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pouffer la pierre vers la Vcfsie; de faciliter fon paffage jufqueslà en relâchant & en élar

ureteres afin

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giffant les
qu'ils fe prêtent & qu'ils cé-
dent à fon mouvement; de les
garantir de la dureté & de
l'âprêté de fa fubstance, afin
qu'elle ne les blesse pas dans
fon paffage ; & enfin d'adou-
cir & enlever les fymptomes
rigoureux.

1o. On remplira la premiere indication en donnant copieufement des remedes diurétiques; principalement ceux qui par leurs qualités attenuantes & déterfives delayent les humeurs vifqueuses, & nettoyent H

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les vaiffeaux par lefquels elles paffent. Mais comme dans le cas préfent il y a grande chaleur & diftention des parties par la violence du mal, & que les plus forts diurétiques opérent avec trop d'irritation, il eft dangereux de s'en fervir, de crainte qu'au lieu de dilater les paffages ils ne refferrent & ne rendent plus étroit un conduit qui ne l'étoit déja que trop les feuls remedes donc de cette claffe qu'on puiffe donner librement, & en toute fûreté, font ceux qui en même tems qu'ils augmentent la quantité de l'urine, relâchent & lubrifient les paffages uri

naires

: c'est

par leur douceur & leurs qualités balfamiques : Pourquoi les terebentines & les baumes font d'une trèsgrande utilité dans ces maladies; fur-tout étant mêlées avec

à

operer

des remedes propres l'effet qu'on fe propose dans l'indication fuivante.

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20. Cette feconde indication demande l'usage des rémedes émolliens, adoucissans, & anodins; telles font les compofitions huileuses & les plantes qui abondent de fucs doux & mucilagineux, qui en même tems qu'ils relâchent les fibres folides, emouffent auffi l'acreté des humeurs, & ga

point encore trouvé un fpécifique de cette vertu ; à pluš forte raifon ne devions -- nous pas l'attendre des anciens. GALIEN ne doit donc pas être moins eftimé pour avoir avoué franchement que de fon tems on ne connoiffoit aucun reméde capable de diffoudre la piermais que toute la guérifon dépendoit de la Chirurgie & de l'incifion.

re,

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3°. Quant aux fymptomes, le premier auquel on doit faire attention cft la douleur exceffive; & cela eft de fi gran de conféquence qu'à moins de Ja foulager on ne peut guére efpérer de la methode la plus

raifonnable: car tant que ladou leur fera exceffive la contraction des vaiffeaux durera, ce qui empêchera la pierre d'y paffer. Elle peut être beaucoup foulagée par les remedes rapportés dans la feconde indication; mais ce qui eft particuliérement indiqué ici est la Phlebotomie & un ufage cir confpect des opiats: la phlebotomie, parce qu'elle vuide les vaiffeaux fanguins, & parlà ôte la diftention : les opiats parce qu'ils tranquilifent l'orgafme des efprits, & emouffent la vivacité du mal. C'est donc avec grande raifon qu'un homme célébre, & l'ornement

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