L. CAP. pel sur le Nouveau Testament fonk SEL. plutôt Critiques que Theologiques,

& tendent à éclaircir le fens Grammatical. On trouve que les Rabbins y parlent un peu trop souvent, & dans des endroits où ils ne sont gueres necessaires ; mais malgré ce défaut elles renferment de fort bon

nes choses.

s. Historia Apostolica illustrata , ex Aétis Apostolorum, Epiftolis Panlinis , studiose inter fe collatis , colle&ta , ordineque fecundum annorum numerum accurate digesta o in compendium contracta. Geneve 1634. in-4°.

6. Historie Judaicæ compendium ex Josepho contractum. Avec l'Ouvrage précedent.

7. Theses Theologica de summo controversiarum Judice. Salmurii 1635in-4°

8. Ad novam Davidis Lyram Animadversiones ; cum gemina Diatriba; una de voce Elohim, altera de nomine Jehova. Salmurii 1643. in-8°. Cappel détruit dans cet ouvrage toutes les prétentions de François Gomarus , qui se flattoit d'avoir deterré les regles de la Poesie Hebraïque, & les

avoir exposées dans un livre qu'il L. CAPpublia fous le titre de Davidis Lyra, PEL. seu nova Hebræa S. Scripture Ars Poetica. Lugd. Bat. 1637. in-4°. Cappel fait voir que tout ce qu'il a dit fur ce sujet est frivole. & sans fondement. Il montre dans les deux dissertations qui suivent que

le nom de Jehova est le nom propre de Dieu , & que celui d'Elohim est un appellatif qui convient aussi aux Anges.

9. Le pivot de la Foy & Religion, ou preuve de la Divinité contre les Athées & profanes. Saumur 1643. in

12.

10. Diatriba de veris em antiquis Ebræorum literis , oppofita D. Joh. Buxtorfii, de codem argumento , Difsertationi. Item Josephi Scaligeri, adversus ejusdem reprehenfiones, defenfio; G ad obfcurum Zoharis locum illyftrandum brevis exercitatio. Amftelodami 1645. in-12. La premiere des pieces contenues dans ce Récueil tend à réfuter une Dissertation de Jean Buxtorf le fils, de Ebræorum Litteris ; où il examine la question fi les Lettres dont fe fervent maintenant les Juifs, font les anciennes

L. CAP- Lettres Hebraïques dont Dieu s'étoit PEL.

fervi fur les Tables de la Loy , qu'il donna à Moyfe ; ou si ces Lettres gravées sur les Tables de Moyse sont les Samaritaines, dont les Samaritains usent encore aujourd'hui, & fi les Caracteres Hebreux d'à present viennent des Assyriens ou Chaldéens, dont les Juifs les ont tirés pendant la Captivité de Babilone ; Question par rapport à laquelle Buxtorf le déclare pour l'identité des Caracteres Hebreux d'à present & ceux des Tables de Moyse, & Cappel suit le sen, timent opposé.

La seconde piece, qui eft intitulée : Josephi Scaligeri Vindicia , five ad D. Joh. Buxtorfii Exercitationem in historiam inftitutionis S. Cæna Dominica Animadversiones , est destinée à défendre Scaliger contre ce que Buxtorf avoit dit de lui dans la Dilsertation qu'il avoit jointe à celle des Lettres Hebraïques, & avoit trouvé à reprendre par rapport à la derniere Cềne de Jesus-Christ dans son fameux Ouvrage de Emendatione Temporum.

11. Amica collatio cum Joanne Clop.

penburgio de die quo Jesus-Christus, L. CAPquo Judai comederint Agnum Pascha- PEL. lem, & de Sabbato Deuteroproto. Amftelodami 1643. in-12.

12. Epicrisis de ultimo Christi PaSchate & Sabbato Deuteroproto. Amstea lodami 1643. in-12. Ces deux pieces se trouvent ausli parmi les Oeuvres de Jean Cloppenbourg imprimées à Amsterdam en 1684. in-4°

13. Critica Sacra, seu de variis , que in Sacris Veteris Testamenti libris occurrunt, lectionibus, Libri vi. in quibus ex variarum lectionum observa-: tione quam plurima S. Scripture loca explicantur , illustrantur , atque adeo enodantur non pauca. Cui subjecta eft ejufdem Critica adversus injuftum Сenforem justa defensio, cum quæstione de locis parallelis Veteris & Novi Testamenti. Paris. 1650. in-fol. C'est le plus savant Ouvrage que nous ayons sur les diverses leçons de l'Ancien Testament; mais il seroit encore meilleur, fi Cappel eût consulté avec plus de soin les Manuscrits de la Bible; il n'auroit pas tant multiplié les diversesleçons qu'il rapporte.Cette Critique déplut tellement à ceux

PEL.

&

>

L. CAP-de fon parti , qu'ils en empêcherent

pendant dix ans l'impression
que l'Auteur ne put parvenir à le
faire imprimer dans aucune ville
Protestante. Mais Jacques Cappelson
fils s'étant fait Catholique obrint
par le moyen du P. Petau Jesuite,
du P. Morin de l'Oratoire , & du P.
Mersenne Minime, un Privilege pour
l'imprimer à Paris. Le P. Morin
qui conduisit l'impression, ne man-
qua pas d'y retrancher certains en-
droits où Cappel combattoit fes fen-
timens ; c'est ce que ne favoient pas
ceux qui accuferent Cappel d'avoir
cu des intelligences avec ce Pere ,
pour établir l'autorité de la Vulgate
sur la ruine des Textes Originaux.
L'Ouvrage de Cappel ne manqua
pas d'être aussitôt attaqué par

differens Auteurs. Jean Buxtorf, avec lequel il sembloit être continuellement en guerre , y opposa Anti-Critica, seu vindicia veritatis Hebraice contra Ludovicum Cappellum. Bafilee 1653. in-4°. Mais quoique cette réponse fût savante , elle a plutôt contribué à autoriser la Critique de Cappel, qu'à la détruire , & à l'exception

de