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lentes de goute commencerent à l'arrêter chez lui.

Il ne laiffa pas de vivre encore long-temps, n'étant mort que le 29.. Decembre 1689. âgé des. ans. Catalogue de fes Ouvrages.

1. Methodus curandi febres propriis obfervationibus fuperftructa. Cui etiam acceffit fectio quinta de Pefte, feu morbo peftilentiali. Londini 1666. in-4°. It. Amftelodami 1666. in-12. It. Editio auctior. Londini 1668. in-8°. On a une traduction Flamande de cet Ouvrage, faite par Henri Buyzen, Médecin de Harlem, & imprimée dans cette Ville en 1714. in-8°.

2. Obfervationes Medica circa Morborum acutorum hiftoriam & curationem. Londini 1676. in-8°. It. Argentorati 1676. in-12. It. Geneva 1683. in-12. On a joint à cette derniere édition les deux Lettres fuivantes.

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3. Epiftola refponforia due. Prima de morbis Epidemicis ab anno 1675. ad an. 1680. Secunda de Luis Venerea hif toria & curatione. Londini 1680. in-8°. La premiere de ces Lettres eft adreffée à Robert Brady, Docteur en Médecine, Principal du College de Caius Tome XVI. S.

T. SY

DENHAM.

T. Sy-à Cambridge, & Profeffeur Royal de DENHAM. Médecine dans cette Ville. La feconde l'eft à Henri Paman, Profeffeur en Médecine dans le Collège de Grefham. On voit à la tête les deux Lettres de ces Médecins, qui ont produit ces réponses.

4. Differtatio Epiftolaris ad Doctiff. Virum Gulielmum Colė M. D. de obfervationibus nuperis circa curationem Variolarum confluentium, nec non de affectione Hysterica. Londini 1682. in8°. It. Francofurti 1683. in-12.

5. Tractatus de Podagra& Hydrope. Londini 1683. in-8°. It. Lugd. Bat. 1684. in-8°.

6. Schedula Monitoria de nova febris ingreffu. Londini 1686. in-8°. It. Amf telodami 1687.in-4°.

7. Integri Proceffus in morbis fere omnibus curandis à Thoma Sydenham conf cripti, quibus acceffit graphica Symptomatum delineatio. Londini 1693. in-x2. It. Amfteld. 1694. in-80.

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8. Opufcula, quot quot hactenus feparatim prodiere omnia nunc primum junctim edita à plurimis mendis repurgata, ac Indice rerum & verborum accuratiffimo aucta & ornata. Amftelo

dami 1683. in-8°. Ce Recueil des T. ŠvOeuvres de Sydenham contient les DENHAM. Ouvrages que j'ai marquez au N°. 1. 2. 3. 4. On en fit en 1685. une nouvelle édition in-8°. à Londres, dans faquelle on ajoûta non feulement les Traitez de la Goute & de l'Hydropifie, qui ne font point dans celle d'Amfterdam, mais encore plufieurs obfervations nouvelles de l'Auteur, répandues dans fes differens Ouvrages. Cette édition de Londres fut copiée dans une feconde d'Amfterdamqui parut en 1687. in-12. On en a fait depuis deux autres ; l'une à Leipfic en 1711. in-12. l'autre à Geneve en 1716. en 2. vol. in-4°. C'eft apparemment pour faire de plus gros volumes qu'on a joint dans cette derniere aux Oeuvres de Sydenham, un grand nombre de Traitez de differens Auteurs, qui font à la verité fort bons en eux-mêmes; mais qui femblent être là hors de leur place.

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V. Antoine Wood Athena Oxonienfes.

M. DE

MICHEL DE MONTAGNE.

ICHEL de Montagne naquit le

MONTA MIC
M: 2 M2. Fevrier 1533. en Perigord,

dans le Château de Montagne, dont

GNE. fa famille qui le poffedoit, portoit le

nom.

Son pere plus habile dans les Lettres que ne l'étoient les Gentilshommes de fon temps, voulut luimême diriger fon éducation, & il le fit d'une maniere tout-à-fait finguliere.

La premiere Langue qu'il lui fir apprendre, dès qu'il fut en état de parler, fut la Latine. Il mit pour cela auprès de lui, dès fon berceau un Allemand qui y étoit très-habile, & qui ignoroit abfolument le François, avec deux autres perfonnes fçavantes, pour le foulager. D'ailleurs on ne laiffoit approcher de lui perfonne, qui ne parlât Latin; ainfi il fut jufqu'à l'âge de fix ans fans fçavoir le François. Mais comme ce qu'il avoit appris de la Langue Latine par ce moyen, ne lui fuffifoit pas, on

lui donna enfuite de bons Précep- M. DE teurs, tels qu'étoient Nicolas Grou- MONTAchi, qui a compofé un Traité de Co- GNE. mitiis Romanorum, Guillaume Guerente, qui a commenté Ariftote, George Buchanan, & Marc-Antoine Muret.

On lui apprit auffi la Langue Gréque, mais par forme de divertiffement; fon pere étant prévenu que c'étoit la feule maniere de bien inftruire les enfans. Il eut outre cela à fon égard une attention affez plaifante. On lui avoit fait entendre que c'étoit gâter le cerveau & par confequent le jugement des enfans, que de les éveiller le matin en furfaut; pour éviter cet inconvenient, il le faifoit éveiller le fon de quelque inftrument, & avoit toûjours pour cela chez lui quelque domestique, qui en jouât.

par

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Montagne fe maria à l'âge de 33. ans, & époufa Francoife de la Chaf faigne, fille d'un Confeiller au Parlement de Bourdeaux, & il poffeda luimême pendant quelques-temps une Charge femblable dans ce Parlement, en même temps qu'Etienne de

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