bus Philippi Probi Biturici ad Prag- F. Pins- 4. Consultation , où l'on montre que le Roy en vertu du Traité de Paix d'Aix la Chapelle , contenant le délaissement de la ville d'Ath, eft fondé d'avoir la place forte de Condé , comme étant des dependances de la Chaftellenie d'Ath. Cette Consultation, qui eft du 18 Decembre 1668. fe trouve dans le second volume de son traité des Regales. s. Consultation, où l'on montre que s faccroissement de la ville de Condé doit appartenir au Roy comme le corps de la place. Elle est du 17 Juin 1669. & fe trouve avec la précedente, dont elle eft une fuite dans le ze tome du Traité des Regales. } SON. É. PINS 6i Notes Sommaires sur les Indulis accordés au Roy & à d'autres par Alexandre VII. & Clement IX. avec une Préface Historique , & des Notes, 06 Ob. fervations, Preuves. Paris. 1673. -in-1 2. deux vol. Cette collection est utile, à cause des Actes dont elle est composée. 7. Differtation Historique de la Regale , pour savoir si elle peut & doje doit être étendue sur les Abbayes. Paris 1676. in-fol. 8. Francisci Pinssonii Manuale Juris Pontificii Cæfarei Gallici , com. pactum ex Annotationibus Caroli Molinai ad jus Pontificium, five Canonicum ; adversariis Gabrielis du Pinean, Senatoris Andegavensis ad Molinaanas Annotationes; animadversionibusque ejusdem Pinffonii ad utrumque , in quibus jus quotidianum & forense exhibetur ex libertatum Ecclefia Gallicana uberiori penu; Conftitutionum RegiaTum tum antiquiorum , tum recentiorum inexhausto fonte, o superiorum Galliæ Tribunalium decretorio stylo. Cet Ouvrage fettrouve dans le 4 Volu ° me des Oeuvres de Charles du Mous din de l'édition de 1681. in-fol. 9. Traité fingulier des Regales; ou F. Pinsdes Droits du Roi sur les Benefices Ec- SON. clesiastiques. Ensemble la Conference de l'Edit du Contrôle, e la declaration des Infinuations Ecclefiaftiques; avec plusieurs autres instructions sur les Ma. tieres Beneficiales. Paris 1688. in-4 2 tomes. Ce traité eft plein de belles recherches sur les matieres Ecclesiastiques , & contient plusieurs Actes Originaux fort utiles pour l'étude du Droit. M. de Bauval en ayant fait l'extrait dans l'Histoire des Ouvrages des Savans du mois de Jarvier 1689. art. i. en critiqua plusieurs endroits ; ce qui donna lieu à un Ouvrage publié fous ce titre : Eclaircissement touchant la Regale , pour répondre à ce qui en est dit dans l'Histoire des Ouvrages des Savans du mois de Janvier 1689. Art. 1. à l'Occafion du Traité singulier des Regales de M. Pinffon , avec la Refutation de ce même Traité. Liege 1682. in-12. PP. 45. On peut voir ce que M. de Baaval repliqua pour la défense dans la même Hiftoire des Ouvrages des Savans du mois de May 1689. p. 278. SON. a F. PINS 10. Il a eu part à l'édition des Oeuvres d'Antoine Mornac , faite à Paris en 1654. en 4 volumes in-fol. & aux deux dernieres de celles de Charles du Moulin. 11. Il a fait aussi quelques Remarques sur le livre de M. du Bois, Avocat au Parlement , intitulé: Maximes du Droit Canoniques qui ont été imprimées plusieurs fois avec ce livre à Paris en 1678. 1684. &c. in-12. par les soins de Denys Simon. V. Les Dictionnaires de Bayle & de Morery. Les Vies des Jurisconsultes de Taifand. p. 437. 2 vol. ANTOINE DEUSINGIUS. A. Deus AN NTOINE Deusingius naquit le SINGIUS. 15 Octobre 1612. à Meurs ville du Diocèse de Cologne, de Jean peu de secours qu'il eut dans fa patrie pour faire ses études, fue cause cause qu'il n'y fit que peu de pro- A. Deva grès, jusqu'à ce que son pere l'en- SINGIUS. voya en 1628. à Harderwick. Il commença dans cette ville à s'appliquer aux Belles-Lettres avec plus de fruit , qu'il n'avoit fait jufques-là ; mais la guerre l'en charta l'année suivante , & l'obligea de fe retirer à Wesel , où il étudia encore quelque temps. Après quoi il se rendit à Leyde , & y fit sa Philosophie fous Francon Burgersdicius. Jacques Golius , qui profeffoir les Mathematiques, & la langue Arabe dans cette Université , ayant conçu de l'estime & de l'amitié pour lui, l'engagea à joindre l'étude des Mathematiques à celle de la Philofophie; & lorsqu'il y fut assez avancé, il se donna aux langues Orientales qu'il apprie non seulement de Golius, mais encore de Constantin l’Empereur & de Louis de Dieu. Il passa ensuite à la Medecine, par le Conseil de Golius, quoique son pere le destinât à la Jurisprudence; & il le fit dans la pensée que la langue Arabe , qu'il avoit étudiée sous Golius , lui feroit d'un grand usage Tome XXII. с |