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Hift. liv. LXIX. B. 14.

. 28.

les pénitences à la difcrétion des confefleurs. Je n'ai rien vû de semblable dans toute la fuite de l'hiftoire. Les pénitences canoniques font tombées insenfiblement par la foibleffe des évêques & la dureté des pécheurs, par négligence, par ignorance: mais elles ont reçû le coup mortel, pour ainfi dire, par l'indulgence de la croifade.

Je fçai que ce n'étoit pas l'intention du pape Urbain & du concile de Cler- ' mont. Ils croyoient au contraire, faire deux biens à la fois : délivrer les lieux faints, & faciliter la pénitence à une infinité de pécheurs, qui ne l'auroient Ep. 365. al. 322. jamais faite autrement. C'est ce que dit expreffément S. Bernard: c'eft ce que Innoc. Il.liv.xvi. dit le pape Innocent III, & ils relevent pathétiquement la bonté de Dieu, qui dans leur tems a donné aux hommes cette occafion de se convertir, & ce nouveau moyen de fatisfaire à fa juftice. Mais il est à craindre qu'on n'eût pas v. 2. difc. n. 8. allez confideré les folides raifons des anciens canons qui avoient réglé le teins & les exercices de la pénitence. Les faints qui les avoient établis, n'avoient pas feulement en vûe de punir les pécheurs, ils cherchoient principalement à s'affurer de leur converfion, & vouloient encore les précautionner contre les rechûtes. On commençoit donc par les féparer du refte des fidéles, & on les tenoit enfermés pendant tout le tems de leur pénitence, excepté lorfqu'ils devoient affifter dans l'églife aux prieres communes & aux instructions. Ainfi on éloignoit les occafions du péché; & le recueillement de cette retraite donnoit aux pénitens le loifir & la commodité de faire de férieuses réflexions fur l'énor. mité du péché, la rigueur de la juftice de Dieu, les peines éternelles, & les autres vérités terribles, que les prêtres qui prenoient foin d'eux, ne manquoient pas de leur représenter, pour exciter en eux l'efprit de componction. Enfuite on les confoloit, on les encourageoit, & on les affermiffoit peu à peu dans la résolution de renoncer pour toûjours au péché, & mener une vie nouvelle.

Morin. lib. VII. 2. 15.

Ce ne fut que dans le huitiéme fiécle que l'on introduifit les pélerinages, pour tenir lieu de fatisfaction; & ils commencerent à ruiner la pénitence par les diftractions & les occafions de rechûtes. Encore ces pélerinages particuliers étoient-ils bien moins dangereux que les croifades. Un pénitent marchant feul, ou avec un autre pénitent, pouvoit obferver une certaine régle; jeûner, ou du moins vivre fobrement, avoir des heures de recueillement & de filence, chanter des pleaumes, s'occuper de bonnes pensées, avoir des conversations édifiantes: mais toutes ces pratiques de piété ne convenoient plus à des troupes Hift. liv. LXIX. assemblées en corps d'armée. Au contraire, les croifés, du moins quelquesuns, cherchoient à fe divertir, & menoient des chiens & des oifeaux, pour chaffer en chemin faifant: comme il paroît par la défense qui en fut faite à la feconde croisade.

#. II.

Eng.III.ep.1.to.x. Conc. P. 1947.

C'étoit, pour ainfi dire, des pécheurs tout crûs, qui fans converfion de cœur,& fans préparation précedente, finon peut-être une confeffion telle quelle, alloient pour l'expiation de leurs péchés s'expofer aux occafions les plus dangereules d'en commettre de nouveaux : des hommes choifis entre ceux de la vertu la plus éprouvée auroient eu peine à fe conferver en de tels voyages. Join, V. P. 22. Il est vrai que quelques-uns s'y préparoient férieusement à la mort, en payant leurs dettes, reftituant le bien mal acquis, & fatisfaisant à tous ceux à qui ils

