Ouevres complètes, Volumen1

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Adolphe Delahays, 1854

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Página 379 - VALÈRE. Que je chante , bourreau! Je veux me poignarder; la vie est un fardeau Qui pour moi désormais devient insupportable. HECTOR. ."Vous la trouviez pourtant tantôt bien agréable. Qu'un joueur est heureux! sa poche est un trésor ; Sous ses heureuses mains le cuivre devient or , Disiez-vous.
Página xi - J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond, Quand je vois vivre entre eux les hommes comme ils font. Je ne trouve partout que lâche flatterie, Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie : Je n'y puis plus tenir, j'enrage, et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre humain.
Página 397 - S'il va par la ville, après avoir fait quelque chemin, il se croit égaré, il s'émeut, et il demande où il est à des passants, qui lui disent précisément le nom de sa rue ; il entre ensuite dans sa maison, d'où il sort précipitamment, croyant qu'il s'est trompé. Il descend du Palais 3, et trouvant au bas du grand degré un carrosse qu'il prend pour le sien, il se met dedans : le cocher touche...
Página x - S'il marche dans les places, il se sent tout d'un coup rudement frapper à l'estomac ou au visage; il ne soupçonne point ce que ce peut être, jusqu'à ce qu'ouvrant les yeux et se réveillant, il se trouve ou devant un limon de charrette, ou derrière un long ais de menuiserie que porte un ouvrier sur ses épaules. On l'a vu une fois heurter du front contre celui d'un aveugle, s'embarrasser dans ses jambes, et tomber avec lui chacun de son côté à la renverse.
Página 354 - Le jeu rassemble tout ; il unit à la fois Le turbulent marquis, le paisible bourgeois. La femme du banquier, dorée et triomphante, Coupe orgueilleusement la duchesse indigente. Là, sans distinction, on voit aller de pair Le laquais d'un commis avec un duc et pair; Et, quoiqu'un sort jaloux nous ait fait d'injustices, De sa naissance ainsi l'on venge les caprices.
Página 376 - Je n'ai plus rien à perdre, et tes vœux sont comblés. Pour assouvir encor la fureur qui t'anime , Tu ne peux rien sur moi, cherche une autre victime. HECTOR, à pan.
Página 201 - ... fut possible, pour n'être vu ni entendu de personne; il s'abandonna aux transports de son amour et son cœur en fut tellement pressé qu'il fut contraint de laisser couler quelques larmes; mais ces larmes n'étaient pas de celles que la douleur seule fait répandre, elles étaient mêlées de douceur et de ce charme qui ne se trouve que dans l'amour.
Página 397 - Il entre à l'appartement, et passe sous un lustre où sa perruque s'accroche et demeure suspendue. Tous les courtisans regardent et rient; Ménalque regarde aussi, et rit plus haut que les autres; il cherche des yeux dans toute l'assemblée où est celui qui montre ses oreilles et à qui il manque une perruque.
Página xxiii - Si je n'ai pas trouvé d'assez fortes raisons pour affranchir votre tendresse des sévères leçons de la philosophie et pour vous obliger à pleurer sans contrainte, il en faut accuser le peu d'éloquence d'un homme qui ne saurait persuader ce qu'il sait si bien faire.
Página 298 - Joueur serait un caractère Qui plairait par sa nouveauté. Regnard le fit en vers, et de Rivière en prose : Ainsi, pour dire au vrai la chose, Chacun vola son compagnon. Mais quiconque aujourd'hui voit l'un et l'autre ouvrage Dit que Regnard a l'avantage D'avoir été le bon larron.

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