Essai sur l'Hommechez Jean Thomas Trattner, Libraire Imprimeur de la Cour., 1761 |
Términos y frases comunes
affez ainfi Anglois auffi auroit Auteur avoit bataille de Newbury beauté befoins Belinde bonheur Boucle briller c'eft c'eſt caufe ceffe CHANT cheveux chofes Ciel Cieux cœur conferver confifte connoiffance connoître Critique deffein défirs deftin Dieu difcours différens efprit éguille envain Epitre eſt étoit Etre fage fageffe fans favoir fecond fecours fecret fein femblables fens fentiment feroit fert fervir feul fiécle fimple foible foibleffe foient foins foit font fots fource fous fouvent ftile fuivant fujet gloire Gnôme goût grace heureux Homére hommes infenfible jamais jufqu'à jufte l'amour l'Art l'efprit l'homme l'orgueil l'Univers laiffe loix lorfque lumiére ment Mirine Mortels Mufe n'eft n'eſt nature néceffaire Ouvrages paffer paffions paroît penfe penſées perfonne Philofophe plaifir plaifirs plufieurs Poëfie Poëme Poëte Pope préfent premiére puiffance puiffe qu'un Quintilien raifon refpect refte régles richeffes ſcience ſes Silphes ſon Sylphe tems tiran trifte vafte vertu vice yeux
Pasajes populares
Página 254 - J'avoue que l'émulation des modernes serait dangereuse si elle se tournait à mépriser les anciens, et à négliger de les étudier. Le vrai moyen de les vaincre est de profiter de tout ce qu'ils ont d'exquis, et de tâcher de suivre encore plus qu'eux leurs idées sur l'imitation de la belle nature. Je...
Página 5 - Mais il aspirera peut-être à connaître au moins les parties avec lesquelles il a de la proportion. Mais les parties du monde ont toutes un tel rapport et un tel enchaînement l'une avec l'autre , que je crois impossible de connaître l'une sans l'autre et sans le tout.
Página 344 - L'enfer s'émeut au bruit de Neptune en furie. Pluton sort de son trône, il pâlit, il s'écrie; II a peur que ce dieu, dans cet affreux séjour, D'un coup de son trident ne fasse entrer le jour, Et, par le centre ouvert de la terre ébranlée, Ne fasse voir du Styx la rive désolée; Ne découvre aux vivants cet empire odieux, Abhorré des mortels, et craint même des dieux1.
Página 25 - C'est donc la coutume qui nous en persuade ; c'est elle qui fait tant de chrétiens, c'est elle qui fait les Turcs, les païens, les métiers, les soldats, etc. ...Enfin il faut avoir recours à elle, quand une fois l'esprit a vu où est la vérité, afin de nous abreuver et nous teindre de cette créance, qui nous échappe à toute heure ; car d'en avoir toujours les preuves présentes, c'est trop d'affaire. Il faut acquérir une créance plus facile, qui est celle de l'habitude, qui, sans violence,...
Página 42 - Cette impuissance ne doit donc servir qu'à humilier la raison, qui voudrait juger de tout, mais non pas à combattre notre certitude, comme s'il n'y avait que la raison capable de nous instruire. Plût à Dieu que nous n'en eussions au contraire jamais besoin, et que nous connussions toutes choses par instinct et par sentiment ! Mais la nature nous a refusé ce bien ; elle ne nous a au contraire donné que très...
Página 378 - Le palais retentit de ses cris de victoire. Mais de l'avoir blessé c'est assez pour sa gloire : A l'illustre vaincu le doux vainqueur sourit, Et ce souris flatteur...
Página 374 - Dans ses yeux, à ces mots, la colère s'allume. Elle lance un regard au chevalier de Plume. Arrachez ces cheveux de la main du marquis, Dit-elle, chevalier; mon cœur est à ce prix.
Página 51 - ... fit un dieu du conquérant, et un esclave du sujet; elle se prévalut du feu des éclairs, du bruit du tonnerre, du tremblement des montagnes, des mugissemens de la terre qui s'entr'ouvrait.
Página 371 - Des dômes de cristal , des palais enchantés , Aux yeux des habitans s'offrent de tous côtés. Les mortels dans ces lieux, oubliant leur nature. De mille objets divers imitent la figure (1).
Página 374 - Plaçant insolemment cette boucle usurpée, La porter de la main dont elle fut coupée. Ah ! plutôt, que le ciel, que la terre , les eaux, L'homme et les perroquets rentrent dans le chaos.