avoient

avoient fait quelque tort: mais il faut avouer auffi que la croisade fervoit de prétexte aux gens oberés pour ne point payer leurs dettes, leurs dettes, aux malfaicteurs pour éviter la punition de leurs crimes, aux moines indociles pour quitter leurs cloîtres, aux femmes perdues pour continuer plus librement leurs défordres: car il s'en trouvoit à la fuite de ces armées, & quelques-unes déguifées en hommes. Vous avez vû que dans l'armée même de S. Louis, Joinv. p. 237 dans fon quartier & près de fes tentes on trouvoit des lieux de débauche; & qu'il fut obligé d'en faire une punition exemplaire. Un poëte du tems décrivic l'histoire du châtelain de Couci, qui partit pour la croifade paffionnément Frang. liv. 2.6.17 amoureux de la femme d'un gentilhomme fon voisin, c'est-à-dire, emportant l'adultere dans le cœur, & mourant dans le voyage, chargea un de fes amis de faire embaumer fon cœur, & de le porter à fa dame, comme il fit. N'étoit-ce pas-là de dignes fruits de pénitence?

Fauchet Poëtes

Jac. Vitr. bif Or. lib. 1. c. 72. Cang gloff.Pulfans,

Les croifés qui s'établirent en Orient après la conquête, loin de fe convertir, s'y corrompirent de plus en plus. La chaleur du climat, & l'exemple des naturels du pays les amollit, & les excita à ne fe refuser aucun plaifir, principalement dans les quartiers les plus fertiles, comme la vallée de Damas fi délicieufe: leurs enfans dégénererent encore, & formerent une nouvelle nation nommée les Poulains, qui n'eft fameufe que par les vices. Et voilà l'honneur qui revint à Jefus-Chrift de ces entreprifes formées à si grands frais. Enfin Jerufalem & la terre fainte font retombés au pouvoir des infidéles, & les croisades ont ceflé depuis quatre cens ans; mais les pénitences canoniques ne font point revenues. Tant que les croifades durerent, elles tinrent lieu de pénitence; non-feulement à ceux qui fe croifoient volontairement, mais à tous les grands pécheurs, à qui les évêques ne donnoient l'abfolution qu'à la charge de faire en perfonne le fervice de la terre fainte pendant un certain tems, ou d'y entretenir un nombre d'hommes armés. Il fembloit donc qu'après la fin des croisades on dût revenir aux anciennes pénitences; mais l'usage en étoit interrompu depuis deux cens ans au moins, & les pénitences étoient devenues arbitraires. Les évêques n'entroient plus Morin. X. pœnia guéres dans le détail de l'administration des facremens : les freres Mandians c.25. 26. en étoient les miniftres les plus ordinaires, & ces miffionnaires paflagers ne pouvoient fuivre pendant un long tems la conduite d'un pénitent, pour examiner le progrès & la folidité de fa converfion, comme faifoient autrefois les propres pafteurs: ces religieux étoient obligés d'expédier promptement les pêcheurs pour pafler à d'autres,

D'ailleurs on traitoit la morale dans les écoles comme le refte de la théologie, par raifonnement plus que par autorité, & problematiquement, mettant tout en question, jufques aux vérités les plus claires: d'où font venues avec le tems tant de décifions des cafuiftes, éloignées non-feulement de la pureté de l'évangile, mais de la droite raifon. Car où ne va-t-on point en ces matieres, quand on fe donne toute liberté de raifonner? Or les cafuiftes fe font plus appliqués à faire connoître les péchés, qu'à en montrer les remedes. Ils fe font principalement occupés à décider ce qui eft péché mortel, & à diftinguer à quelle vertu eft contraire chaque péché ; fi c'est la justice, la prudence ou la tempérance: ils fe font étudiez à mettre, pour ainsi dire Tome XVIII.

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les péchés au rabais; & à juifier plufieurs actions, que les anciens moins fubtils, mais plus finceres jugeoient criminelles.

