Théatre des auteurs du second ordre ou recueil des tragédies et comédies restées au théatee Français: avec des notices sur chaque auteur, Volumen4

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Página 92 - C'est là mon seul honneur, c'est là mon seul devoir. Sur les cœurs quelquefois ma voix eut du pouvoir; Mais je ne prétends pas en avoir sur le vôtre. Vous voulez demeurer, et je vous cède : un autre Saura des immortels mériter les bienfaits; Cet arc est dans nos mains garant de nos succès. Le valeureux Teucer en saura faire usage; Moi-même de cet art j'ai fait l'apprentissage , Et pour lancer ces traits, arbitres des combats, Le bras d'Ulysse au moins peut valoir votre bras. Nourrissez à...
Página 90 - Feux sacrés de Vulcain, allumés dans cette île! Vous, mes seuls protecteurs, ô dieux de ces climats. Vous voyez cet outrage , et ne le vengez pas ! ULYSSE. Jupiter est leur maître , et c'est lui qui m'amène. PHILOCTÈTE. Ainsi tu fais les dieux complices de ta haine, Artisans du parjure et de l'iniquité! ULYSSE. Je vous parle en leur nom; suivez leur volonté.
Página 70 - M'infecta des poisons d'une horrible morsure. Les cruels !.... De Chrysa, vers les bords phrygiens , La victoire appelait leurs vaisseaux et les miens. Nous touchons à Lemnos : fatigué du voyage, Le sommeil me surprend sous un antre sauvage. On saisit cet instant , on m'abandonne, on part; On part en me laissant , par un reste d'égard , Quelques vases grossiers, quelque vile pâture; Des voiles déchirés , pour sécher ma blessure , Quelques lambeaux , rebut du dernier des humains : Puisse Atride...
Página 71 - Nul n'a sur ses vaisseaux accueilli rna misère . Ni voulu sur les flots me conduire à mon père. Depuis dix ans, mon fils, je languis dans ces lieux, Sans cesse dévoré d'un mal contagieux, Victime d'une lâche et noire ingratitude, ' ' Souffrant dans l'abandon et dans la 'solitude. Les Atrides , Ulysse , ainsi m'ont attaché A ce supplice lent que leur haine a cherché} Ils m'ont surpris ainsi dans les pièges qu'ils tendent ; Ils m'ont fait tous ces maux : que les dieux les leur rendent ! PYRRHUS.
Página 78 - Non, vous m'avez rendu le refus impossible. Je cède à vos désirs; venez sur mes vaisseaux, Que le ciel , qui par moi veut terminer vos maux , Accorde un vent propice à votre impatience, Et nous conduise au port où tend votre espérance ! PHILOCTÈTE.
Página 50 - C'est moi qui vais fixer le sort et la victoire ; Le destin d'Edouard ne dépend que de moi; J'ai guidé sa jeunesse , et mon bras l'a fait roi ; J'ai conservé ses jours, et je vais les défendre; Je lui donnai le sceptre , et je vais le lui rendre . De tous ses ennemis confondre les projets, Et je veux le punir à force de bienfaits. Il connaîtra mon cœur autant que mon courage; Une seconde fois il sera mon ouvrage.
Página 97 - Vous connoîtrez bientôt quel intérêt m'anime. Dites-moi seulement ( c'est tout ce que je veux ) Si vous vous obstinez à rester en ces lieux , Si vous êtes toujours à vous-même contraire , Si rien de ce dessein ne saurait vous distraire?
Página 65 - J'ai, pour le mériter, fait plus d'un sacrifice... A Philoctète au moins je puis sans artifice Me plaindre des affronts dont je fus indigné; Je tairai seulement que j'ai tout pardonné. Puisqu'il le faut enfin, je consens qu'il ignore, Qu'offensé par les Grecs , Pyrrhus les sert encore.
Página 119 - D'une oreille jalouse on entend un héros , Que l'on force au récit de ses propres travaux. Le cri de la nature et celui de la gloire , Plus puissants dans ma bouche, obtiendraient la victoire Mais que servent pour lui ces transports superflus ! Déja peut-être... On vient. SCÈNE IL VÉTURIE, VOLUMNIUS. VÉTDRiE. EH bien , Yolummus ? VOLVMNIUS. Rappelez votre force, et soyez Véturie. VÉTURII. -J

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