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Monumenta PeLoponnefia.

gles & les autres endroits convenables. Ce fragment qui n'a point eu d'autre ufage, préfente de l'architecture, tandis que d'autres morceaux destinés au même ufage, étoient ornés de rofettes, de feuillages, de poftes, &c. J'avance ce fait d'autant plus hardiment, que l'on a trouvé dans les fouilles de Pompeia, des preuves convaincantes de l'emploi de ces morceaux de terre cuite. Voyez l'Explication de la Planche LXXIX. de ce Volume, vous trouverez au No.IV.& V. la correction très-ample d'une erreur que j'ai commise dans le troisième Volume, au N°. III. de la Pl. LIV. Page 305. lig. 30. Acheté. Ce Vase n'a point été acheté par le Cardinal Corfini; le Chevalier Borgia, Commandant du Port d'Antium, lui en a fait préfent. J'ai appris cette particularité dans l'Ouvrage déja cité du P. Paciaudi. On nous fait efpérer inceffamment la defcription & le deffein entier de ce beau Monument. Le P..Paciaudi n'en a rapporté, à l'endroit de cette dernière citation, que deux Figures qui regardent un cadran folaire, & dont l'élégance donne une grande curiofité pour les autres parties de ce magnifique Bas-relief d'argent.

Page 312. d'Héliodore, lif. d'Hénodore.

Page 320. lig. 14. il étoit bleffé, ajoutez, Et.

Page 335. N°. I. GENIO AUGUSTO MAX. effacez Max. qui ne fe lit pas fur la tefsère de ce Numéro, mais il fe lit du côté de la tête.. Page 337. Tous les Numéros depuis I. jufques & compris XIII. font différens de ceux qui font fur la Planche CV. où l'on a suivi les nombres de la Planche précédente ; au lieu qu'on a recommencé le chiffre dans le difcours : ainfi fur la Planche N°. XIII. pour l'accorder avec le difcours, il devroit y avoir I; & ainfi des autres.. age 365. lig. 24. Cyppes, lif. Cippes..

P

P Page 370. Planche CXI. lig. 5. dont le terroire, lif. territoire.

P

age 372. lig. 23. des Druydes, lif. Druides.

Page 401.lig. 10. le mont Payé, lif. Pavé.

Ibid. lig. 13. Langres, lif. Autun.

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U Planche, Ruderibus pretiofa fuis.

NE Pyramide à moitié détruite. On lit ces mots au bas de la

Cette allufion générale & particulière m'a paru convenir dans tous les fens, aux Monumens en général, & à l'étude de l'Antiquité.

FLEURON

LE Nil,deffiné d'après la Statue antique que l'on conferve à Rome, & dont la tête eft cachée par des nuages.

Cette difpofition non-feulement rappelle l'ignorance des Anciens fur la fource de ce Fleuve, mais elle fait allufion à l'obscurité qui règne fur l'origine & fur l'établiffement des Egyptiens. Cette Figure ne pouvoit être méconnue à caufe des enfans qui caractérisent les coudées de l'accroiffement de ce Fleuve. Cependant j'ai ajouté des hiéroglyphes imaginaires fur le piédestal, pour ne laiffer aucun doute à l'efprit.

VIGNETTE DE LA PRÉFACE.

LA bande d'ornement qui remplit cette Vignette, eft deffinée d'après un morceau d'ivoire, qui fait partie d'un ancien encadrement, que je possède : le goût du travail de ce morceau pourroit être attribué au bas-Empire.

La plus grande longueur de cette bande eft de cinq pouces deux lignes.

La partie intérieure eft de trois pouces quatre lignes.

Sa largeur eft d'un pouce deux lignes.

CUL-DE-LAMPE DE LA PRÉFACE.

J'AI déclaré plus d'une fois mon fentiment fur l'excès auquel les Romains ont pouffé la recherche & la représentation des petits animaux exécutés en bronze. Ce goût étoit fi fort en eux, qu'on en trouve autant de ceux que l'Europe leur fourniffoit, que des autres parties du monde. Quelques-unes des espèces de chiens que j'ai rapportées en plufieurs endroits de ce Recueil, prouvent, ce me femble, que l'amusement & l'habitude de ces petits objets conduifoient fouvent les Romains dans cette recherche, & que la fuperftition n'étoit pas toujours leur motif. Ce Dogue, avec fon collier, en eft une preuve. Ses quatre pattes font caffées, ainfi j'ignore fa véritable hau, teur; celle du fragment eft d'un pouce fept lignes.

Longueur, telle qu'elle a toujours été, deux pouces.

VIGNETTE DE L'EXPLICATION DES VIGNETTES ET DES

CULS-DE-LAMPE.

CETTE bande de verre ne pouvoit fervir dans l'ancienne Rome que de bordure ou d'encadrement. La portion qui fubfifte, indique cette destination, elle eft du travail le plus beau & le plus précis, & tout en eft exécuté avec foin.

que

Un morceau de ce genre ne peut avoir été fait felon le procédé détaillé à la fin du premier Volume de ces Antiquités. Cette frife de deux couleurs, dont le fonds eft bleu, & les ornemens blancs, devoit produire un effet d'autant plus agréable, que les matières font du plus beau choix.

On ne peut juger par le Serpent, & par cette partie d'un Autel, du fujet dont ces Figures, & les autres ornemens faifoient partie; on peut dire que l'ouvrage étoit tenu d'un fort grand relief.