L'ancienne difcipline à force d'être négligée, & hors d'ufage, eft tombée dans l'oubli en forte qu'on n'ofe plus parler de la rétablir. Saint Charles étoit néanmoins bon catholique, & dans fes inftructions pour les confeffeurs il a mis un extrait des anciens canons pour les guider dans l'impofition des péni tences, & faire qu'autant qu'il fe peut, elles foient proportionnées aux péSeff. xxiv. Ref.8. chez. Enfin le concile de Trente a ordonné de mettre en pénitence publique pour les péchés fcandaleux; permettant feulement aux évêques d'en difpenfer quand ils jugeront à propos.

XII. Croisades du

Nord.

J'ai marqué en paffant qu'un des objets des croifades fut la converfion des payens de Livonie, de Prulle, & des autres pays du Nord: ce qui mérite des réflexions particulieres. Ces converfions commencerent par le zéle de Hift. liv. LXXIV. quelques moines de Citeaux, & furent continuées par des freres Prêcheurs; n. 6. LXXVII.19. & jufques là rien n'étoit plus conforme à l'efprit de l'évangile. Mais comme ces peuples étoient très-farouches, ceux qui demeuroient payens, & qui étoient le plus grand nombre, infultoient fouvent les nouveaux chrétiens qui fe défendoient à main armée, usant du droit naturel de repouffer la force par la force; & imploroient le fecours des Allemands, des Polonois, & des autres anciens chrétiens du voilihage. Tout cela étoit encore dans les bornes de la juftice fuivant la doctrine de S. Thomas que j'ai déja rapportée. Cette caufe de guerre parut fi légitime, que pour la mieux foutenir, on inftitua les Hift. liv. LXXVI ordres militaires des chevaliers de Chrift, & des freres de l'épée, réunis depuis aux chevaliers Teutoniques: les papes étendirent la croisade à cette guerre de religion, & y attribuerent la même indulgence qu'au fecours de la terre fainte.

2. z. 9. 10. a. 8. in corp. Sup. n.1.

12.

30.

Mais ces croisés ne demeurerent pas long-tems fur la fimple défenfive, ils attaquoient fouvent les infidéles; & quand ils avoient l'avantage, la premiere condition de la paix étoit qu'ils recevroient des prêtres pour les inftruire, fe feroient baptifer, & bâtiroient des églifes: après quoi, s'ils rompoient la paix, comme il arrivoit fouvent, on les traitoit de rebelles & d'apoltats, & comme tels on croyoit être en droit de les contraindre par la force à tenir ce qu'ils avoient une fois promis: en quoi on fuivoit encore la Ibid. doctrine de S. Thomas. Telle étoit en ces grandes provinces la propagation Hi. liv. XLIV. de la foi; & il faut avouer qu'elle n'étoit pas nouvelle: dès le teins de Char

0.45

abid.

lemagne il étoit entré de la contrainte dans la converfion des Saxons, & pendant leurs révoltes fi fréquentes le moyen le plus ordinaire d'obtenir le pardon, étoit de recevoir le baptême.

Toutefois S. Thomas établit fort bien après toute l'antiquité, qu'on ne doit pas contraindre les infidéles à embrafler la foi, & qu'encore qu'on les eût vaincus en guerre, & faits prifonniers, on doit les laifler libres fur ce point. Or je cite volontiers ici ce faint docteur, parce que nous n'avons point de meilleur témoin de la doctrine de fon tems.- Il dit donc, fuivant S. Auguftin qu'il cite, que perfonne ne peut croire fans le vouloir, & qu'on ne contraint point la volonté d'où il s'enfuit que la profeffion extérieure Matth.xxy11.19. du chriftianiline ne fert de rien, fans la perfuafion intérieure. Car Jefus

:

Christ a dit: Allez, inftruisez & baptisez, &: Qui croira, & fera baptifé, fera Marc. 21. 163 fauvé. Et S. Paul: On croît de cœur pour être juftifié, & on confeffe de bouche Rom. x. 10, pour être fauvé. Il n'eft donc permis de baptifer des adultes, qu'après les avoir fuffifamment inftruits, & s'être affuré, autant qu'on le peut humainement, de leur conviction quant à la doctrine, & de leur converfion quant aux mœurs; & de-là venoit cette fainte difcipline de l'antiquité, de préparer au baptême par tant d'inftructions & de fi longues épreuves.

