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F. J Catalogue de fes Ouvrages.

NÍUS LE

FILS.

ر

1. De Pictura Veterum, libri tres. Amftelodami 1637.in-4°. It. tot in locis emendati, & tam multis acceffionibus ancti ut plane novi videri poffint. Accedit Catalogus adhuc ineditus Architectorum, Mechanicorum, fed præcipue Pictorum, Statuariorum, Coelatorum Tornatorum, aliorumque artificum & operum que fecerunt, fecundum feriem litterarum digeftus. Roterodami 1694. in-fol. Cette derniers édition a été publiée par les foins de Gravius. Junius travailla à cet Ouvrage chez le Comte d'Arundell. Le fuccès qu'eut la premiere édition l'engagea à le traduire en Anglois, & fa traduction dans laquelle il fit quelques additions & quelques changemens, fut imprimée à Londres en 1638. Il y a beaucoup d'érudition dans ce Traité, où l'on trouve tout ce que les Auteurs Grecs & Latins ont dit touchant la Peinture & les anciens Peintres. Gravius a mis à la tête de fon édition une vie de Junius, dont plufieurs dattes ne font pas juftes, & doivent être réformées par celles du Bibliothecaire d'Oxford.

2. Obfervationes in Willerami Para- F. Juphrafim Francicam Cantici Canticorum. NIUS LE Amftelodami 1655. in-8°. Cette Para- FILS. phrafe en Langue Franque, avoit déja été imprimée par les foins de Paul Merula à Leyde 1598. in-8°. Junius la publiée une feconde fois avec des notes de fa façon, où il fait voir l'étenduë de fes connoiffances dans les Langues Septentrionales.

3. Quatuor D. N. J. C. Evangeliorum verfiones perantiqua dua, Gothica fcilicet,& Anglo-Saxonica, quarum illam ex celeberrimo Codice Argenteo nunc primum deprompfit Francifcus Junius; hanc autem, ex Codicibus manuf criptis collatis, emendatius recudi curavit Thomas Marefchalius, cum ejufdem obfervationibus in utramque Verfionem. Acceffit Gloffarium Gothicum, quo pleraque Argenti codicis vocabula explicantur, atque ex linguis cognatis illuf trantur; cum Alphabeto Gothico, Runico, Anglo-Saxonico, aliifque; opera ejufdem Junii. Dorderchti 1665. in-4° It. Amftelodami 1584. in-4°. Ce n'est que la même édition avec differens titres. It. Junius publia cet Ouvrage après le féjour de deux années qu'il fit

F. Ju- en Frife, pour fe perfectionner dans NIUS LE les Langues du Nord.

FILS.

Jean Fell, Evêque d'Oxford, avoit deffein de faire imprimer fon Gloffaire en cinq Langues, où il explique les origines des Langues Septentrionales, & qu'il avoit laiffé à l'Univerfité d'Oxford en neuf volumes in-fol. & il l'avoit fait transcrire pour cela; mais il n'a pas executé ce deffein..

V. fon Eloge par Gravins, à la tête de la feconde édition de fon Traité de Pictura Veterum & dans les Memoria Frid, Cafp. Hagen. Francofurti 1710. in-8°. Athena Oxonienfes, tom, 2. p. 602. Bayle, Dictionnaire.*

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THOMAS SYDENHAM.

THO

HOMAS Sydenham naquit vers T. SYl'an 1624. à Winford-Eagle, dans DENHAM. le Comté de Dorfet en Angleterre, de Guillaume Sydenham, Gentilhomme de ce Comté.

En 1642. il fut fait membre du College de la Magdelaine à Oxford âgé d'environ dix-huit ans; mais l'efprit Républicain, qui paroît l'avoir animé auffi bien que fa famille, ne lui permit pas de demeurer longtemps dans cette Ville. La Garnifon tenoit le parti du Roi contre les Parlementaires, & bien loin de vouloir prendre les armes pour la défense de fon Prince, comme faifoient la plûpart des Ecoliers de cette Univerfité, il fortit d'Oxford, pour aller à Lon

dres.

Il eut l'avantage d'y faire connoiffance avec un fameux Médecin, appellé Thomas Cox, qui lui trouvant de l'efprit & de grandes difpofitions pour les fciences, lui perfuada de s'appliquer à la Médecine, lorfqu'il

T. Sy-feroit retourné à Oxford. Ce qu'il fit, DENHAM. quand la Garnifon de cette ville eut abandonné le fervice du Roy, pour fe donner au Parlement.

Il rentra alors dans le College de la Magdeleine, & fe fit au mois d'Avril 1648. recevoir Bachelier en Médecine, fans avoir pris auparavant aucun autre degré dans cette Univerfité. Vers le même temps s'étant foumis à l'autorité des Vifiteurs établis par le Parlement, il fut aggregé au Collège de toutes les Ames, à la place d'un de ceux qui en furent chaffez pour leur fidélité à leur Prince légitime.

Après avoir demeuré quelques années dans ce Collége, fans prendre de nouveau degré, il alla s'établir à Westminster, & s'étant fait recevoir Docteur en Médecine à Cambridge, il fe livra tout enticr à la pratique dans laquelle il fe rendit très-habile. Les nouvelles méthodes dont il fe fervit avec fuccès pour la guerifon de plufieurs maladies, & fes Ouvrages lui acquirent une grande réputation ; & il fut beaucoup employé jufqu'à l'an 1670. que des attaques

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