend.
Página 81 - De partager mon cœur entre la guerre et vous. Ne croyez pas non plus que mon honneur confie La vertu d'une épouse à ces monstres d'Asie, Du sérail des soudans gardes injurieux, Et des plaisirs d'un maître esclaves odieux. Je sais vous estimer autant que je vous aime , Et sur votre vertu me fier à vous-même.
Página 36 - C'était pour acquérir un droit si précieux Que combattait partout mon bras ambitieux; Et dans Pharsale même il a tiré l'épée Plus pour le conserver que pour vaincre Pompée. Je l'ai vaincu, princesse : et le dieu des combats M'y favorisait moins que vos divins appas ; Ils conduisaient ma main, ils enflaient mon courage ; Cette pleine victoire est leur dernier ouvrage : C'est l'effet des ardeurs qu'ils daignaient m'inspirer...
Página 75 - Des dieux que nous servons connais la différence : Les tiens t'ont commandé le meurtre et la vengeance ; Et le mien , quand ton bras vient de m'assassiner , M'ordonne de te plaindre et de te pardonner.
Página 49 - Affranchissons le Tage, et laissons faire au Tibre. La liberté n'est rien quand tout le monde est libre ; Mais il est beau de l'être, et voir tout l'univers Soupirer sous le joug, et gémir dans les fers ; Il est beau d'étaler cette prérogative , , Aux yeux du Rhône esclave et de liome captive, Et de voir envier aux peuples abattus Ce respect qu.e le sort garde pour les vertus.
Página 72 - Je demeure immobile, égaré, confondu. Quoi donc! les vrais chrétiens auraient tant de vertu! Ah! la loi qui t'oblige à cet effort suprême, Je commence à le croire, est la loi d'un Dieu même. J'ai connu l'amitié, la constance, la foi ; Mais tant de grandeur d'âme est au-dessus de moi; Tant de vertu m'accable, et son charme m'attire. Honteux d'être vengé, je t'aime et je t'admire.
Página 116 - II devait présumer qu'il était impossible Que jamais je trahisse un si noble lien. Ce cœur est aussi fier que son bras invincible ; Ce cœur était en tout aussi grand que le sien, Moins soupçonneux sans doute, et surtout plus sensible.

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