Or comment pouvoit-on inftruire ou éprouver des Livoniens, des Pruffiens, des Curlandois qui le lendemain d'une bataille perdue venoient en foule demander le baptême pour éviter la mort ou l'efclavage? Auffi dès qu'ils pouvoient fecouer le joug des vainqueurs, ils retournoient à leur vie ordinaire, & à leurs anciennes fuperftitions : ils chaffoient ou tuoient les prêtres, & abattoient les églifes. Vous en avez vû plufieurs exemples. De tels hommes font peu touchés des promeffes & des fermens, dont ils ne comprennent ni la force, ni les conféquences : c'eft l'objet préfent qui les frappe. Peut-être eft-ce la cause de la facilité avec laquelle ces peuples fe font laiflez entraîner dans les dernieres héréfies: la religion n'avoit jamais eu chez eux de fondemens affez folides. Je joins à cet exemple un plus récent, celui des Morisques d'Espagne.

Pour revenir aux croifades de ces pays du Nord, je crains que l'intérêt tem- XIII. porel n'y eût autant ou plus de part, que le zéle de la religion. Car les papes porels des croifa. Avantages tem donnerent aux chevaliers Teutoniques le domaine & la fouveraineté de toutes des. les terres qu'ils pourroient conquérir fur les infidéles. Je n'examine point ici Hift. liv. LXXX. quel droit y avoit le pape, ni quel befoin avoient les chevaliers qu'il autorisât n. 2. leurs conquêtes : j'observe seulement le fait; & je dis qu'il eft à craindre

que ces chevaliers ne cherchaflent plus l'accroiflement de leur domination, que la propagation de la foi. Je crois bien que les religieux qui prêchoient la croifade, & inftruifoient les Néophytes, avoient une intention droite, & un zéle

fincere: mais je vois de grandes plaintes contre les chevaliers, de ce qu'ils Hift. liv. LxxxI réduifoient les nouveaux chrétiens à une efpéce de fervitude, & par-là détour- n. 2. noient les autres d'embraffer la foi: en forte que leurs armes nuifoient à la religion, pour laquelle ils les avoient prifes. Voyez entre autres le réglement du

légat Jacques Pantaleon en 1249. Enfin de ces conquêtes fur les payens, font Hift.liv,LXXXIIIa venus les duchés de Pruffe & de Curlande.

Les croisades de la terre fainte dégénérerent auffi avec le tems en affaires temporelles, dont la religion n'étoit plus que le prétexte. Outre les conquêtes des royaumes & des principautés, ces entreprifes produifirent des effets moins brillans, mais plus folides : l'accroiffement de la navigation & du commerce qui enrichit Venife, Genes, & les autres villes maritimes d'Italie. L'expérience des premieres croisfades fit voir les inconvéniens de faire par terre une marche de cinq ou fix cens lieues pour aller gagner Conftantinople & la Natolie. On prit le chemin de la mer beaucoup plus court, & les croifés, felon les pays d'où ils venoient, s'embarquerent en Provence, en Catalogne, en Italie ou en Sicile. Il fallut dans tous les ports multiplier les bâtimens & les équipages, pour paffer tant d'hommes & de chevaux avec les munitions de guerre & de bouche. Ainfi la navigation de la mer Méditerranée, dont les Grecs & Les Arabes étoient en poffeffion depuis plufieurs années, tomba entre les mains

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Gefta Dei per Franc.

des Francs, & les conquêtes des croités leur allurerent la liberté du commerce,
pour
les marchandifes de Grece, de Syrie, & d'Egypte, & par conséquent
pour celles des Indes, qui ne venoient point encore en Europe par d'autres
routes. Par-là s'enrichirent, & s'accrurent les puiffantes républiques de Venife,
de Genes, de Pife, de Florencee: car outre les ports de mer, le commerce s'é-
tendit aux villes où fleuriffoient les arts & les manufactures.

