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ftolicum D. Joannis Collins & aliorum I. NEW de Analyfi promota, juffu Societatis TON. Regia editum. Londini 1712. in-4°. Cet ouvrage roule fur fes difputes avec M. de Leibnits touchant l'invention du Calcul infinitefimal, don't chacun s'attribuoit la gloire.

9. On en voit auffi dans le Recueil fuivant donné, par M. Des-Maizeaux: Recueil de diverfes Pieces für la Philofophie, la Religion Naturelle, Hiftoire les Mathematiques &c. Par Meffieurs de Leibnits, Clarke, New. ton, & autres Auteurs celebres. Amfterdam 1720. in-8°. deux tomes.

10. Quand M. Newton étoit fatigué de fes Recherches fur la Physique ou fur les Mathematiques, il fe délaffoit par l'étude de l'Hiftoire; il compofa même un Syftême de Chronologie ancienne, qu'il n'avort pas deffein de publier; mais la Prin ceffe de Galles, à qui il en confia les vues principales, les trouva fi neuves, & fi ingenieufes, qu'elle vou• lut avoir un precis de tout l'Ouvrage, qui ne fortiroit jamais de fes mains, & qu'elle poffederoit feule; il s'en échappa cependant une co

1. NEW-pie, qui ayant été apportée en Fran

TON.

ce, fut traduite en François & imprimée fous le titre d'Abregé de la Chronologie de M. Newton, à la fin de l'Hiftoire des Juifs de Prideaux Paris 1726. in-12. L'Auteur, qui n'avoit pas confenti à la publication de cet Ouvrage, en fut piqué, & c'eft peut-être à ce chagrin, qu'on doit imputer ce qui a paru de trop vif dans fa réponse aux obfervations de M. Freret, qui avoient été jointes à fon Abrege.

11. Réponse aux Obfervations fur la Chronologie de M. Newton. Avec une lettre de M. au sujet de cette Réponfe. Paris 1726. in-8°. pp. 29. La Lettre eft de M. l'Abbé Conti, qui y répond à quelques reproches que M. Newton lui avoit faits dans fa réponse. Ces deux pieces ont été inferées dans la Bibliotheque Françoise tom. 7. p. 173.

12. La Chronologie des anciens Royaumes corrigée, à laquelle on joint une Chronique abregée, qui contient ce qui s'eft paffe anciennement en Europe, jufqu'à la Conquête de la Perfe par Alexandre le Grand, traduite de

Anglois. Paris 1728. in-4°. L'Ou 1. NEV vrage Anglois trouvé dans les pa- TON, piers de l'Auteur après la mort, a été imprimé auffitôt en Angleterre. Il y a bien des recherches curicuses, quoiqu'il y ait peut-être des chofes un peu hafardées.

13. Bernardi Varenii Geographia Generalis, in qua affectiones generales Telluris explicantur, aucta & illuftra ta ab If. Neauton. Cantabrigia 1672. 1681. in-8°.

14. Lectiones Optica annis 1669. 70.71. in Scholis publicis habita & nunc primum in lucem edita. Londini 1729. in-4°. Ce volume contient les leçons que M. Newton fit à Cambridge, après que M. Barrow lui eut cedé fa Charge de Profeffeur, On y voit les decouvertes qu'il avoir faites fur la Lumiere & fur les Couleurs en 1666. Il en avoit communiqué un abregé à la Societé en 1671. & cet abregé fut publié dans les Tranfactions Philofophiques. L'Ouvrage même auroit paru peu de temps après, fi quelques Mathematiciens étrangers n'avoient attaqué fes déCouvertes fans les entendre. Il ne

TON.

1. NEW-voulut pas s'expofer à des chicanes &
à des difputes infructueufes. Il étoit
fi éloigné de l'efprit de contention,
& il évitoit avec tant de foin tout
ce qui pouvoit l'expofer à la con-
tradiction, que ce ne fut qu'avec
beaucoup de peine, que fes amis
l'engagerent en 1794, à publier fon
Traité d'Optique; peut-être même.
ne l'auroit-il pas fait, fi fes décou-
vertes n'avoient été fi fort goutées
du celebre M. Huygens, qu'il en ins
fera une partie dans fa Dioptrique,'
qui parut en 1703. parmi fes Oeu
vres Pofthumes. Il y a dans les le-
çons de M. Neuton plufieurs cho-
fes qui ne fe trouvent point dans fon
Optique. D'ailleurs la Methode eft
differente, tout eft dans les leçons
demontré geometriquement,
qu'il a evité de faire dans l'Opti

que.

ce

15. Table des Effays des Monnoyes étrangeres. (en Anglois) A la fin d'un livre du Docteur Arbuthnolt fur cette matiere.

V. Son Eloge par M. de Fontenelle, dans l'Hiftoire de l'Academie des Sciences, dans la Bibliotheque Fran

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poife tom. 11. & avec les additions d'un Anglois à la tête de fa Chrano

Logie.

VARINO

V

FAVORINO.

ARINO Favorino naquit à Ca- V. FA merino, ville Ducale d'Italie.VORINO.

Son veritable nom étoit Guarino; mais il le changea dans la fuite en celui de Varino, pour fe conformer à l'ufage des Savans de fon temps. Il y ajouta de celui de Favorino, par ce qu'il étoit originaire d'un Château fitué dans la Paroiffe de Favera. On ne fait pas au jufte l'année de fa naiffance. Cependant on peut la mettre vers l'an 1460. puifqu'il mourut dans un âge fort avancé en 1537.

Il étudia à Florence les langues Gréque & Latine fous Ange Politien, & acheva de fe perfectionner dans la premiere fous Jean Lafcaris, par les inftructions duquel il y fit de fi grands progrès, que peu de gens l'égaloient dans la connoiffance de Ja langue Gréque.

Se fontant appellé à l'état Reliz

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