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2. Recherches fur la diverfité des E. BRElangues & des Religions dans les Prin- REWOOD cipales parties du Monde (en Anglois) Londres 1614. 1623. 1635. &c. in-4°. & 1647. &c. in-8°. It. tradui tès en François par J. de la Montagne. Paris 1640. in-8°. & Saumur 1662. in-8°. It. traduites en Latin fous le titre de Scrutinium Religionum & linguarum. Francofurti 1650: in-16. 1679: in-12. Chriftophe Arnold dans une Lettre à Job Ludolf, mife à la' fuite de la vie de ce dernier, fe' plaint de la mauvaife foy du traducteur Anonyme, qui a retranché les neuf chapitres qui précédent le 14 auffi bien que le dernier, & outre cela les deux favantes Préfaces de l'Editeur. Cet Editeur eft encore Robert Brererwood.

3. Elementa Logica, in gratiam ftudiofa Juventutis in Academia Oxo nienfi. Londini 1614. 1615. 1628. Ởc.

in-8°.

4. Tractatus quidam Logici de Predicabilibus & Predicamentis. Oxonii 1628. 1637. c. in-8°.

5. Traité du Sabbat. (en Anglois) Oxford 1630. in-4°.

E. BRE- 6. Second Traité du Sabbat. (en AnREWOOD. glois) Oxford 1632. in-4°.

J. D'AU

BRY.

7. Tractatus duo, quorum primus eft de Meteoris, fecundus de Oculo. Oxonii 1631. in-4°.

8. Commentarii in Ethica Ariftotelis. Oxonii 1640. in-4°.

9. Le Gouvernement Patriarchal de Pancienne Eglife établi dans une Reponse à quatre questions. (en Anglois) Oxford 1641. in-4°. It. traduit en Latin & imprimé avec deux opufcules de Jacques Offerius, de Epifcoporum &Metropolitanorum Origine; & de Afia Proconfulari. Londini 1687. in. 8°.

V. Athena Oxonienfes tom. I. p. 390.

JEAN D'A UBR Y.

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EAN d'Aubry, communement appellé l'Abbé d'Aubry naquit à Montpellier, & fut fils d'un Procureur de cette ville, fi l'on en croir Gui Patin. Il prétendoit defcendre de la famille de S. Roch, qu'il pouvoit, à ce qu'il dit, appeller fon grand Oncle

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Gui Patin affure dans une Lettre à J. D'Au Spon du 13 Juillet 1657. que d'Au- BRY. bry fut d'abord compagnon Chirurgien, puis Moine, & qu'enfin s'étant défroqué, il demeura Prêtre feculier ; & vécut d'une maniere fort derangée. Mais il n'eft pas trop für de s'arrêter à ce qu'il dit fur cet article; on fait qu'il étoit fort credule par rapport au mal qu'on lui debitoit de ceux qu'il n'aimoit pas. II vaut mieux s'en rapporter à d Aubry lui-même, qui nous apprend qu'il avoit été Chanoine de la Cathedrale de Montpellier, & depuis Prêtre & Docteur en Droit Canon.

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Il paroît que vers l'an 1638. il prêcha un Avent & un Carême, & qu'il fit imprimer un livre pour l'inftruction des Prédicateurs. Il affure dans fon Abregé de l'Ordre p. 4. qu'en fe fervant de la Rhetorique de Raymond Lulle il s'étoit fait admirer dans fa jeuneffe par des difcours fubtils & relevés.

Il paffa enfuite en Orient, dans le deffein, à ce qu'il paroît, de travailler à la converfion des Infidelles. Mais il a eu fux ce fujet des idées

J. D'AU-fi fingulieres qu'elles ne peuvent être bien exprimées qu'en fe fervant de fes propres termes.

BRY.

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» Etant, dit-il dans fa Trompette de l'Evangile, il y a quelques an»nées avec des Idolâtres, des A»thées, & des Infidelles, je voulus leur faire voir que la Religion » Chrétienne étoit la feule verita»ble.... J'expofai les articles de »notre Foy fort fimplement, lef quels joints à la vie d'amour de »mes compagnons, il fe trouva quelques-uns de ces Idolâtres » Athées & Infidelles, lefquels furent difpofés à recevoir la grace de la Foy, que Dieu donne à » ceux qu'il veut. Et comme je pour» fuivois une fi belle Miffion, je rencontrai de leurs Docteurs, Sacrificateurs, Bonzes, Imans, Tala" poins, & grand nombre de leurs Philofophes, qui me demande» rent, fi la Religion Chrétienne » étoit la feule veritable. Ce que leur aïant foutenu, je commençai les preuves de cette propofition par » l'Ecriture Sainte, tant l'Ancien que »le Nouveau Teftament, & après

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D

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20

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que j'eus raconté les merveilles J. D'A qui font depuis la Genese jufqu'à BRY. » l'Apocalypfe, les Athées se rioient » de ce que j'avois dit. Les Idolâtres enfuite me rapporterent la Mythologie faite par leurs Poetes, & dans ces Metamorphofes me dirent mille folies de leurs Dieux. Les » Infideles firent davantage ; ils difso coururent fur l'Alcoran de Mahomet, & ayant fait des difcours fur chaque Azoare, il s'étendirent fur le voyage au Ciel de leur Prophete Mahomet, & fes Anges d'une grandeur fi prodigieufe, qu'il y avoit de chemin de feptante mille ans pour mefurer leurs dimen» fions.... Je leur rapportai les miracles de nos Martyrs. ... Mais ils fe mocquerent de mes preuves ; & cela me fit remarquer que toutes 20 ces méthodes étoient inutiles. Je » voulus leur prouver la verité de » nôtre Religion par l'Hiftoire l'Antiquité, les Peres de l'Eglife, & nos Docteurs en Theologie, qui font dans de celebres Univer» fitez.... Je m'étendis fur la vie » de quantité d'Evêques & de DocTome XXII.

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