Largeur de ce Fragment, deux pouces cinq lignes.

Hauteur un pouce dix lignes.

CUL-DE-LAMPE DE L'EXPLICATION, &c.

Ce petit Ecureuil mangeant, & dreffé fur fes pattes de derrière, ou plutôt affis felon le mouvement naturel à cet animal, prouve que les Romains ne cherchoient que la feule représentation des animaux

car je ne crois pas que l'écureuil ait été confacré à aucune Divinité, ni qu'il ait fervi d'image, ni de corps à aucun fymbole. Il ne préfente que l'adreffe & l'agilité dont la Nature a pourvû ce petit animal. Celui-ci eft d'un affez bon travail; il n'a pas tout-à-fait un pouce de

hauteur.

VIGNETTE DES EGYPTIENS.

J'AI été affez heureux pour avoir des morceaux de Peinture Egyptienne, & de différens genres. Il en eft fuffifamment fait mention dans ce Volume, à l'occafion des Monumens mêmes. Je renvoie le Lecteur aux Planches VIII. & IX. Elles font de la même espèce que cette Vignette. Je l'ai tirée de quelques fragmens qui ont fait autrefois l'ornement de l'intérieur d'une caiffe de Mumie. Ce que je puis ajouter à l'égard de cette peinture, c'eft qu'elle eft exécutée fur des toiles fines, ou des feuilles de papyrus, collées fur une plus groffe toile, impregnée des bitumes dont les Egyptiens n'ont fait un fi grand ufage, que par la raison de la confiftance qu'ils donnoient par ce moyen, aux ouvrages les plus légers, & de la durée que cette préparation leur communiquoit,

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Cette Infcription, dont je ne donne ici qu'une très-petite partie, a été faite pour être vûe en hauteur: elle a treize pouces quatre lignes de longueur fur un pouce trois lignes de largeur. Le milieu, rempli par des caractères, eft un peu plus large que les bordures qui forment l'encadrement; leur milieu eft noir, & leurs bordures intérieures comme les extérieures, font jaunes ; les hiéroglyphes font noirs, fur un fonds bleu d'une teinte qui a toujours été fale.

CUL-DE-LAMPE DES EGYPTIENS.

LE Fragment qui remplit ce Cul-de-lampe, eft diminué de plus de moitié. L'original eft traité en portion de cercle, & fervoit, felon les apparences, à la parure du col de la Mumie. Les couleurs vertes, & les roses blanches font fi agréables, & fi fingulières pour un Monument de cette nature, que j'ai donné la préférence à ce morceau. Les mesures de ce Fragment feroient inutiles à rapporter.

VIGNETTE DES ETRUSQUES.

LA difficulté de trouver des Monumens Etrufques convenables à la décoration d'une Vignette, m'a fait prendre le parti de remplir celle-ci par deux Scarabées de cornaline, & d'occuper leurs intervalles par les ornemens que l'on voit ordinairement fur les Vafes de terre de cette Nation.

L'ouvrage de ces deux gravûres en creux me donnera en même tems occafion de dire, ou plutôt de confirmer quelques réflexions que j'ai déja communiquées, fur la façon de travailler de cet ancien Peuple.

Il n'y a rien à dire fur la Figure en pied, finon qu'elle eft mal & pefamment travaillée. Elle a auprès d'elle une branche d'arbre qui me feroit croire que la gravûre nous a confervé la représentation d'un Vainqueur dans les Jeux.

L'autre Scarabée représente un Faune qui paroît conduire un âne. Le Graveur n'a même représenté que la moitié des deux Figures. Il eft vraisemblable qu'il ne lui a pas été poffible d'exécuter son sujet dans l'efpace qu'il avoit à remplir. Il en a fait voir ce qu'il a pû, & s'eft contenté de l'indiquer. J'ai rapporté plufieurs exemples de ces exécutions à moitié formées, & j'en ai quelques autres ; mais il fuffit de confirmer la fingularité d'une Nation dans l'enfance de fes Arts. Il eft même amufant de reporter fon idée jufqu'au tems auquel un pareil Artiste étoit admiré.

CUL-DE-LAMPE DES ETRUSQUES.

JE rapporte cette Tête de Taureau, qui n'a jamais eu d'autre deftination que le fouvenir d'un facrifice offert, ou le vœu fait à la Divinité de la lui offrir. Je la rapporte, dis-je, dans le deffein de prouver que les Romains ont emprunté des Etrufques la pratique de ces offrandes; & de rappeller au Lecteur ce que j'ai dit dans plufieurs endroits de cet Ouvrage, & principalement dans le premier VoPlan. XXVIII, lume, fur la forme & l'arrangement de ces petits cercles, placés fur les bronzes pour exprimer les différens détails du nud & des draperies. La bélière fixe fondue avec la Figure, eft de la plus grande folidité.

No. I.

Hauteur avec les cornes, deux

pouces.

VIGNETTE DES GRECS.

CETTE belle Corniche de marbre blanc, que l'on voit à Rome, convient, on ne peut mieux, pour remplir une Vignette. Je ne la rapporte, que fur un deffein ; ainfi je ne puis en dire davantage.

CUL-DE-LAMPE DES GRECS.

DANS chacun des métopes de l'Entablement Dorique qui décore extérieurement le Temple de Minerve à Athènes,il y avoit un bas-relief qui repréfentoit des Centaures;& il y a grande apparence que celui que préfente ce Cul-de-lampe, où l'on voit une Centaureffe endormie,

& deux

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