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MEAD.

E. CHIL-le texte Grec. Cela fait voir qu'il poffédoit fort bien cette Langue, de même que les traductions précedentes nous apprennent qu'il poffédoit les Langues Françoife & Italienne.

7. De Mufica antiqua Graca. Et la fin de l'Edition d'Aratus, donnée par Jean Fell, à Oxford, l'an 1672. in-8°.

8. Annotationes in Odas Dyonifi. Dans le même livre. Il avoit fait une verfion latine de ces Odes; mais elle n'a pas été imprimée.

9. Joannis Anthiocheni, cognomente Malala, Hiftoria Chronica, è M. S. Bibliotheca Bodleiana nunc primùm edita.Cum interpretatione & notis Edm. Chilmeadi, & triplici indice rerum: Pramittitur differtatio de Autore per Humfredum Hodium. Oxonii. 1691,

in-8°.

10.Catalogus Manufcriptorum Gracorum in Bibliotheca Bodleiana, pro ratione Autorum alphabeticus. Ce Catalogue qui eft manufcrit dans la Bibliothèque Bodleienne, a été dressé par Chilmead. Il eft fort commode pour les curieux & les fçavans qui y

ont recours

V. Ant. Wood, Athena Oxonienfes, tom. 2. p. 169.

ROLAND DES-MARESTS.

R

mille.

OlandDes-Marefts nâquit à Pa- R. DESris l'an 1594. d'une honnête fa- MARETS.

Après avoir fait les Etudes ordinaires, il fe tourna du côté de la Jurifprudence, & s'étant fait tecevoir Avocat, il fuivit pendant quelque temps le Barreau. Mais il fe dégoûta bientôt de cette Profeffion,& fe confacra à une vie plus tranquille.

Comme il ne fe foucioit ni d'amaffer des richesses, ni de parvenir aux honneurs, il fe donna tout entier aux Belles Lettres, & chercha tout fon plaifir auprès des Muses, & dans le travail de fon cabinet,

Il cultiva l'amitié des Sçavans de fon temps, avec qui il conferoit fur fes Etudes, & fe rendit par là habile Critique; de forte que Nicolas Bourbon fon ami, difoit qu'il n'y avoit perfonne dont il redoutât plus la cenfur e.

R. DES- Il ne fut jamais marié, & vécut MARETS. toûjours fort uni avec fa famille, fur tout avec Jean Des-Marefts fon frere. Il employoit les heures de fon loisir à l'éducation de Marie Dupré, fa niéce, à qui il avoit trouvé de la difpofition pour l'étude, & lui apprit les Langues Latine & Grecque.

Sa fanté fut long-temps affez bon ne; mais à force d'étudier, il l'affoiblit tellement, qu'il tomba dans une langueur,qui le mina peu à peu. Il mourut le 27. Décembre 1653. dans fa 60. année, & fut enterré à S. Nicolas des Champs, où so. aps après Marie Dupré, fa nièce, lui fit mettre cette Epitaphe, qui lui eft commune avec Jean Des - Marefts fon frere.

Hic jacet Rolandus Des-Märets,in Juprema Senatus Parifienfis Curia Patronus, fuavi indole, candidis moribus, qui animo ab honoribus alieno totum fe litteris dedit,& Latinas doctiffimis hujufce temporis viris Epiftolas Philologicas non minùs eruditè quàm eleganter fcripfit. Quibus fummoperè defideratus obiit Decembris (a) die 27.

(a) Patin dans une lettre à Spon, tom.

an

an. Rep. falutis 1553. ætatis fuæ 60.

R. DES

Is fratrem habuit natu minorem fibi MARETS. cariffimum Foannem Des-Marets de Saint-Sorlin, Militaris impenfa extraordinaria Infpectorem, & rei Maritima primarium fcribam, qui inter Poëtas Gallicos excelluit, & variis in omni fcientiarum genere fcriptis commendandus, Eminentiffimo Cardinali Armando de Richelieu in deliciis fuit. Poftea animo ad Chriftiana pietatis officia converfo,inDei Optimi Maximi laudes penitùs incubuit; quam tùm ftricta, tùm foluta oratione ad extremum ufque fpiritum profecutus, è vivis exceffit Octobris die 28. anno Rep. fal. 1676. jacetque in S. Pauli Bafilica.

Vtrifque marmor iftud perenne grati· animi monumentum Maria du Pré ̧, Margarita Des-Marets, pia admodum. foemina, corum fororis, filia ponendum curavit anno 1703. circa finem Junii. L'ortographe du nom des deux: freres, paroît vicieufe dans l'Epita

T.p.409.marque qu'il mourut le 29.d'une: févre continue. J'ay mieux aimé fuivre fon Epitaphe, dont fa niéce a donné les dates. Patin ajoute qu'il étoit beau-frere de Merlet, Medecin.

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R. DEs phe,puifqu'ils font appellés par tout MARETS. Des-Marefts.

Menage dans une lettre, inferée dans le Menagiana, tom. 3. p. 198. marque qu'il avoit donné à Roland Des-Marefts le furnom de Philadelphe, parce qu'il étoit l'admirateur de fon frere,& qu'il ne parloit jamais d'autre chofe.

Le feul Ouvrage que nous ayonsde lui, eft le fuivant.

Rolandi Marefii Epiftolarum Philologicarum,libri duo. Cum aliquet amicorum ad eum Epiftolis. Parif. 1655% in 8°. It. Curante L. A. Rechemberg. Lipfie. 1686.in-12. L'Editeur a joint à cette Edition des lettres de quelques Sçavans, qui ont traité des fujets affez femblables à ceux dont il s'agit dans celle de Des-Marests. On s'apperçoit fans peine, que ces lettres font des Ouvrages de fantaisie ; & c'eft peut-être la feule chofe qu'on y puiffe trouver à redire, ces fortes: de lettres n'ayant pas le niême agrément que celles qui s'écrivent par rencontre, & par la néceffité de répondre à fes amis. L'uniformité qui y regne par tout, fatigue & ne rée

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