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quelqu'autre partie, ne font ainfi compofées au-dedans de leur fubftance,& même n'en ont pas besoin de cette espèce font le cerveau, les tefticules, plufieurs glandes conglomerées, & les reins. Cette distinction qui eft fondée fur les recherches les plus exactes, peut en quelque façon décider de la difpute qui exifte actuellement entre les Anatomiftes, touchant la ftructure précise de ces corps ; * car les uns & les autres ont raison lorfqu'ils n'entendent parler que de quelque glandes particulieres, de même qu'ils errent

*BOERHAAVE De Fabricâ Glandu

larum.

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tous lorfqu'ils comprennent dans leurs fyftêmes toutes les glandes en général ; revenons à notre fujet

Le refte du rein; comme nous l'avons obfervé ci-devant, eft occupé par une dilatation des uretères, qui forment le baffinet ceux-ci à leur fortie du baffinet fe refferrent, & chacun d'eux forme un petit tuyau qui va joindre la veffie Fig. V. par un chemin tortueux. Leur volume eft naturellement comme un tuyau de plume; mais ils font fufceptibles d'une bien plus grande dilatation, comme il est évident dans quelques pierreux; j'en ai vu deux é

xemples remarquables, où les orifices des uretères étoient tellement dilatés, qu'en injectant la veffie, afin de faire la grande opération de la taille, l'eau passa dans le baffinet même du rein, de forte que la veffie n'étoit jamais tenduë, c'est ce que l'on remarqua en difféquant le

corps.

Les uretères font de diametres inégaux dans différens endroits, étant refferrés & dilatés alternativement dans toute leur longueur, & non pas uniquement dans la partie feule où ils defcendent par-dessus les artères iliaques, felon l'opinion commune. Cela paroît en liant

l'un des bouts de l'uretère, & après l'avoir enflé, fermant l'autre extrémité & le laiffant fécher. MORGAGNI * infére de là, avec raison, que cette contraction & dilatation alternative provient de leur ftructure. M. COWPER prétend que la caufe de cette inégalité dans les dimenfions des uretères, vient uniquement de ce que leurs côtés font preffés par la pulfation des artères iliaques; mais je prouverai par la fuite de cette Leçon, que cette caufe n'eft point la feule. **

Les uretères font compofés

*Adverfar. 2. Animadverf. 47.
**Cowper. Append. Fab. 4.

de trois tuniques, qui les rendent extraordinairement épais à proportion de l'efpace qu'ils renferment & les mettent

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en état de mieux réfifter au poids des intestins dilatés ( & dans les femmes à celui de la matrice) qui autrement pourroit les preffer de telle forte, qu'ils empêcheroient le paffage de l'Urine. Les Anatomistes décrivent en particulier la fubftance de ces tuniques; ils appellent la tunique externe la membraneufe, celle du milieu la mufculaire & l'interne la nerveufe; cependant par l'inspection la plus exacte il ne paroît nulle distinction pa

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