C. CEL- & Monialis Ġermane à Conrado Celte TES PRO- inventa., In hoc libro hac continentur. TUCIUS, Comedia fex in emulationem Therencii,

Prima Gallicanus ; fecunda Dulcicius 3 tertia Callimachus ; quarta Abraham : quinta Paphnucius ; fexta Fides & Spes. Octo facra Hiftoria verfu hexa. & pentha. Hiftoria Beata Maria Virginis. Hiftoria Refurrectionis Domini: Hiftoria de vita Sancti Gangolfi; Hiftoria Sancti Pelagii; Hiftoria Converfionis Sancti Theophili; Hiftoria Paffionis Sancti Dionyfii; Hiftoria Paffionis SanEta Agnetis. Panegyricus verfu Hexametro in laudem & gefta Oddonis Magni, primi in Germania Imperatoris. Nuremberga, 150. in fol. Celte: ayant trouvé les Oeuvres de cette Religieufe dans un Monaftere, les prefenta à Frederic, Electeur de Saxe, qui lui ordonna de les donner au public. Conrad Samuel Schurzfleisch en a publié en 1700. une nouvelle édition, avec une Préface curieufe fur cette Religieufe.

2. De Origine, fitu, moribus & Inf titutis Norimberga libellus. Norimberga, 1501. in-8o. It. avec le livre, intitulé: Francifci Irenici Germanie Exegefeos

Exegefeos libri XII. Hagenoa, 1518. C. CELin-fol. It. dans le Recueil des Oeuvres TES PROde Bilibaldus Pirckheimer imprimé à TUCIUS. Francfort,1610. in-fol. Il y a des chofes curieufes dans cet Ouvrage fur la Ville de Nuremberg, quoique l'Auteur étant étranger n'ait pas connu, ou ait mal rapporté certaines particularitez.

3. Vita Divi Sebaldi Urbis Norimbergenfis Patroni. Cette Vie qui eft en Vers,eft jointe à l'Ouvrage précedent. 4. Amorum libri IV. Norimberga, 1502. in-4°, Ces quatre livres, qui font en Vers Elegiaques, regardene les Amours de Celtes avec quatre Maîtreffes qu'il eut, Hafiline, Elfule, Urfule & Barbe. » Il quitte au fecond livre Hafiline, de laquelle il n'avoit pas lieu d'être content, l'ayant furprife en flagrant délit jufqu'à deux fois. Il ne fut pas plus heureux avec 30 Elfule, témoin l'Elegie 6. du fecond livre, de laquelle il n'y a qu'à > lire l'argument. Les Elegies fuivantes font des reproches continuelles » à cette Elfule de fes débauches. Le troifiéme livre a pour fujet les Amours d'Urfule, des infidelitez de Tome XVI. Kk

TUCIUS.

» que 19. ans.

>ment.

30

C. CEL- laquelle il fe plaint en plus d'un enTES PRO- droit. Il en parle comme d'une jeu» ne fille, belle à ravir, qui n'avoit Elle mourut de la pefte, & il en fut extrêmement touché. On en peut juger par la 14°, » & derniere Elegie du 3e, livre. Le quatriéme eft employé à chanter fes Amours avec Barbe, un peu biberone, & jaloufe jufqu'à l'emporteTout cela eft décrit avec. beaucoup de naïveté, ou plûtôt de groffiéreté. Il laiffe quelquefois échapper certaines boutades, qui auroient peine à paffer aux Païs mêmes qui ne font pas d'Inquifition. Tel eft un endroit de l'Elegie 6o. » Il y en a un très-cauftique contre la France,au fujet de Marguerite d' Autriche renvoyée à Maximilien fon pere,après avoir été fiancée à Charles fils de Louis XI. « C'eft ainfi que M. de la Mannoye parle de cet Ouvrage dans fes Additions aux Jugemens des Sçavans de Baillet. Il eft bon de rapporter auffi ce qu'en dit ce dernier, qui s'exprime ainfi. » Pour bien juger du mérite de Celtes, il faut confiderer l'état de fon fiécle & celui de

D

ככ

fon Païs, dans lequel il peut paffer C. CEL» pour un des reftaurateurs des Belles-TES PRO» Lettres, & particulierement de la TUCIUS. » Poëfie. Sur ce pied, on conviendra »aifement qu'il n'étoit pas indigne » des honneurs qu'il a reçus de fes » Princes & de fes Compatriotes. Après Rodolphe Agricola, il y avoit » peu de Sçavans en Allemagne aufquels il ne pût difputer le rang de préfeance; mais il faut convenir que ce grand Païs a produit dans la fuite des Poëtes plus habiles & plus fages que lui.

30

20

Odarum libri IV. Argentorati 1513. in-4°. Ces Poëfies, qui n'ont paru qu'après fa mort, font entierement differentes des précedentes. Après les 4. livres d'Odes, on en trouve un d'Epodes, & un Poëme feculaire en Vers Saphiques. L'Ode 9o. du 3o. livre fait l'Eloge de l'Allemand inventeur de l'Imprimerie. Au refte M. de la Monnoye s'eft trompé, quand il a affuré que les Poëfies de Celtes n'avoient été imprimées qu'une fois. Gundlingius dans fa Vie de Celtes nous apprend que la Societé, que ce Sçavant avoit formée, & qui fut

C. CEL-appellée Societas Litteraria Rhenana TES PRO- fit imprimer en 1515. à Strasbourg les TUCIUS. quatre livres de fes Amours, fes Ôdes, fes cinq livres d'Epigrammes, & fon Parnaffus Biceps, qui avoient déja paru feparément, & mit fa Vie à la tête de ce Recueil. Je ne fçai ce que c'eft que fon Parnaffus Biceps, ni en quel temps il parut pour la premiere fois, non plus que fes Epigrammes. On a inferé quelquesunes des Poëfies de Celtes dans le fecond Volume de la Collection appellée: Delitia Poëtarum Germanorum: mais en fi petit nombre, qu'elles ne font pas la huitiéme partie de ce qu'il a fait en ce genre,

6. De Moribus & fitu Germania. Dans le premier volume des Ecrivains d'Allemagne de Simon Schar dius, à Bafle, 1574. in-fol. It. Argentorati, 1610. in-8°. Cet Ouvrage eft en Vers.

7. De Viftula Fluvio, & de Vefontibus ac eorum Venatione, Poëme inferé dans le 1. tome du Recueil, intitulé: Joannis Piftorii Polonicarum rerum fcriptores. Bafilea, 1582. in-fal.

8. Salinaria drop ad JanKUE