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J. R 0-1631. in-8°. C'est fa premiere piece.

TROU.

2. La Bague de l'Oubli, Comedie 1635. in-8°. Cette piece eft des plus fingulieres; elle a fervi de modele au Comedien le Grand dans fa farce du: Roy de Cocagne.

3. La Diane, Comedie, 1635. in-8°. A la fin font ajoûtées quelques autres Oeuvres du même Auteur.

4. Dorifthée, 1635. in-8°.

5. Les occafions perduës, Comedie 1636. in4°.

6. L'heureufe conftance, 1636. in-4°..
7. Celimene, 1636. in-4°.

8. Hercule mourant, 1636. in-4°.
9. Les Menechmes, 1636.in-4°.
10. Céliane, 1637. in-4°.

11. La Pelerine amoureuse, TragiComedie, 1637. in-4°.

12. L'Innocente infidélité, Tragi-Comedie, 1637.in-4°.

13. Le Filandre, Tragi-Comedie, 1637. in-4°.

14. L'Agefilan de Colchos, TragiComedie, 1637. in-4°. Cette piece eft d'une conftitution finguliere, & a fait beaucoup de bruit dans fon temps.

15. La Clorinde, 1637. in-4°.

16. L'heureux naufrage, Tragi-Co- J. Ro medie, 1638. in-4°.

17. Amelie, 1638. in-4°.

18. Les Sofies, Comedie, 1638. in4°. Cette Comedie a fervi de modele à Moliere, & l'on fçait par tradition, qu'avant que de faire paroître fon Amphitrion il en fit brûler près de quatre cens exemplaires; mais enfuite elle a été réimprimée en toutes fortes de formes.

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19. Alphrede, 1639.in-4°.

20. Antigone, Tragedie, 1639. in-4°. 21. Laure perfecutée, 1639. in-4°. C'eft une des pieces de Rotron, dont il faifoit le plus de cas.

22. Chritance, 1640. “in-4°.
23. Les Captifs, 1640. in-4°.
24. Iphigenie, 1642. in-4°.
25. Clarice, 1643. in-4°.

26. Belifaire, 1644. in-4°. Le fujet en eft fingulier & a été mis deux autres fois depuis Rotrou fur le Theâ, du régne de Louis XIII.

tre,

27. Celie, 1646. in-4°.

28. La Sœur, 1647. in-4°.

29. Dom Bernard de Cabrere, 1647. in-4°.

30. S. Geneft, 1648. in-4°. Cette

TROU

J. Ro-Tragedie a été inferée dans le Re-TROU. cueil du Theâtre François.

31. Venceslas, Tragedie, 1648. in4°. C'eft la meilleure piece de Rotrou 3 il en a paru une Critique affez fenfée dans un des Mercures de l'année 1730.

32. Cofroés, Tragedie, 1649. in-4°. Cette Tragedie peut le difputer à Venceflas. M. le Marquis de lui donnoit la préference, & c'est un fait certain que l'édition corrigée, qui en a paru il y a quelques années eft dûe aux foins & au travail de M.. ¿vssé.

33. Dom Lope de Cardonne 1652. in-4°. Cette piece eft annoncée dans le frontifpice, comme le dernier Ouvrage de Rotrou, & je le crois quoique Florimonde imprimée pofterieurement porte auffi le même titre. Car comme le Privilege de cette derniere eft de 1648. je foupçonne que l'avidité du Libraire y fit joindre cet affaifonnement après la mort de l'Au

teur..

34. Amarillis, Paftorale, 1653. in4°. Elle fut mife au Theâtre par les foins du fameux Triftan l'Hermite

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qui y changea quelque chofe, & fur- J. Retout quelques endroits un peu libres T R O V. dans la fcene du Satyre.

35. Les deux Pucelles, 1653. in-12. Cette piece a été copiée prefque mot à mot par Quinault dans fa piece des Rivales, qui eft fon premier Ouvrage.

36. Florimonde, 1655. în-4°•

V. la Bibliotheque de Richelet de M. l'Abbé le Clerc qui marque avoir tiré ce qu'il dit de cet Auteur d'un Mémoire de M. Rotrou fon frere, établi à Paris, où il poffedoit une charge de Secrétaire du Roy ; & la defription du Parnaffe François par M. Titon du Tillet.

J

JEAN MAROT.

EAN Marot naquit certainement, J. MAfuivant M. Huet, au village de ROT. Matthieu, près de Caën, où fa famil

le fubfifte encore; quoiqu'il fe dise natif de Caën même, dans les titres de fes Ouvrages, apparemment parce que cette Ville eft plus connuë que le village de Matthieu,

Tome XVI.

I

J. MAROT.

L'Auteur des Mémoires Litteraires met fa naiffance en 1457. mais cette datte est fausse; car il eft fûr qu'il vêcut 60. ans: or je ferai voir dans la fuite qu'il mourut dans le cours de l'année 1523. il faut donc qu'il foir né en 1463.

Son éducation fut fi négligée, qu'on ne lui fit pas même apprendre le Latin, Il est vrai que dans ce tempslà les enfans ne l'apprenoient pas fi communément que dans celui-ci ; les Lettres commençoient alors à renaître en France, & il s'en falloit beaucoup qu'il y eut un auffi grand nombre de Colleges qu'il y en a maintenant. Mais le penchant de Jean Marot le portant aux BellesLettres & à la Poëfie, il y fit, par les heureuses difpofitions qu'il trouva dans fon propre fond, des progrès que d'autres n'auroient pu faire qu'avec beaucoup de travail & d'art. On voit par fes écrits qu'il avoit fort étudié l'Hiftoire & la Fable, & qu'il avoit lû les bons Poëtes François. Il eftimoit particulierement le Roman de la Rofe, livre qui faifoit alors grand bruit.

Il étoit pauvre, & n'eut de biens

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