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habitans de la côte de Calabre, auxquels le portrait que j'ai fait d'après nature, me paroît convenir parfaitement.

Page 235. lig. 30. de plâtre, lif. des plâtres.

Planche LXIII. on a oublié de ponctuer & de marquer les caffures & les reftaurations annoncées à la page 237.lig. 17.

Page 249. lig. 28. que portent, lif. que portoient.

Idem n°. II. lif. n°. III.

Page 255. lig. 26. qu'on pourroit en retirer, lif. qu'on pourroit retirer d'un pareil exemple.

Page 266. avant-dernière ligne, qu'on en peut répondre, lif. qu'on ne peut

en conclure rien.

Page 312. lig. 23. par fes entrelas, lif. par des entrelas.

Page 356. a côte de ces mois Itinéraires de Jérufalem, lif, en nate p. 5540 Edit. de Weffeling.

Page 366. ôtez que M. Danville m'a donné, lis. qu'on m'a donné, & retranchez les Guillemets, & dit-il.

Page 386. lig. 15. Rieux près de Caën, lif. lieu; & lig. 24. chemin chauf fées, lif. chauffé.

Page 401. lig. 16 à qui je l'avois vendue, lif. à qui il l'avoit vendue.
Page 415. lig. 28. pour avoir vu, lif. pour avoir eu.

Page 427. lig. 13. je crois, lif. il croit.

Page 429. lig. 3. de Leuci, lif. des Leuci; & lig. 6. Dampierre, au temple, lif. Dampierre-au-temple; & pénultieme ligne à Pourdon. La troifiéme voye, ôtez le point, & lif. à Bourdon la troifiéme voie.

Page 436. lig. 21. mais il y a très-grande apparence, effacez le refte de l'aLinea.

EXPLICATION DES VIGNETTES

C

ET DES CULS-DE-LAMPE.

FRONTISPICE.

ETTE Compofition représente les Tems : ils font tous trai tés de la même manière, c'est-à-dire, représentés avec la faulx, la barbe, & la vieilleffe ; mais ils font placés sur différens plans. On en diftingue un avec peine qui fe perd dans le Ciel, un autre prêt à traverser l'horison: on voit fur des plans plus voifins quelques-unes de ces mêmes Figures placées derrière des Rochers qui ne permettent d'en diftinguer que quelques parties. Quelques-uns marchent dans la plaine, mais toujours en s'éloi gnant du premier Plan fur lequel on voit plufieurs Enfans occupés à confidérer & à étudier ces Figures. Celle du Tems qui fe perd dans le Ciel eft obfervée avec une Lunette; les enfans méditent, & font occupés à regarder ceux qui font dans la plaine derrière les Rochers & fur l'horifon; ils femblent leur comparer les médailles, les buftes ou les figures mutilées dont ils font environnés. Cette allégorie dépeint l'étude, & le travail des Antiquaires qui doivent s'appliquer à diftinguer les fiécles. La feule Figure du Tems pouvoit les repréfenter dans de pareilles circonf

tances,

FLEURON.

LE bas-relief fuppofé de marbre & rongé par le Tems, repréfente un ferpent qui mord fa queue ; il n'eft point donné ici comme le fymbole de l'Eternité, mais comme l'Image de la circuJation des chofes, ou plutôt de la répétition des ufages & des événemens. L'étude du monde ne contredira pas cette représentation: pour en rappeller la vérité, on lit au milieu de ce bas

relief, IN OMNE VOLUBILIS ÆVUM. Horat. Lib. I. Epift. 3. verf. 42.

VIGNETTE DE LA PREFACE.

CE monument de marbre blanc ne présente rien de particulier, c'eft le fragment d'un tombeau dont la forme & la décoration ont été les plus communes de celles que les Romains ont employées; mais cette forine eft très-convenable pour l'ornement d'une Vignette.

que

Longueur deux pieds dix pouces,
Hauteur dix pouces.

CUL-DE-LAMPE DE LA PRÉFACE.

QUAND on eft poffeffeur d'un Ours qui careffe fon petit, & l'on fait une Préface; on ne peut s'empêcher de placer une allufion auffi jufte & auffi convenable à toute espèce d'Auteur, Hauteur de ce Bronze deux pouces dix lignes.

VIGNETTE DE L'EXPLICATION DES VIGNETTES ET, DES

CULS-DE-LAMPE.

LES monumens de l'efpèce de ceux qui compofent cette Vignette n'étant susceptibles d'aucune Explication, & ne pouvant entrer dans les Planches ordinaires conviennent au lieu où je les place; ils préfentent une branche de chêne chargée de feuilles & de glands, & une autre d'olivier. Il eft impoffible de comprendre aujourd'hui le motif pour lequel ils ont été travaillés; mais je puis affurer que leur exécution ne peut être plus parfaite, & que l'imitation de la nature eft pouffée auffi loin qu'il eft poffible; je n'aurois même pas imaginé, avant que d'avoir vû ces deux morceaux, que les Romains euffent recherché avec un fi grand foin & fur des objets fi médiocres, la févérité & la fineffe de l'imitation. J'ai fait deffiner la branche d'olivier fous deux aspects pour la fymmétrie, & dans le deffein de faire fentir que ces deux bronzes font ifolés.

Hauteur du bouquet de chêne deux pouces quatre lignes.
Largeur quatre pouces cinq lignes.

