que ibid. climats, & aux qualitez des lieux l'on reprefente. Chap. CCCXLV. Ce qu'il faut obferver dans la reprefentation des quatre faifons de l'année, felon qu'elles font plus ou moins avancées. 306 Chap. CCCXLVI. De la maniere de peindre ce qui arrive lorsqu'il y a du vent. 307 ibid. Chap. CCCXLVII. Du commencement d'une pluie. Chap. CCCXLVIII. De l'ombre des ponts fur la furface de l'eau qui eft au deffous. 308 Chap. CCCXLIX Ufage de la Per(pective dans la Peinture. 309 Chap. CCC. De l'équilibre des figu res. ibid. 310 Chap. CCCLI. Pratique pour ébaucher une ftatuë. Chap. CCCLII. Comment on peut faire une peinture qui fera prefque éternelle,& paroîtra toûjours fraî che. 311 Chap. CCCLIII. Maniere d'appliquer les couleurs fur la toile. 313 Cbap. CCCLIV. Ufage de la perSpective dans la peinture. 314 Chap. CCCLV. De l'effet de la diStance des objets, 3IS ibid. Chap. CCCLVI. De l'affoibliffement des couleurs, & de la diminution ap- parente des corps. Chap. CCCLVII. Des corps tranfpa- rents qui font entre l'œil & fon Chap. CCCLVIII. Des drapperies qui couvrent les figures, & de la ma- niere de jetter les plis. de la varieté des plis des drapperies. Chap CCCLX. Comment on doit aju- & fer les plis des drapperies. 319 ajufter les plis des drapperies. 320 Chap. CCCLXIV. Des plis des drop- peries. ibid. TRAITĖ DE LA PEINTURE, PAR LEONARD DE VINCI CHAPITRE PREMIER. Quelle est la premiere étude que doit faire un jeune Peintre. A Perspective eft la premiere chofe qu'un jeune Peintre doit apprendre pour fçavoir mettre chaque chofe à fa place, & pour luy donner la jufte mefure qu'elle doit avoir dans le lieu où elle eft: enfuite il choisira un bon Maître qui luy faffe connoître les beaux A contours des figures, & de qui il puiffe prendre une bonne maniere de defleigner. Après cela il verra le naturel, pour fe confirmer par des exemples fenfibles dans tout ce que les leçons qu'on luy aura données, & les études qu'il aura faites luy auront appris enfin il employera quelque temps à confiderer les Ouvrages des grands Maîtres, & à les imiter, afin d'acquerir la pratique de peindre & d'executer avec fuccés tout ce qu'il entreprendra રે A quelle forte d'étude un jeune Peintre fe doit principalement appliquer. LES jeunes gens qui veulent faire un grand progrès dans la fcience qui apprend à imiter & à reprefenter tous les ouvrages de la nature, doivent s'appliquer principalement à bien deffeigner, & à donner les lumieres & les ombres à leurs figures, felon le jour qu'elles reçoivent, & le lieu où elles font placées. CHAPITRE III. De la methode qu'il faut donner aux jeunes gens pour apprendre à peindre. Nous connoissons clairement que' de toutes les operations naturelles, il n'y en a point de plus prompte que la vûë; elle découvre en un inftant une infinité d'objets; mais elle ne les voit que confufément, & elle n'en peut difcerner plus d'un à la fois. Par exemple, fi on regarde d'un coup d'œil une feuille de papier écrite, on verra bien incontinent qu'elle eft remplie de diverfes lettres; mais on ne pourra connoître dans ce moment là quelles font ces lettres, hi fçavoir ce qu'elles veulent dire: de forte que pour l'apprendre, il eft abfolument neceffaire de les confiderer l'une après l'autre &d'en former des mots & des phrafes. De même encore, fi l'on veut monter au haut de quelque bâtiment, il faut y aller de degré en degré, autrement il ne fera pas poffible d'y arriver. Ainfi quand la nature a donné à quelqu'unde l'inclination, & des difpofitions pour la Peinture,s'il veut apprendre à bien reprefenter les chofes, il doit com |