Or je ne doute point qu'un fi puiffant intérêt n'ait fervi à la continuation des croifades ; & je crois en avoir une preuve dans le traité du Venitien Sanuto, intitulé, Les fecrets des fidéles de la Croix : où il fait tant d'efforts pour perfuader au pape Jean XXII de procurer le recouvrement de la terre fainte: car on n'en défefperoit pas encore, quoiqu'en effet il n'y ait plus eu de croifades. Les intérêts particuliers étoient encore confidérables, à caufe des grands priviléges des croifés. Ils étoient fous la protection de l'Eglife, à couvert des pourfuites de leurs créanciers qui ne pouvoient rien leur demander jufques Hift.liv. LXXVII. leur retour; ils étoient déchargés des ufures. C'étoit comme des hommes facrés ; il y avoit excommunication de plein droit contre quiconque les attaquoit en leurs perfonnes ou en leurs biens; & comme quelques-uns en abufoient pour retenir le bien d'autrui, chercher l'impunité de leurs crimes Hift. liv. 1xxx. ou en commettre de nouveaux, on fut obligé d'y pourvoir en plusieurs

n. 17.

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La derniere croifade qui eut fon exécution, fut celle où mourut S. Louis, & dont vous avez vû le peu de fuccès : mais on ne renonça pas pour cela à ces entreprises, même depuis, la perte de la terre fainte arrivée vingt ans après. On continua pendant tout le refte du treiziéme fiécle, & bien avant dans le quatorziéme, à prêcher la croifade pour le recouvrement de la terre fainte, & à lever des décimes pour ce fujet, ou fous ce prétexte, qui s'employoient à d'autres guerres, fuivant la deftination des papes & le crédit des princes. Depuis plus d'un fiécle on en est défabulé, & il n'eft plus guéres mention de guerre contre les infidéles, que dans les fouhaits de quelques auteurs plus zélés qu'éclairés, & dans les prédictions des poëtes, quand ils veulent flatter les princes. Les gens fenfés inftruits par l'expérience du paflé, & par les raifons que j'ai touchées en ce difcours, voyent bien qu'en ces entreprises il y avoit plus à perdre qu'à gagner, & pour le temporel & pour le spirituel Je m'arrête à cette derniere confidération qui eft de mon fujet, & je dis que les chrétiens doivent s'appliquer à la converfion & non pas à la deftrucconvertir les infi- tion des infidéles. Quand Jesus-Chrift a dit qu'il étoit venu apporter la guerre fur la terre, il eft clair, & par la fuite de fon difcouts, & par la conduite de fes difciples, qu'il n'a voulu parler que du foulevement qu'exciteroit sa Matth. x. 16. célefte doctrine, où toute la violence feroit de la part de fes ennemis, & où les fidéles ne feroient pas plus de réfiftance que des brebis attaquées par des loups. La vraie religion doit fe conferver & s'étendre par les mêmes moyens qui l'ont établie, la prédication accompagnée de difcrétion & de prudence, la pratique de toutes les vertus, & fur-tout d'une patience fans bornes. Quand il plaira à Dieu d'y joindre le don des miracles, le progrès fera plus prompt. Macch. Princip. Machiavel difant que les prophétes défarmés n'ont jamais réuffi, montre également son impiété & fon ignorance: puifque Jefus Chrift le plus défarmé.

XIV.

Qu'il vaut mieux

déles.

Matt. X. 34.

Luc. XII. SI.

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