Longueur de la branche d'Olivier, deux pouces neuf lignes.
Largeur un pouce.

CUL-DE-LAMPE DE L'EXPLICATION, &c.

Le grand ufage que les Romains ont fait des bagues, a produit une extréme variété dans les Gravures de leurs pierres; leurs an

neaux même se font reffentis de cette variété. La réunion de ces trois mafques de théâtre gravés fur une agathe-onice de deux couleurs, représente peut-etre une fcêne d'un vieillard avec deux jeunes femmes dont le fuccès auroit engagé à conferver le fouvenir. Il fe peut auffi que les trois têtes ne foient qu'un ornement de fantaisie: la gravure de cette pierre gravée fort en creux, a du mérite & de l'agrément.

VIGNETTE DES EGYPTIENS.

L'OUVRAGE de ce petit baffin eft fort agréable, mais il feroit difficile de déterminer l'objet pour lequel il a été fait, fi on ne veut pas le regarder comme une portion du modèle d'une fontaine exécutée plus en grand, & dont l'eau tomboit d'en haut au-deffus des deux têtes pour fe répandre par les autres contours de ce baffin. Ce petit Ouvrage eft fait avec un de ces marbres tendres que les Egyptiens ont employés fréquemment : celui-ci eft de couleur brune; fa forme & fon exécution font bonnes & agréables. La plus grande fingularité de ce monument confifte dans les buftes d'un Empereur & d'une Impératrice placés dans le fonds de ce même baffin. Le choix de cet emplacement eft plus étonnant que la représentation de ces Princes en Ifis & en Sérapis on trouve ces fortes de Figures affez communément, cependant il eft fort difficile d'en donner une Explication bien folide & bien claire. En premier lieu, on ne voit les têtes chargées de ces attributs Egyptiens que fur les médailles de Julien ; tandis qu'on les trouve fur des bronzes, des pierres gravées, & même des terres cuites dont le travail précède conftamment, ainfi que celui de ce petit baffin, le tems auquel cet Empereur a vécu. Pour réfoudre cette queftion, ne pourroit-on pas regarder les représentations comme des flatteries particulieres, & principalement produites par les Romains, établis en Egypte depuis leur conquête, indépendamment de l'impreffion qu'ils avoient confervés d'Antoine & de Cléopâtre. On a vû plufieurs Empereurs, & particulièrement des Impératrices représentées fous la forme des Divinités de la Mythologie Grecque; la même idée à dû produire celle d'Ifis & de Sérapis, Divinité qui paroît avoir chaffé dans ces derniers tems le fouvenir d'Ofiris : il eft bien fingulier qu'aucun Auteur ancien n'ait fait mention d'un changement fi particulier, & d'une révolution de cette nature. Je n'infifte pas fur ce que ce petit monument a été trouvé en Egypte. J'ai dit ailleurs quelle étoit la foibleffe de ce préjugé pour des morceaux

de ce médiocre volume. Le deffous de cette petite cuvette achève de remplir cette Vignette, & de prouver par le genre de fes ornemens, que l'Ouvrage eft abfolument dans le goût des

Romains.

Hauteur un pouce neuf lignes.
Largeur deux pouces trois lignes.

CUL-DE-LAMPE DES EGYPTIENS.

Ce Cul-de-Lampe eft formé par une agathe brune gravée en creux, elle représente une Figure Perfe dans le goût de celle que l'on voit fur les monumens de Perfépolis; mais cependant avec quelques différences fur lesquelles il feroit inutile de s'étendre, l'objet pour lequel ce petit monument a été gravé étant inconnu. VIGNETTE DES ETRUSQUES,

Les Fibula ou les piéces qui fervoient pour attacher les habillemens, font les monumens que l'on rencontre plus communément : la quantité néceffaire pour les différens ufages a produit cette abondance. Dans le grand nombre que j'en ai raffemblé, j'ai rapporté préférablement celles dont le travail, la forme ou les ornemens méritoient quelque diftinction. La Fibula qui remplit cette Vignette eft dans tous les cas de cette diftinction: elle eft un peu ceintrée, ce qui peut faire croire qu'elle étoit destinée à la ceinture d'un homme ou d'une femme : on peut dire en ce cas que l'un ou l'autre étoit pefamment paré. On voit à chaque extrémité les deux ouvertures qui fervoient à l'attacher fur l'étoffe : l'ornement fantastique qui occupe chaque milieu des deux piéces eft traité à jour, & repréfente un Cerf; mais la plus grande fingularité de ce monument confifte dans les creux réservés dans toute la piéce pour recevoir des émaux de différentes couleurs. Ils font groffiers à la vérité, mais ils ont réfifté du moins assez pour diftinguer encore aujourd'hui les couleurs rouges & bleues qui dominoient dans cette parure. J'en ai fuffifamment parlé dans le fecond Volume de ce Recueil; mais alors je croyois que les Romains n'avoient employé ces couleurs, & pour l'embelliffement de leurs armes, que dans les Gaules ou dans les Colonies éloignées de Rome: je me trompois. Cet ufage leur étoit géné ral; & l'on m'en a envoyé qu'on a trouvés dans plufieurs endroits de l'Italie, & nommément de la Capitale. Les crochets recourbés de cette Fibula font formés par la tête d'un animal imaginaire : le travail, la forme & l'exécution de ce monument de bronze

m'ont

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