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I. NEW ne lui laiffoit fentir ni vuide dars

TON.

fa vie, ni befoin d'une focieté do-
mestique.

Il a laiffé en biens meubles environ trente-deux mille livres fterling, c'est-à-dire fept-cent mille livres de nôtre monnoye. M. de Leibnits, fon concurrent, mourut riche auffi, quoique beaucoup moins, & avec une fomme de referve affez confiderable, comme on l'a vû dans fon article.

Catalogue de fes Ouvrages.

1. Telescope de Reflexions on Nouvelle Lunette Catoptrique. La defcription de cette Lunette a été inferée dans les Tranfactions Philofophiques de l'année 1671. N°. 8. M. Gallois l'a tranfportée de là dans le Journal des Savans du 29 Fevrier 1672. & Y Y, a joint une Lettre de M. Huygens, qui en fait voir les avantages. On la trouve auffi dans l'Optique de M.

Newton.

2. Philofophia Naturalis Principia Mathematica. Londini 1687. in-4°. It. Editio fecunda auctior & emendatier. Cantabrigia 1713. in-4°. C'eft M. Cotes Profeffeur en Aftronomie &

en Philofophic experimentale à Cam- I. NEW bridge, qui a eu foin de cette édi-TON. tion. It. Amftelodami 1714. in-4°. It. Editio tertia aucta & emendata. Londini 1726. in-4°. C'eft là la meilleu re édition, qui eft fort belle & fort correcte, ayant été faite fous les yeux d'Henri Pemberton, Docteur en Medecine, homme habile en ces fortes de matieres. Ce livre, où la plus profonde Geometrie fert de bafe à une Phyfique toute nouvelle,' n'eut pas d'abord tout l'éclat qu'il a eu depuis. Comme il eft écrit trèsfavamment, que les paroles y font fort épargnées, qu'affez fouvent les confequences y naiffent rapidement des principes, & qu'on eft obligé à fuppléer de foi-même tout ce qui doit être entre-deux, il falloit que le Public eût le loifir de l'entendre. Les plus grands Geometres n'y parvinrent qu'en l'étudiant avec soin, les mediocres ne s'y engagerent qu'animés par les témoignages avantageux qu'en rendoient les grands: mais enfin quand le livre fut fuffifamment connu, tous ces fuffrages, qu'il avoit gagnés fi lentement, écla,

TON.

1. NEW-terent de toutes parts, & ne forme rent qu'un cri d'admiration. Quelques uns pretendent que M. Newton s'y eftoit exprimé obfcurément à deffein, pour n'être pas importuné par les objections que les demiSavans auroient pu lui faire.

3. Epiftola in qua folvuntur duo Problemata Mathematica à Joanne Bernoullo propofita. Inferée dans les Tranfactions Philofophiques des années 1696. & 97. & dans les Acta Eruditorum Lipfienfia de l'an 1697.

P. 223.

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4. Traité d'Optique fur les Refleocions, Refractions, Inflexions & Con leurs de la Lumiere (en Anglois) Londres 1704. in-4°. It. 2° Edition augmentée. Londres 1718. in-8°. It. traduit en Latin par Samuel Clarke fur la 1 édition Angloife. Londres 1706. in-4°. & enfuite fur la feconde. Londres 1719. in-4°. Cette traduction a été faite fous les yeux & du confentement de l'Auteur; ainfi on ne peut douter qu'elle ne foit jufte & exacte. It. traduit en François par M. Cofte fur la feconde édition augmentée par L'Auteur, Amfterdam 1720. in-12, 2

vol. It. Paris 1722. in-12. Le Syftê- I. NEW me de M. Newton eft que la lumie- TON. re eft un compofé de rayons de differentes couleurs; que ces rayons gardent conftamment leur couleur originaire, fans qu'aucune Refraction, ou Reflexion, ou mêlanget d'ombre puiffe l'alterer; que les rayons de chaque couleur particuliere ont leur degré particulier de Refrangibilité; que les Rayons de lumiere, qui different en couleurs, different conftamment en degrés de Refrangibilité; & que c'eft de cette difference de Refrangibilité que dépend la difference de leurs couleurs; d'où il s'enfuit que toutes les couleurs, qui exiftent dans la nature, font en effet telles que les doivent produire les qualités colorofiques & originales des Rayons dont eft compofée la lumiere; & que fi la lumiere ne confiftoit qu'en Rayons également refrangibles, il n'y auroit qu'une feule couleur dans le monde, & qu'il feroit impoffible d'en produire aucune nouvelle, ni par reflexion, ni par refraction. M. Newton n'a pas achevé cet Ouvrage,

1. NEW-parce que

TON.

parce que des experiences dont-il avoit encore befoin furent interrompues de maniere qu'il ne pût depuis les reprendre. La traduction Françoife de M. Cofte eft claire & exacte; Cet habile traducteur y a rendu parfaitement la penfée de l'Original, & a fçu y joindre l'agrément à la folidité.

S. Tractatus duo, de fpeciebus & magnitudine figurarum Curvilinearum. Londini 1704. in-4°. A la fuite de la premiere édition de l'Optique de M. Newton, qui les a ôtés de la feconde, parce qu'ils étoient un peu trop étrangers à l'Ouvrage qu'ils accompagnoient. Samuel Clarke les a joint à fa traduction latine de l'Optique; & on les a depuis fait entrer dans le livre fuivant.

6. Analyfis per Quantitatum Series, Flexiones ac differentias, cum enumeratione linearum tertii Ordinis. Lon dini 1711. in-4°.

7. Arithmetica Univerfalis, five de Compofitione & Refolutione Arithmeti ea liber. Cantabrigia 1707. in-8°.

8. On trouve quelques-unes de fes Lettres dans le Commercium Epis

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