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Lecteur, s'il veut ne lire une premiére fois que le Texte feul de la Differtation. Je crois même qu'alors il fentira davantage l'utilité des Notes; & leur étendue n'effrayera plus ceux qu'elle auroit pû rebuter d'abord. Les Notes qui portent le mot Addition se réduisent à un petit nombre. Elles font mifes pour éclaircir ce que l'Auteur ne fait qu'indiquer, ou pour appuyer ce qu'il avance. Mais afin que l'on n'impute point à M. W. les fautes qui pourroient s'y rencontrer, j'ai eu foin de les diftinguer.

On trouvera à la fin de cet Ouvrage des Obfervations fur l'Antiquité des Hieroglyphes Scientifiques. Elles tendent à montrer que le fentiment de M. W. à ce fujet fe concilie avec la Chro

nologie de l'Ecriture, pourvû que l'on fuive, au lieu du calcul Hébreu, celui du Texte Samaritain. La pensée que la Chronologie Chinoise pourroit également fe ramener au calcul du Texte Samaritain, a occafionné les Remarques fur la Chronologie des Chinois. Je les dois toutes aux fçavans Hommes dont je cite les autorités. Ces Remarques auront plus de force venant de leur part; & il eft jufte d'ailleurs de faire honneur à leurs Ouvrages. Enfin le fentiment de M. Freret fur l'Ecriture Chinoise étant directement oppofé à celui du P. Kircher qu'embrasse M. W. cela m'a porté à ajouter par forme d'éclairciffement des Remarques fur la premiére Ecriture des Chinois. L'opinion de M. Bianchini fur les Obélifques s'ac

cordant au contraire avec ce que dit M. W. j'ai extrait de l'Iftoria Univerfale, qui eft rare ici, l'endroit où M. Bianchini traite cette matiere, & propose l'explication de l'un des côtés de l'Obélifque de S. Jean de La

tran.

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M. Warburthon n'auroit pas donné à fon Ouvrage fur les Hiéroglyphes l'étendue qu'il a, s'il eût uniquement voulu fe fervir des Hiéroglyphes com»me d'une preuve auxiliaire pour établir la grande Antiquité des Egyptiens. Mais il » a porté ses vûes plus loin. Cet Ouvrage, dit-il, facilitera l'intelligence de l'ancien langage des Orientaux, fur lequel l'Ecriture Hiéroglyphique a tant influé, & en fera connoître le

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minaire, ajoute-t-il, convient à l'examen que j'ai entrrpris » de la Religion & de la forme

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du

gouvernement des Juifs. M. » W. a encore pour but de lever les obftacles qui ont empêché jufqu'ici d'avoir une no»tion exacte de la Littérature

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Egyptienne, & qui viennent » de l'erreur générale touchant » l'origine, l'ufage & les diverfes efpeces d'Ecritures Hiéro» glyphiques. Il défire

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que ceux qui s'attacheront préfentement » à approfondir les Antiquités » Egyptiennes, & qui, par les » avantages de leur fituation, de

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leur fcience, & de leurs ta

» lens, feront en état de mieux

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mériter que lui du Public, continuent de marcher dans la route qu'il leur a ouverte. Mais à quelque point, observe-t-il,

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qu'elle puiffe conduire pour re» couvrer l'intelligence de l'ancienne Sageffe Egyptienne » elle menera du moins à un ter» me beaucoup plus important, qui fera de mieux comprendre celle des Grecs. Il a rapporté » un si grand nombre d'exemples qui prouvent la vérité de cette observation, qu'il s'avance jusqu'à dire, qu'il regarde les deux fources du fçavoir & de la Religion chez les Egyptiens, » c'est-à-dire, les grands & les » petits Myftères dont il a parlé dans le premier Volume, & » les Hieroglyphes qui font la ma» tiére de cet Ouvrage, comme → devant être dorénavant les deux points cardinaux fur lefquels l'interprétation de l'Antiquité Grecque roulera ».

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