Essais de Michel de Montaigne, Volumen2 |
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Términos y frases comunes
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Pasajes populares
Página 300 - ... esse apibus partem divinae mentis et haustus 220 aetherios dixere ; deum namque ire per omnes terrasque tractusque maris caelumque profundum ; hinc pecudes, armenta, viros, genus omne ferarum, quemque sibi tenues nascentem arcessere vitas...
Página 333 - Ainsi me suis-je, par la grace de Dieu, conservé entier, sans agitation et trouble de conscience, aux anciennes creances de nostre religion, au travers de tant de sectes et de divisions que nostre siecle a produittes.
Página 119 - II me semble que la vertu est chose autre et plus noble que les inclinations à la bonté qui naissent en nous.
Página 154 - Le moyen que je prens pour rabatre cette frenaisie et qui me semble le plus propre, c'est de froisser et fouler aux pieds l'orgueil et humaine fierté; leur faire sentir l'inanité, la vanité et deneantise de l'homme ; leur arracher des points les chetives armes de leur raison ; leur faire baisser la teste et mordre la terre soubs l'authorité et reverance de* la majesté divine.
Página 290 - Or n'y peut-il avoir des principes aux hommes, si la divinité ne les leur a révélez; de tout le demeurant, et le commencement, et le milieu et la fin, ce n'est que songe et fumée.
Página 102 - Je ne compte pas mes emprunts, je les poise. Et si je les eusse voulu faire valoir par nombre, je m'en fusse chargé deux fois autant. Ils sont tous, ou fort peu s'en faut, de noms si fameux et anciens qu'ils me semblent se nommer assez sans moi.
Página 148 - ... contrepoil, vers la bonté, la bénignité, la tempérance, si, comme par miracle, quelque rare complexion ne l'y porte, il ne va ny de pied, ny d'aile.
Página 110 - ... venu aux arguments qui servent à son propos, et aux raisons qui touchent proprement le nœud que ie cherche. Pour moy, qui ne demande qu'à devenir plus sage, non plus sçavant ou éloquent, ces ordonnances logiciennes et aristotéliques ne sont pas à propos...
Página 327 - J'appelle tousjours raison cette apparence de discours que chacun forge en soy; cette raison, de la condition de laquelle il y en peut avoir cent contraires autour d'un mesme subject, c'est un instrument de plomb et de cire, alongeable, ployable et accommodable à tous biais et à toutes mesures; il ne reste que la suffisance de le sçavoir contourner.
Página 379 - Nostre fantasie ne s'applique pas aux choses estrangeres, ains elle est conceue par l'entremise des sens ; et les sens ne comprennent pas le subject estranger, ains seulement leurs propres passions ; et par ainsi la fantasie et apparence n'est pas du subject, ains seulement de la passion et souffrance du sens, laquelle passion et subject sont choses diverses ; parquoy qui juge par les apparences, juge par chose autre que le subject.