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quelques-unes de fes parties fe

ront peu

à

peu emportées par

l'urine qui furviendra : ou fi elle cause un accès avant qu'elle foit beaucoup endurcie, une portion du fable adhérent à fa furface fera enlevée par le mê-me flux dans ces deux cas il y aura une fréquente fecrétion de matiere fablonneufe; & fi elle eft d'une confiftance fermais affez petite pour

me >

paffer l'uretere

quoiqu'avec beaucoup de difficulté, elle

fortira toute entiere..

Mais il y a encore un autre

raifon, outre celle

que je viens de dire, pourquoi l'urine ait commencement d'un accès eft

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pâle & rendue en petites quan tités, & pourquoi elle devient trouble & fe décharge abondamment, quand l'accès commence à diminuer. Cette caufe n'a aucun rapport à la nature. de la pierre; c'est que le corps étranger firritant le rein les tuyaux urinaires qui font les canaux fecrétoires, feront fortement refferrés, étant fi près de la cause même du mal; par conféquent il ne fera feparé que très-peu d'urine pendant ces circonstances, mais auffi, cé qui en fera feparé fera plus clair qu'à l'ordinaire, fes parties les plus groffieres n'étant aff ez deliées pour paffer par

pas

les orifices de ces tuyaux ainfi refferrés; ou fi elles y paffent, elles s'arrêteront aux mammelons. L'autre rein fe reffentira auffi en quelque façon de ces effets étant pourvu de nerfs du même plexus. Mais quand la pierre a paffé au travers de l'uretere, & que la la vivacité du mal qu'elle caufe eft affoupie par des remedes convenables, ces petits tuyaux se relâcheront, & reprendront leur premiere dimension; au moyen de quoi une plus grande quantité d'urine sera séparée, ces particules folides qui s'y étoient arrêtées feront emportées, & fe mêlant avec l'u

rine elles la rendront trouble. Si nous faifons attention à la nature de ces différens fymptomes, nous trouverons que bien que tous enfemble ils fuffifent pour décider que la maladie eft la pierre; cependant étant pris feparement, plufieurs font équivoques, & peuvent provenir de différentes causes: on fçait communement que les fymptomes de la colique reffemblent tant à plufieurs de ceux-là, qu'il eft fouvent difficile de les diftinguer. A la vérité lorfque quelquesuns des fignes pathognomoniques paroiffent, ou que l'on apperçoit du fable, ou des pe

:

la

tites pierres dans l'urine, caufe de ces fymptomes eft manifefte; & fi l'urine eft mêlée avec du fang, & qu'on fente un engourdiffement dans la cuiffe & la jambe, nous pouvons être affurés que ce n'eft pas la colique mais fi aucun de ces fymptomes ne paroît, la maladie fera encore cachée & il faut la découvrir par quelque figne caractéristique parti culier qui la diftingue. GALIEN fut le premier qui remarqua ceux qu'on vient de rapporter, & c'eft de lui que tous les Auteurs depuis fon tems ont emprunté tout ce qu'ils ont écrit à ce fujet, ou plutôt ils

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