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des n'a point été déterminé, jufqu'à VALSALVA, qui, depuis fort peu de tems les a remarqué, & dit que dans les hommes ces conduits defcendent aux tefticules, que dans les femmes ils vont aux ovaires, & pour cette raifon deviennent utiles à la génération. * Cela a donné à plusieurs la curiofité d'examiner ces corps plus attentivement, mais en vain, car il n'a paru aucun conduit. Cependant M.RANBY a découvert à leur place, deux artères fpermatiques qu'on n'avoit jamais remarqué auparavant, & qui font probable

*Tranfact. Philosoph. N°. 385.

ment ce que VALSALVA a prís pour des conduits excréteurs; * car fuivant leur defcription, la difpofition & le progrès de l'un & de l'autre font fort reffemblans; & nous fçavons tous que les plus petites artères. dans les corps morts paroiffent blanches de même que ces vaiffeaux. Ces artères font prefqu'auffi groffes que les féminales. Celle du côté droit tire fon principe de l'aorte, environ un doigt au-deffus de la féminale, fourniffant en premier lieu une grande branche à la glandule renale, & enfuite une autre,

qui étant

* Transact: Philofoph. No. 387.

renfermée dans la même capsu-le avec l'artère & la veine fpermatique, defcend avec elles au tefticule. Celle du côté gauche se multiplie de la même maniere, à l'exception que quelquefois elle provient de l'aorte, & quelquefois de l'é-mulgente. Mais malgré cette découverte nous fommes auffi incertains qu'auparavant de l'ufage de ces glandes: car quoique ces artères leur fourniffent une branche auffi- bien: qu'aux tefticules; cependant il ne fe communique rien pour cela de l'une à l'autre. De dire qu'elles féparent une humeur: pour délayer le fang vénal

qui devient trop épais, après que le filtre des reins lui a enlevé fes parties aqueuses, comme le penfent quelques

uns

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c'eft ce qui ne paroît

pas tout-à-fait raisonnable; car fi c'étoit là leur fonction, pourquoi font-elles fi grandes dans le foetus, où une fi petite quantité d'urine est séparée ? Ce que MORGAGNI penfe là-deffus paroît beaucoup plus probable; fon opinion eft qu'elles font des glandes lymphatiques, & qu'elles font de la même nature de celles qui font fituées proche le réservoir du chyle, & le commencement du conduit

thorachique ; & qu'elles laiffent couler continuellement une liqueur par leurs vaisseaux lymphatiques, afin ou de délayer le chyle, ou de tenir les paffages ouverts & les lubrifier; cela fe rapporte affez à leur volume extraordinaire dans le fœtus, puifque ne faifant point de chyle, une plus grande quantité de lymphe eft néceffaire pour tenir les veines lactées ouvertes; ou s'il y en a, c'est en fi petite quantité, (le Diaphragme n'agiffant point) qu'une plus grande abondance de lymphe cft néceffaire pour le porter au travers de ces con

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